Dakar : Sainz résiste et l'emporte
Course samedi, 16 janv. 2010. 09:27 dimanche, 15 déc. 2024. 07:26
BUENOS AIRES - Le Français Cyril Despres (KTM) a remporté tranquillement samedi le Dakar 2010, qu'il a dominé outrageusement dans la catégorie motos, alors que l'Espagnol Carlos Sainz (Volkswagen) a dû attendre la 14e et dernière étape pour s'imposer en autos.
Sainz peut souffler. Et remercier les dieux de la course qu'une 15e spéciale ne soit pas au programme dimanche. Car il a su perdre avec une grande régularité 13 minutes sur Nasser Al-Attiyah lors de la deuxième semaine de course. Une humiliation pour un double champion du monde WRC (1990 et 1992) face à un pilote moins côté.
L'Espagnol, qui avait vu le Qatarien revenir à moins de 3 minutes au général vendredi, a puisé dans son expérience pour le maîtriser samedi. Au final, il a gardé un avantage de 2 min 12 sur le Qatarien, ce qui fait de lui le vainqueur avec la plus faible marge de l'histoire du Dakar.
Les 202 derniers kilomètres chronométrés, sans grand intérêt, ne devaient a priori pas lui poser de problème. "C'était tout droit, virage, tout droit, virage, a raconté 'El matador', désormais dompteur de Dakar. Il fallait juste ne pas commettre d'erreur, ce que nous avons réussi à faire."
Al-Attiyah donne rendez-vous
À l'inverse, la physionomie de la spéciale compliquait énormément la tâche d'Al-Attiyah. "J'ai poussé. Mais tout le monde savait que l'étape était très droite. Je suis déjà heureux de l'avoir gagnée", a réagi le Qatarien.
Également "content pour son partenaire", à qui il compte bien serrer la main, Al-Attiyah s'est félicité de finir "deuxième pour sa première année chez Volkswagen". "Je n'ai jamais terminé dans une telle position. (...) Mais l'an prochain, je gagnerai, ou j'essayerai de gagner", a-t-il annoncé.
"Ça a été une lutte très forte avec mon coéquipier. Nous savions que cela allait se passer comme ça. Un lutte vraiment à fond", a de son côté remarqué Sainz, indiquant avoir réalisé "une course rapide mais en même temps intelligente".
Aucun mot par contre sur Nasser Al-Attiyah, qui selon ses dires lui était rentré dedans vendredi pour pouvoir le dépasser, avant de faire des "S" devant lui afin de le gêner, manoeuvres qui n'avaient "rien de sportives", avait-il protesté. Malgré son succès, Sainz n'a pas pardonné.
Les larmes de Despres
L'Américain Mark Miller, troisième de la course, permet à Volkswagen de s'accaparer le podium en catégorie autos.
En motos, Cyril Despres a fini par remporter une course qu'il a survolée sans contestation. Débarrassé de son principal rival, l'Espagnol Marc Coma, pénalisé de plus de 6 heures pour deux infractions, le Français a mis une heure à toute la concurrence, dont son dauphin, le Norvégien Pal Ullevalseter (KTM).
Samedi, Despres a assuré, terminant à plus de cinq minutes de son "porteur d'eau", le Portugais Ruben Faria, vainqueur d'étape, pour signer son troisième succès sur le Dakar, après 2005 et 2007.
"Ça fait maintenant trois ans que j'ai quitté le lac rose au Sénégal avec une victoire en 2007. Trois ans après, trois ans de galère, trois ans de bobos, trois ans d'entraînement... et une troisième victoire. On ne peut être qu'ému", a-t-il réagi, touché.
"Je reste humain, même si j'ai conduit rapidement la moto durant les 15 jours et que j'ai laissé beaucoup de force. Le peu de force qui me reste est parti en larmes", a-t-il poursuivi, saluant "une victoire de travail, une victoire d'expérience. La victoire d'une équipe incroyable".
Sainz peut souffler. Et remercier les dieux de la course qu'une 15e spéciale ne soit pas au programme dimanche. Car il a su perdre avec une grande régularité 13 minutes sur Nasser Al-Attiyah lors de la deuxième semaine de course. Une humiliation pour un double champion du monde WRC (1990 et 1992) face à un pilote moins côté.
L'Espagnol, qui avait vu le Qatarien revenir à moins de 3 minutes au général vendredi, a puisé dans son expérience pour le maîtriser samedi. Au final, il a gardé un avantage de 2 min 12 sur le Qatarien, ce qui fait de lui le vainqueur avec la plus faible marge de l'histoire du Dakar.
Les 202 derniers kilomètres chronométrés, sans grand intérêt, ne devaient a priori pas lui poser de problème. "C'était tout droit, virage, tout droit, virage, a raconté 'El matador', désormais dompteur de Dakar. Il fallait juste ne pas commettre d'erreur, ce que nous avons réussi à faire."
Al-Attiyah donne rendez-vous
À l'inverse, la physionomie de la spéciale compliquait énormément la tâche d'Al-Attiyah. "J'ai poussé. Mais tout le monde savait que l'étape était très droite. Je suis déjà heureux de l'avoir gagnée", a réagi le Qatarien.
Également "content pour son partenaire", à qui il compte bien serrer la main, Al-Attiyah s'est félicité de finir "deuxième pour sa première année chez Volkswagen". "Je n'ai jamais terminé dans une telle position. (...) Mais l'an prochain, je gagnerai, ou j'essayerai de gagner", a-t-il annoncé.
"Ça a été une lutte très forte avec mon coéquipier. Nous savions que cela allait se passer comme ça. Un lutte vraiment à fond", a de son côté remarqué Sainz, indiquant avoir réalisé "une course rapide mais en même temps intelligente".
Aucun mot par contre sur Nasser Al-Attiyah, qui selon ses dires lui était rentré dedans vendredi pour pouvoir le dépasser, avant de faire des "S" devant lui afin de le gêner, manoeuvres qui n'avaient "rien de sportives", avait-il protesté. Malgré son succès, Sainz n'a pas pardonné.
Les larmes de Despres
L'Américain Mark Miller, troisième de la course, permet à Volkswagen de s'accaparer le podium en catégorie autos.
En motos, Cyril Despres a fini par remporter une course qu'il a survolée sans contestation. Débarrassé de son principal rival, l'Espagnol Marc Coma, pénalisé de plus de 6 heures pour deux infractions, le Français a mis une heure à toute la concurrence, dont son dauphin, le Norvégien Pal Ullevalseter (KTM).
Samedi, Despres a assuré, terminant à plus de cinq minutes de son "porteur d'eau", le Portugais Ruben Faria, vainqueur d'étape, pour signer son troisième succès sur le Dakar, après 2005 et 2007.
"Ça fait maintenant trois ans que j'ai quitté le lac rose au Sénégal avec une victoire en 2007. Trois ans après, trois ans de galère, trois ans de bobos, trois ans d'entraînement... et une troisième victoire. On ne peut être qu'ému", a-t-il réagi, touché.
"Je reste humain, même si j'ai conduit rapidement la moto durant les 15 jours et que j'ai laissé beaucoup de force. Le peu de force qui me reste est parti en larmes", a-t-il poursuivi, saluant "une victoire de travail, une victoire d'expérience. La victoire d'une équipe incroyable".