Dakar : Marc Coma refait surface
Course jeudi, 7 janv. 2010. 12:59 jeudi, 12 déc. 2024. 05:32
IQUIQUE - Le Français Stéphane Peterhansel (BMW) et l'Espagnol Marc Coma (KTM), grands favoris du Dakar 2010, qui ont hypothéqué leurs chances de remporter le rallye-raid sur problèmes mécaniques, se sont rebellés en remportant jeudi la 6e étape, où Luca Manca s'est gravement blessé.
Coma, qui avait perdu mercredi 37 minutes sur le leader français Cyril Despres sur incident mécanique et avait été pénalisé de 22 minutes en début de course pour excès de vitesse, a réalisé un cavalier seul, son dauphin de l'étape, Despres, se retrouvant deuxième à 10 min 34 sec.
"C'était un super jour, une étape longue, avec une bonne partie de navigation. Il y avait des endroits qui ressemblaient à l'Egypte. C'était vraiment très beau. Là, nous allons nous reposer à la mer. Et on verra demain", a commenté Coma, qui se pense trop loin de Despres pour pouvoir le dépasser.
"On ira au jour le jour, pour profiter de la course, en essayant d'éviter les problèmes qui nous ont fait tant de mal au début du rallye, sans renoncer à rien. Mais nous n'allons pas non plus gagner tous les jours. Simplement, il faut être réaliste. C'est pratiquement impossible", a-t-il estimé.
Un jugement que Despres (KMT) ne partage guère. "On n'est qu'à la 6e étape. Il y en a 14. Armstrong ne gagne jamais le Tour de France (cycliste) au troisième ou au cinquième jour", a-t-il observé, affirmant qu'à "deux minutes, cinq minutes ou deux heures", Coma restait "(son) principal rival".
En voiture, Peterhansel, qui a perdu 2 h 14 min lors de la 5e étape sur un changement d'arbre de transmission et une fin de journée difficile, a réalisé jeudi le scratch pour une poignée de secondes, 47 précisément, sur le numéro 1 auto, l'Espagnol Carlos Sainz (Volkswagen).
"Pronostic vital engagé"
"Je suis surpris que nous ayons réalisé un si bon temps, en ayant passé 200 km dans la poussière des autres", a remarqué "Peter", qui a indiqué "avoir revu (ses) ambitions à la baisse".
"Nous partions pour la victoire mais maintenant, c'est plus compliqué. Je veux donc piloter aussi vite que possible et remonter le plus haut possible au classement. On pourrait même terminer dans le top 3 ou le top 5", a espéré le Français.
Carlos Sainz s'est, lui, réjoui de n'avoir rencontré "aucun problème (jeudi) à part celui de courir la moitié de la spéciale dans la poussière" de son coéquipier l'Américain Marc Miller. "Mais la derrière descente était incroyable. On pouvait voir l'océan. C'était très très pentu", a-t-il insisté.
Cette ultime descente, sur une immense dune de sable surplombant l'océan Pacifique, a de fait impressionné moult concurrents. "C'était absolument incroyable. J'en ai presque oublié combien j'avais mal aux mains et aux fesses", a notamment souri Despres.
Pas de quoi toutefois faire oublier la très mauvaise nouvelle du jour, la "très grave chute" de l'Italien Luca Manca (KTM), 9e du général, qui souffre d'une "contusion cérébrale" et dont le "pronostic vital est engagé", selon l'organisation.
De même source, Manca, dont c'était la première participation au Dakar, a été héliporté dans un premier temps à l'hôpital Del Cobre de Calama, puis à la clinique de la Mutual à Santiago.
Coma, qui avait perdu mercredi 37 minutes sur le leader français Cyril Despres sur incident mécanique et avait été pénalisé de 22 minutes en début de course pour excès de vitesse, a réalisé un cavalier seul, son dauphin de l'étape, Despres, se retrouvant deuxième à 10 min 34 sec.
"C'était un super jour, une étape longue, avec une bonne partie de navigation. Il y avait des endroits qui ressemblaient à l'Egypte. C'était vraiment très beau. Là, nous allons nous reposer à la mer. Et on verra demain", a commenté Coma, qui se pense trop loin de Despres pour pouvoir le dépasser.
"On ira au jour le jour, pour profiter de la course, en essayant d'éviter les problèmes qui nous ont fait tant de mal au début du rallye, sans renoncer à rien. Mais nous n'allons pas non plus gagner tous les jours. Simplement, il faut être réaliste. C'est pratiquement impossible", a-t-il estimé.
Un jugement que Despres (KMT) ne partage guère. "On n'est qu'à la 6e étape. Il y en a 14. Armstrong ne gagne jamais le Tour de France (cycliste) au troisième ou au cinquième jour", a-t-il observé, affirmant qu'à "deux minutes, cinq minutes ou deux heures", Coma restait "(son) principal rival".
En voiture, Peterhansel, qui a perdu 2 h 14 min lors de la 5e étape sur un changement d'arbre de transmission et une fin de journée difficile, a réalisé jeudi le scratch pour une poignée de secondes, 47 précisément, sur le numéro 1 auto, l'Espagnol Carlos Sainz (Volkswagen).
"Pronostic vital engagé"
"Je suis surpris que nous ayons réalisé un si bon temps, en ayant passé 200 km dans la poussière des autres", a remarqué "Peter", qui a indiqué "avoir revu (ses) ambitions à la baisse".
"Nous partions pour la victoire mais maintenant, c'est plus compliqué. Je veux donc piloter aussi vite que possible et remonter le plus haut possible au classement. On pourrait même terminer dans le top 3 ou le top 5", a espéré le Français.
Carlos Sainz s'est, lui, réjoui de n'avoir rencontré "aucun problème (jeudi) à part celui de courir la moitié de la spéciale dans la poussière" de son coéquipier l'Américain Marc Miller. "Mais la derrière descente était incroyable. On pouvait voir l'océan. C'était très très pentu", a-t-il insisté.
Cette ultime descente, sur une immense dune de sable surplombant l'océan Pacifique, a de fait impressionné moult concurrents. "C'était absolument incroyable. J'en ai presque oublié combien j'avais mal aux mains et aux fesses", a notamment souri Despres.
Pas de quoi toutefois faire oublier la très mauvaise nouvelle du jour, la "très grave chute" de l'Italien Luca Manca (KTM), 9e du général, qui souffre d'une "contusion cérébrale" et dont le "pronostic vital est engagé", selon l'organisation.
De même source, Manca, dont c'était la première participation au Dakar, a été héliporté dans un premier temps à l'hôpital Del Cobre de Calama, puis à la clinique de la Mutual à Santiago.