"Cette nouvelle attribution des points, nous désavantage"
Course lundi, 29 sept. 2003. 12:11 jeudi, 12 déc. 2024. 16:44
INDIANAPOLIS (AFP) - Un large sourire illuminait le visage de Jean Todt et de chaque membre de la Scuderia Ferrari à l'issue du Grand Prix des Etats-Unis de Formule 1, dimanche soir à Indianapolis.
Si, malgré sa victoire, Michael Schumacher n'avait pas définitivement enlevé son sixième titre mondial, l'essentiel du chemin semblait accompli. Un seul petit point manquait encore à l'Allemand. Un objectif largement à la portée de ce dernier. De plus, l'équipe italienne avait repris les commandes chez les constructeurs, avec un avantage de trois points sur Williams-BMW.
"Michael (Schumacher) a fait un grand pas vers son sixième titre, admettait le pourtant très prudent Jean Todt, directeur sportif de Ferrari. Il nous reste deux semaines de dur travail devant nous et cette victoire ne change rien à notre programme. Nous devons nous préparer aussi bien que possible pour Suzuka où nous ferons de notre mieux pour atteindre les objectifs que nous nous étions fixés en début de saison".
"Qui sait ?"
Si le suspense est encore réel pour le titre constructeurs, chez les pilotes, Indianapolis représentait la dernière chance des rivaux de l'Allemand, de Juan Pablo Montoya (Williams-BMW), de Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes), d'entretenir l'espoir, de se placer dans les meilleures conditions pour le dernier rendez-vous de Suzuka au Japon (12 octobre).
Pour ne pas avoir pu saisir l'opportunité, le Colombien a perdu ses dernières illusions. Le Finlandais pratiquement.
Certes, Raikkonen ne voulait pas abdiquer. "Qui sait ? Tout peut encore arriver", tentait de se convaincre le pilote McLaren sans avoir l'air d'y croire vraiment.
La partie semble d'autant plus difficile, voire impossible, pour Kimi Raikkonen qu'au Japon, Ferrari, Bridgestone et Michael Schumacher seront sur un terrain favorable. "Je dois passer devant Michael car Suzuka lui convient bien", avertissait d'ailleurs Montoya en arrivant à Indianapolis.
A cette période de l'année également, la fraîcheur et la pluie sont souvent le lot de Suzuka. De quoi compliquer la tâche du clan McLaren-Mercedes, ravir Michael Schumacher et Ferrari. Dimanche, ce sont ces conditions qui ont permis à l'Allemand de retourner une situation a priori défavorable au départ.
Nouveau règlement
"Nous sommes maintenant en bonne position pour la dernière course mais, bien sûr, si nous voulons terminer premiers, il nous faut d'abord finir, indiquait Schumacher. Nous disposons cependant d'une voiture fiable et je vais viser un autre succès."
Aux Etats-Unis, Michael Schumacher a remporté sa soixante-dixième victoire, la sixième de la saison... contre une seulement à Kimi Raikkonen, pourtant encore en lice mathématiquement dans la course au titre.
"Ce nouveau règlement, cette nouvelle attribution des points, nous désavantage", constatait Jean Todt.
Le président de la Fédération internationale automobile (FIA), Max Mosley, l'a voulu ainsi. Pour éviter que ne se répète le sacre rapide de Michael Schumacher l'an passé, dès Nevers/Magny-Cours, dès la onzième épreuve de la saison.
Sans ce changement, l'Allemand serait reparti d'Indianapolis avec le titre en poche. Là, il devra patienter quinze jours supplémentaires. A moins qu'un miracle ne vienne en aide à Raikkonen et ne provoque une incroyable surprise à Suzuka.
Si, malgré sa victoire, Michael Schumacher n'avait pas définitivement enlevé son sixième titre mondial, l'essentiel du chemin semblait accompli. Un seul petit point manquait encore à l'Allemand. Un objectif largement à la portée de ce dernier. De plus, l'équipe italienne avait repris les commandes chez les constructeurs, avec un avantage de trois points sur Williams-BMW.
"Michael (Schumacher) a fait un grand pas vers son sixième titre, admettait le pourtant très prudent Jean Todt, directeur sportif de Ferrari. Il nous reste deux semaines de dur travail devant nous et cette victoire ne change rien à notre programme. Nous devons nous préparer aussi bien que possible pour Suzuka où nous ferons de notre mieux pour atteindre les objectifs que nous nous étions fixés en début de saison".
"Qui sait ?"
Si le suspense est encore réel pour le titre constructeurs, chez les pilotes, Indianapolis représentait la dernière chance des rivaux de l'Allemand, de Juan Pablo Montoya (Williams-BMW), de Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes), d'entretenir l'espoir, de se placer dans les meilleures conditions pour le dernier rendez-vous de Suzuka au Japon (12 octobre).
Pour ne pas avoir pu saisir l'opportunité, le Colombien a perdu ses dernières illusions. Le Finlandais pratiquement.
Certes, Raikkonen ne voulait pas abdiquer. "Qui sait ? Tout peut encore arriver", tentait de se convaincre le pilote McLaren sans avoir l'air d'y croire vraiment.
La partie semble d'autant plus difficile, voire impossible, pour Kimi Raikkonen qu'au Japon, Ferrari, Bridgestone et Michael Schumacher seront sur un terrain favorable. "Je dois passer devant Michael car Suzuka lui convient bien", avertissait d'ailleurs Montoya en arrivant à Indianapolis.
A cette période de l'année également, la fraîcheur et la pluie sont souvent le lot de Suzuka. De quoi compliquer la tâche du clan McLaren-Mercedes, ravir Michael Schumacher et Ferrari. Dimanche, ce sont ces conditions qui ont permis à l'Allemand de retourner une situation a priori défavorable au départ.
Nouveau règlement
"Nous sommes maintenant en bonne position pour la dernière course mais, bien sûr, si nous voulons terminer premiers, il nous faut d'abord finir, indiquait Schumacher. Nous disposons cependant d'une voiture fiable et je vais viser un autre succès."
Aux Etats-Unis, Michael Schumacher a remporté sa soixante-dixième victoire, la sixième de la saison... contre une seulement à Kimi Raikkonen, pourtant encore en lice mathématiquement dans la course au titre.
"Ce nouveau règlement, cette nouvelle attribution des points, nous désavantage", constatait Jean Todt.
Le président de la Fédération internationale automobile (FIA), Max Mosley, l'a voulu ainsi. Pour éviter que ne se répète le sacre rapide de Michael Schumacher l'an passé, dès Nevers/Magny-Cours, dès la onzième épreuve de la saison.
Sans ce changement, l'Allemand serait reparti d'Indianapolis avec le titre en poche. Là, il devra patienter quinze jours supplémentaires. A moins qu'un miracle ne vienne en aide à Raikkonen et ne provoque une incroyable surprise à Suzuka.