D'autres courses NASCAR au Canada?
Course vendredi, 28 août 2009. 19:33 jeudi, 12 déc. 2024. 12:55
MONTRÉAL - Un promoteur de la série de courses automobiles NASCAR envisage de s'implanter dans d'autres villes canadiennes, après Montréal, afin de compenser pour le ralentissement des activités aux États-Unis.
La société International Speedway Corp. (ISC), inscrite en bourse (NASDAQ:ISCA) et qui possède 13 circuits de course automobile - dont le célèbre Daytona International Speedway - pourrait ajouter les villes de Toronto et de Vancouver à son calendrier si elle connaît du succès avec ses courses de la série Nationwide à Montréal.
L'épreuve de ce week-end sur le circuit Gilles-Villeneuve sera la troisième de l'ISC à Montréal, mais la première depuis que l'entreprise a pris le plein contrôle de l'événement après avoir rompu les liens avec un promoteur local.
Le chef de l'exploitation de la société floridienne, Roger VanDerSnick, a dit que s'il parvient à développer avec succès l'épreuve montréalaise, il tentera sa chance dans d'autres villes canadiennes. Il a laissé entendre qu'il attendra trois ans avant de se lancer dans une expansion au Canada, afin de se concentrer sur le développement de la course à Montréal.
"Nous nous intéressons au Canada et nous commençons ici, à Montréal", a dit M. VanDerSnick en entrevue.
"Si nous parvenons à trouver le bon modèle de croissance pour cet événement et que nous connaissons du succès, je pense que nous pourrions être intéressés (à ajouter d'autres villes canadiennes)", a-t-il précisé.
Il a toutefois ajouté que son organisation devra s'assurer que tout ça peut être une bonne affaire au point de vue économique, "parce que compte tenu de ce qui se passe aux États-Unis, (elle doit) consacrer (ses) énergies à (ses) activités principales".
Alors que les revenus de commandites sont en baisse de 15 pour cent aux États-Unis, ils ont bondi de 15 à 20 pour cent à Montréal cette année. Cette croissance s'explique en partie par le fait que l'épreuve de Montréal est encore jeune ainsi que par la vigueur relative de l'économie canadienne.
Plus de 100 000 spectateurs sont attendus ce week-end sur le site du circuit Gilles-Villeneuve. Le prix des billets varie entre 60 $ et 170 $, alors que les loges corporatives se vendent jusqu'à 40 000 $.
Ces prix sont 50 pour cent plus élevés qu'aux États-Unis, où la faiblesse de l'économie a contraint l'ISC à réduire ses prix de 60 pour cent.
M. VanDerSnick s'est dit confiant que la série NASCAR pourra connaître du succès à Montréal même si la ville devait retrouver son Grand Prix de Formule Un à compter de l'année prochaine. À son avis, les deux séries de courses automobiles ont leurs propres partisans et leurs propres commanditaires.
La récession a durement frappé l'industrie du sport aux États-Unis, dont les revenus auraient chuté de 14 pour cent.
En plus de la baisse de ses revenus de commandites et de la réduction des prix des billets, la série NASCAR a encaissé une baisse du tiers des revenus provenant de la vente de breuvage, de nourriture et d'articles promotionnels.
L'ISC a notamment été contrainte de réduire de 20 pour cent le nombre de ses employés.
La société International Speedway Corp. (ISC), inscrite en bourse (NASDAQ:ISCA) et qui possède 13 circuits de course automobile - dont le célèbre Daytona International Speedway - pourrait ajouter les villes de Toronto et de Vancouver à son calendrier si elle connaît du succès avec ses courses de la série Nationwide à Montréal.
L'épreuve de ce week-end sur le circuit Gilles-Villeneuve sera la troisième de l'ISC à Montréal, mais la première depuis que l'entreprise a pris le plein contrôle de l'événement après avoir rompu les liens avec un promoteur local.
Le chef de l'exploitation de la société floridienne, Roger VanDerSnick, a dit que s'il parvient à développer avec succès l'épreuve montréalaise, il tentera sa chance dans d'autres villes canadiennes. Il a laissé entendre qu'il attendra trois ans avant de se lancer dans une expansion au Canada, afin de se concentrer sur le développement de la course à Montréal.
"Nous nous intéressons au Canada et nous commençons ici, à Montréal", a dit M. VanDerSnick en entrevue.
"Si nous parvenons à trouver le bon modèle de croissance pour cet événement et que nous connaissons du succès, je pense que nous pourrions être intéressés (à ajouter d'autres villes canadiennes)", a-t-il précisé.
Il a toutefois ajouté que son organisation devra s'assurer que tout ça peut être une bonne affaire au point de vue économique, "parce que compte tenu de ce qui se passe aux États-Unis, (elle doit) consacrer (ses) énergies à (ses) activités principales".
Alors que les revenus de commandites sont en baisse de 15 pour cent aux États-Unis, ils ont bondi de 15 à 20 pour cent à Montréal cette année. Cette croissance s'explique en partie par le fait que l'épreuve de Montréal est encore jeune ainsi que par la vigueur relative de l'économie canadienne.
Plus de 100 000 spectateurs sont attendus ce week-end sur le site du circuit Gilles-Villeneuve. Le prix des billets varie entre 60 $ et 170 $, alors que les loges corporatives se vendent jusqu'à 40 000 $.
Ces prix sont 50 pour cent plus élevés qu'aux États-Unis, où la faiblesse de l'économie a contraint l'ISC à réduire ses prix de 60 pour cent.
M. VanDerSnick s'est dit confiant que la série NASCAR pourra connaître du succès à Montréal même si la ville devait retrouver son Grand Prix de Formule Un à compter de l'année prochaine. À son avis, les deux séries de courses automobiles ont leurs propres partisans et leurs propres commanditaires.
La récession a durement frappé l'industrie du sport aux États-Unis, dont les revenus auraient chuté de 14 pour cent.
En plus de la baisse de ses revenus de commandites et de la réduction des prix des billets, la série NASCAR a encaissé une baisse du tiers des revenus provenant de la vente de breuvage, de nourriture et d'articles promotionnels.
L'ISC a notamment été contrainte de réduire de 20 pour cent le nombre de ses employés.