C'est lundi que se décidera l'avenir de l'écurie Prost Grand Prix
Course dimanche, 27 janv. 2002. 17:28 jeudi, 12 déc. 2024. 01:24
PARIS (AP) - L'écurie de Formule 1 Prost Grand Prix, placée en redressement judiciaire depuis le 22 novembre dernier, connaîtra son avenir lundi à l'issue de l'audience du Tribunal de commerce de Versailles, qui se prononcera définitivement sur la poursuite ou non des activités de l'équipe française.
A moins de deux mois de l'ouverture du championnat du monde 2002, le 3 mars à Melbourne à l'occasion du Grand Prix d'Australie, les espoirs sont bien minces de voir l'écurie du quadruple champion du monde prendre le départ d'une nouvelle saison.
Il est en effet peu probable qu'Alain Prost et l'administrateur judiciaire chargé du dossier, Me Franck Michel, aient trouvé un partenaire ou un investisseur permettant d'assurer l'avenir et la continuité de l'entreprise.
Le 22 novembre dernier, jour de sa mise en redressement judiciaire, Prost Grand Prix présentait une dette de 30,5 millions d'euros (42,5 millions $ CAN).
Jeudi dernier, le Tribunal a entendu les représentants des investisseurs italiens annoncés comme de possibles partenaires, mais à la sortie de l'audience, Franck Michel ne s'est pas montré très optimiste, expliquant que pour le moment l'écurie ne disposait d'aucun sponsor et d'aucune ressource financière.
Prost a toutefois ajouté qu'entre l'audience de jeudi et celle de lundi, des garanties seraient fournies au Tribunal, qui décidera si Prost Grand Prix peut poursuivre ses activités ou s'il la place en liquidation judiciaire.
La sociéte Prostar (F3000), qui avait été placée en redressement en même temps que l'écurie de F1, a d'ores et déjà été mise en liquidation judiciaire jeudi dernier.
Alain Prost a fondé son écurie en 1997 sur les ruines de Ligier.
A l'époque, il visait ouvertement le titre de champion du monde constructeur. Le projet, basé sur un plan de cinq ans finalement ramené à trois ans, "semblait réaliste en 97, à certaines conditions que je n'ai pas pu obtenir", a regretté récemment Prost, surnommé le "Professeur", qui n'a pas gagné la moindre course en quatre saisons, tant avec le motoriste Peugeot qu'avec Ferrari, son fournisseur actuel.
A moins de deux mois de l'ouverture du championnat du monde 2002, le 3 mars à Melbourne à l'occasion du Grand Prix d'Australie, les espoirs sont bien minces de voir l'écurie du quadruple champion du monde prendre le départ d'une nouvelle saison.
Il est en effet peu probable qu'Alain Prost et l'administrateur judiciaire chargé du dossier, Me Franck Michel, aient trouvé un partenaire ou un investisseur permettant d'assurer l'avenir et la continuité de l'entreprise.
Le 22 novembre dernier, jour de sa mise en redressement judiciaire, Prost Grand Prix présentait une dette de 30,5 millions d'euros (42,5 millions $ CAN).
Jeudi dernier, le Tribunal a entendu les représentants des investisseurs italiens annoncés comme de possibles partenaires, mais à la sortie de l'audience, Franck Michel ne s'est pas montré très optimiste, expliquant que pour le moment l'écurie ne disposait d'aucun sponsor et d'aucune ressource financière.
Prost a toutefois ajouté qu'entre l'audience de jeudi et celle de lundi, des garanties seraient fournies au Tribunal, qui décidera si Prost Grand Prix peut poursuivre ses activités ou s'il la place en liquidation judiciaire.
La sociéte Prostar (F3000), qui avait été placée en redressement en même temps que l'écurie de F1, a d'ores et déjà été mise en liquidation judiciaire jeudi dernier.
Alain Prost a fondé son écurie en 1997 sur les ruines de Ligier.
A l'époque, il visait ouvertement le titre de champion du monde constructeur. Le projet, basé sur un plan de cinq ans finalement ramené à trois ans, "semblait réaliste en 97, à certaines conditions que je n'ai pas pu obtenir", a regretté récemment Prost, surnommé le "Professeur", qui n'a pas gagné la moindre course en quatre saisons, tant avec le motoriste Peugeot qu'avec Ferrari, son fournisseur actuel.