Dakar : les Espagnols peuvent fêter
Course mardi, 12 janv. 2010. 11:31 dimanche, 15 déc. 2024. 10:22
SANTIAGO - La 10e étape s'est transformée en Jour de l'Espagne sur le Dakar-2010: Carlos Sainz s'est rassuré en gagnant en auto et en distançant d'un peu plus d'une minute son coéquipier et adversaire, Nasser Al-Attiyah, alors que Marc Coma a gagné sa 4e spéciale en moto.
Après une journée difficile lundi, qui avait vu Al-Attiyah lui reprendre 6 minutes, Sainz a choisi de forcer sa chance en attaquant. Sa première victoire de l'édition 2010 lui permet de distancer à nouveau le Qatarien de plus de 10 minutes au classement général.
Les pistes roulantes en terre reliant La Serena à Santiago n'avantageaient a priori aucun des deux pilotes de tête plutôt habitués à ce type de terrain en rallye. Al-Attiyah, vainqueur de la 9e étape et qui partait premier de la 10e, observait lundi ce "ça ne (lui) poserait pas de problèmes d'ouvrir la route" mardi.
Parti le mors aux dents, le Qatarien déchantait rapidement. "C'était plutôt dangereux à cette vitesse, avec beaucoup de virages, des pistes glissantes. Je ne me suis pas senti à l'aise", a confié Al-Attiyah, ajoutant avoir ressenti "énormément de stress".
"En tout cas, personne n'a réussi à nous doubler. Carlos nous a rattrapés dans les 50 derniers kilomètres. Je suis plutôt satisfait", a observé le Qatarien, impatient de négocier l'étape de mercredi, avec "plus de sable et de hors-piste", un terrain lui convenant davantage.
"D'abord, on s'est rapproché de Nasser, qu'on a rattrapé 80 km après le départ. On est resté derrière (lui) à peu près à 1 min 40 parce qu'il n'entendait pas le Sentinel (ndlr: un bip que déclenchent les pilotes qui veulent doubler un concurrent) et qu'on ne pouvait pas passer", a raconté Carlos Sainz, dont la version diverge sensiblement de celle d'Al-Attiyah.
Despres a "assuré"
Sainz, qui n'a connu "aucun problème" mardi, devra répéter l'opération mercredi, après avoir traversé la frontière chilo-argentine par le Paso Libertadors (3500 mètres d'altitude), sur les pistes de terre et de cailloux de l'étape Santiago-San Juan, pour conforter son avance.
En moto, Marc Coma a remporté sa quatrième étape du Dakar-2010, étalant une nouvelle fois ses qualités. "Tous les jours, j'essaie de montrer que je suis rapide et que je suis à l'aise avec la piste. Je cherchais la victoire", a indiqué l'Espagnol.
"Je suis parti en première position et j'ai ouvert la piste durant toute l'étape. C'est ce qu'il y a de plus dur. Et prendre du temps en plus, c'est difficile. Mais on l'a fait. Je suis content. Et même fier", a-t-il commenté.
Coma, distancé au classement général après avoir été pénalisé de six heures pour avoir changé de roue lors de la 7e étape, ne peut plus aller chercher le leader français, Cyril Despres (KTM), qui a géré l'étape de mardi en bon père de famille.
"On pouvait largement perdre la première place du rallye, donc j'ai assuré. Je ne me suis pas baladé non plus. Il y avait beaucoup de pistes glissantes, des virages avec des précipices d'un côté, des cailloux qui traînent. Pour moi, il n'y avait aucun intérêt à attaquer fort", a commenté Despres, 6e du jour et qui devrait, sauf accroc majeur remporter son troisième Dakar.
Après une journée difficile lundi, qui avait vu Al-Attiyah lui reprendre 6 minutes, Sainz a choisi de forcer sa chance en attaquant. Sa première victoire de l'édition 2010 lui permet de distancer à nouveau le Qatarien de plus de 10 minutes au classement général.
Les pistes roulantes en terre reliant La Serena à Santiago n'avantageaient a priori aucun des deux pilotes de tête plutôt habitués à ce type de terrain en rallye. Al-Attiyah, vainqueur de la 9e étape et qui partait premier de la 10e, observait lundi ce "ça ne (lui) poserait pas de problèmes d'ouvrir la route" mardi.
Parti le mors aux dents, le Qatarien déchantait rapidement. "C'était plutôt dangereux à cette vitesse, avec beaucoup de virages, des pistes glissantes. Je ne me suis pas senti à l'aise", a confié Al-Attiyah, ajoutant avoir ressenti "énormément de stress".
"En tout cas, personne n'a réussi à nous doubler. Carlos nous a rattrapés dans les 50 derniers kilomètres. Je suis plutôt satisfait", a observé le Qatarien, impatient de négocier l'étape de mercredi, avec "plus de sable et de hors-piste", un terrain lui convenant davantage.
"D'abord, on s'est rapproché de Nasser, qu'on a rattrapé 80 km après le départ. On est resté derrière (lui) à peu près à 1 min 40 parce qu'il n'entendait pas le Sentinel (ndlr: un bip que déclenchent les pilotes qui veulent doubler un concurrent) et qu'on ne pouvait pas passer", a raconté Carlos Sainz, dont la version diverge sensiblement de celle d'Al-Attiyah.
Despres a "assuré"
Sainz, qui n'a connu "aucun problème" mardi, devra répéter l'opération mercredi, après avoir traversé la frontière chilo-argentine par le Paso Libertadors (3500 mètres d'altitude), sur les pistes de terre et de cailloux de l'étape Santiago-San Juan, pour conforter son avance.
En moto, Marc Coma a remporté sa quatrième étape du Dakar-2010, étalant une nouvelle fois ses qualités. "Tous les jours, j'essaie de montrer que je suis rapide et que je suis à l'aise avec la piste. Je cherchais la victoire", a indiqué l'Espagnol.
"Je suis parti en première position et j'ai ouvert la piste durant toute l'étape. C'est ce qu'il y a de plus dur. Et prendre du temps en plus, c'est difficile. Mais on l'a fait. Je suis content. Et même fier", a-t-il commenté.
Coma, distancé au classement général après avoir été pénalisé de six heures pour avoir changé de roue lors de la 7e étape, ne peut plus aller chercher le leader français, Cyril Despres (KTM), qui a géré l'étape de mardi en bon père de famille.
"On pouvait largement perdre la première place du rallye, donc j'ai assuré. Je ne me suis pas baladé non plus. Il y avait beaucoup de pistes glissantes, des virages avec des précipices d'un côté, des cailloux qui traînent. Pour moi, il n'y avait aucun intérêt à attaquer fort", a commenté Despres, 6e du jour et qui devrait, sauf accroc majeur remporter son troisième Dakar.