"C'est malheureusement un constat d'échec"
Course lundi, 28 janv. 2002. 16:09 jeudi, 12 déc. 2024. 14:51
VERSAILLES (France), AFP - "C'est malheureusement un constat d'échec" a déclaré Alain Prost lundi après-midi à sa sortie du tribunal de Commerce de Versailles qui venait de prononcer la liquidation judiciaire de l'écurie de Formule 1 Prost Grand Prix.
Blême les yeux rougis, le quadruple champion du monde a indiqué à l'AFP que cette issue n'était pas pour lui "une vraie surprise" expliquant "au moment où les conditions ne sont pas requises pour continuer dans de bonnes conditions financières, de moralité, de continuité normale".
Pour lui "c'est malheureusement un constat d'échec. Maintenant il faut assumer et ma première pensée va à toute mon équipe. C'est très regrettable pour eux".
A la question de savoir s'il était découragé, Alain Prost a affirmé: "j'en ai tellement pris dans la tête depuis des mois, pour pas dire des années (...) sans parler des dernières semaines où il y a eu un lynchage total. De toute façon pour moi c'est presque un soulagement".
Il a réaffirmé que cette liquidation "est un échec total de la France" rappelant qu'il n'y a "jamais eu le moindre contact, ni avec un sponsor, ni avec un investisseur ou un repreneur français".
Quant à son avenir Alain Prost a lâché avant de quitter le tribunal "je saurai rebondir après un peu de repos".
Pour sa part l'administrateur Me Franck Michel reconnaissait lui aussi "c'est un constat d'échec dans la mesure où, parmi tous les scénarios toutes les pistes qui apparaissaient sérieuses nous n'avons pas été en mesure de présenter au tribunal les garanties" nécessaires.
Le tribunal a fixé une période de 15 jours de poursuite des activités pour permettre selon Me Michel de céder les éléments d'actifs qui devraient être vendus aux enchères.
Pour Me Michel "le personnel sera licencié, on va essayer de voir qu'elles sont les possibilités de reclassement".
Blême les yeux rougis, le quadruple champion du monde a indiqué à l'AFP que cette issue n'était pas pour lui "une vraie surprise" expliquant "au moment où les conditions ne sont pas requises pour continuer dans de bonnes conditions financières, de moralité, de continuité normale".
Pour lui "c'est malheureusement un constat d'échec. Maintenant il faut assumer et ma première pensée va à toute mon équipe. C'est très regrettable pour eux".
A la question de savoir s'il était découragé, Alain Prost a affirmé: "j'en ai tellement pris dans la tête depuis des mois, pour pas dire des années (...) sans parler des dernières semaines où il y a eu un lynchage total. De toute façon pour moi c'est presque un soulagement".
Il a réaffirmé que cette liquidation "est un échec total de la France" rappelant qu'il n'y a "jamais eu le moindre contact, ni avec un sponsor, ni avec un investisseur ou un repreneur français".
Quant à son avenir Alain Prost a lâché avant de quitter le tribunal "je saurai rebondir après un peu de repos".
Pour sa part l'administrateur Me Franck Michel reconnaissait lui aussi "c'est un constat d'échec dans la mesure où, parmi tous les scénarios toutes les pistes qui apparaissaient sérieuses nous n'avons pas été en mesure de présenter au tribunal les garanties" nécessaires.
Le tribunal a fixé une période de 15 jours de poursuite des activités pour permettre selon Me Michel de céder les éléments d'actifs qui devraient être vendus aux enchères.
Pour Me Michel "le personnel sera licencié, on va essayer de voir qu'elles sont les possibilités de reclassement".