Danica avoue que JV était son idole
Course jeudi, 18 août 2011. 21:20 samedi, 14 déc. 2024. 02:36
MONTRÉAL - Danica Patrick est passée aux aveux quelques minutes seulement après avoir déposé ses valises en sol montréalais.
Contrairement à ce qu'elle a toujours dit publiquement, elle a une idole. Une idole qu'elle a eu l'occasion de rencontrer pour la première fois, jeudi, à deux jours de la course de la série Nationwide qui sera disputée samedi à l'île Notre-Dame: Jacques Villeneuve.
«J'ai toujours dit en entrevue que je n'avais ni héros, ni modèle, que je voulais être la première à être comme moi. Mais je dois avouer que, plus jeune, il était le seul pilote que me faisait dire, 'Je veux être comme lui'», a reconnu Patrick, jeudi, lors d'un point de presse donné aux côtés de Villeneuve, qui est de 11 ans son aîné.
«Je me souviens de l'avoir regardé courir en IndyCar, puis en Formule 1, alors c'est 'cool' de pouvoir le rencontrer pour la première fois et de s'asseoir avec lui. Et samedi, évidemment, je vais être en piste en même temps que lui. Jamais je n'aurais cru qu'une telle chose se concrétiserait un jour.»
Et sans doute qu'un jour, dans un avenir plus au moins rapproché, une autre femme dira la même chose de Patrick. Car on sait que l'Américaine de 29 ans est la coqueluche du sport automobile nord-américain, tant en IndyCar qu'en NASCAR cette année du moins.
Elle risque de devenir plus populaire l'an prochain, alors qu'elle semble promise à dénicher un volant à temps plein en série Nationwide, en plus de disputer quelques épreuves de la Coupe Sprint. Aux États-Unis, le stock-car a beaucoup plus de partisans que l'IRL.
Sa cohorte de partisanes risque donc de continuer de grandir à vue d'oeil.
«J'entends beaucoup parler des amateurs durant les fins de semaine de course, a indiqué Patrick. Je vois les parents qui viennent avec leurs enfants, et je constate à quel point ils sont excités d'avoir un bon modèle pour les jeunes filles, ce qui est un honneur pour moi.
«Et aussi, j'entends les commentaires des gars, qui sont heureux d'avoir une bonne raison pour inciter leur épouse et leurs filles à venir assister à la course avec eux. C'est une belle sensation.»
Patrick sera l'une des deux femmes à prendre le départ sur le circuit Gilles-Villeneuve, samedi. L'autre sera la Québécoise Maryeve Dufault.
Celle-ci reconnaît volontiers que Patrick est une inspiration pour elle, en ce sens que la pilote de l'écurie JR Motorsports a tracé la voie pour les autres femmes qui suivront. Patrick dit toutefois ne pas ressentir la pression accrue qui vient avec le statut de pionnière.
«Je comprends que c'est une réalité, mais je ne pense pas vraiment à ça, a-t-elle indiqué. Ma responsabilité première, c'est à mon endroit. Je me dois avant tout de m'assurer de courir à la mesure de mon talent. Et aussi, d'être naturelle, d'être moi-même. Le meilleur modèle que je puisse être, c'est en étant moi-même.»
Dans le sillon de Danica
«Danica et moi avons connu des cheminements différents, a souligné Dufault en entrevue cette semaine. Moi, je n'ai pas eu le support de ma famille quand j'étais plus jeune. J'ai fait mon propre chemin, avec mes propres moyens, pour me rendre jusqu'où j'en suis aujourd'hui. Mais je dois avouer qu'elle a ouvert beaucoup de portes. Elle a rendu la tâche plus facile à des femmes comme moi qui veulent atteindre un niveau plus élevé.»
Comme Villeneuve l'a mentionné, jeudi, la course ouvre davantage ses bras aux femmes pilotes depuis 20 ans.
«Heureusement, a-t-il dit. Quand j'ai commencé en course automobile, les femmes qui tentaient leur chance étaient carrément maltraitées. Mais Danica est du genre à ne pas s'en laisser imposer.»
L'univers largement masculin de la course automobile est plus ouvert à la différence aujourd'hui, mais ça n'empêche pas qu'une nouvelle venue comme Dufault doit gagner ses galons.
«Ça prend un certain temps, un certain nombre de courses avant de gagner le respect, jusqu'à ce que tu fasses vraiment ta place, a noté la pilote de Sorel. Mais je dois dire que j'ai eu une saison assez mouvementée cette année en ARCA. Quand tu commences à te placer parmi les 10 premiers, le risque de se retrouver dans le trouble augmente parce que... disons que les égos sont plus présents parmi les aspirants aux 15 premières places.
«Je me suis fait sortir quelques fois et je me suis battue beaucoup cette année, et la saison n'est pas encore finie. Mais ce que j'ai appris en ARCA, je vais l'emmener en fin de semaine (en Nationwide). Je me sens d'attaque, je ne me laisserai pas faire.»
Contrairement à ce qu'elle a toujours dit publiquement, elle a une idole. Une idole qu'elle a eu l'occasion de rencontrer pour la première fois, jeudi, à deux jours de la course de la série Nationwide qui sera disputée samedi à l'île Notre-Dame: Jacques Villeneuve.
«J'ai toujours dit en entrevue que je n'avais ni héros, ni modèle, que je voulais être la première à être comme moi. Mais je dois avouer que, plus jeune, il était le seul pilote que me faisait dire, 'Je veux être comme lui'», a reconnu Patrick, jeudi, lors d'un point de presse donné aux côtés de Villeneuve, qui est de 11 ans son aîné.
«Je me souviens de l'avoir regardé courir en IndyCar, puis en Formule 1, alors c'est 'cool' de pouvoir le rencontrer pour la première fois et de s'asseoir avec lui. Et samedi, évidemment, je vais être en piste en même temps que lui. Jamais je n'aurais cru qu'une telle chose se concrétiserait un jour.»
Et sans doute qu'un jour, dans un avenir plus au moins rapproché, une autre femme dira la même chose de Patrick. Car on sait que l'Américaine de 29 ans est la coqueluche du sport automobile nord-américain, tant en IndyCar qu'en NASCAR cette année du moins.
Elle risque de devenir plus populaire l'an prochain, alors qu'elle semble promise à dénicher un volant à temps plein en série Nationwide, en plus de disputer quelques épreuves de la Coupe Sprint. Aux États-Unis, le stock-car a beaucoup plus de partisans que l'IRL.
Sa cohorte de partisanes risque donc de continuer de grandir à vue d'oeil.
«J'entends beaucoup parler des amateurs durant les fins de semaine de course, a indiqué Patrick. Je vois les parents qui viennent avec leurs enfants, et je constate à quel point ils sont excités d'avoir un bon modèle pour les jeunes filles, ce qui est un honneur pour moi.
«Et aussi, j'entends les commentaires des gars, qui sont heureux d'avoir une bonne raison pour inciter leur épouse et leurs filles à venir assister à la course avec eux. C'est une belle sensation.»
Patrick sera l'une des deux femmes à prendre le départ sur le circuit Gilles-Villeneuve, samedi. L'autre sera la Québécoise Maryeve Dufault.
Celle-ci reconnaît volontiers que Patrick est une inspiration pour elle, en ce sens que la pilote de l'écurie JR Motorsports a tracé la voie pour les autres femmes qui suivront. Patrick dit toutefois ne pas ressentir la pression accrue qui vient avec le statut de pionnière.
«Je comprends que c'est une réalité, mais je ne pense pas vraiment à ça, a-t-elle indiqué. Ma responsabilité première, c'est à mon endroit. Je me dois avant tout de m'assurer de courir à la mesure de mon talent. Et aussi, d'être naturelle, d'être moi-même. Le meilleur modèle que je puisse être, c'est en étant moi-même.»
Dans le sillon de Danica
«Danica et moi avons connu des cheminements différents, a souligné Dufault en entrevue cette semaine. Moi, je n'ai pas eu le support de ma famille quand j'étais plus jeune. J'ai fait mon propre chemin, avec mes propres moyens, pour me rendre jusqu'où j'en suis aujourd'hui. Mais je dois avouer qu'elle a ouvert beaucoup de portes. Elle a rendu la tâche plus facile à des femmes comme moi qui veulent atteindre un niveau plus élevé.»
Comme Villeneuve l'a mentionné, jeudi, la course ouvre davantage ses bras aux femmes pilotes depuis 20 ans.
«Heureusement, a-t-il dit. Quand j'ai commencé en course automobile, les femmes qui tentaient leur chance étaient carrément maltraitées. Mais Danica est du genre à ne pas s'en laisser imposer.»
L'univers largement masculin de la course automobile est plus ouvert à la différence aujourd'hui, mais ça n'empêche pas qu'une nouvelle venue comme Dufault doit gagner ses galons.
«Ça prend un certain temps, un certain nombre de courses avant de gagner le respect, jusqu'à ce que tu fasses vraiment ta place, a noté la pilote de Sorel. Mais je dois dire que j'ai eu une saison assez mouvementée cette année en ARCA. Quand tu commences à te placer parmi les 10 premiers, le risque de se retrouver dans le trouble augmente parce que... disons que les égos sont plus présents parmi les aspirants aux 15 premières places.
«Je me suis fait sortir quelques fois et je me suis battue beaucoup cette année, et la saison n'est pas encore finie. Mais ce que j'ai appris en ARCA, je vais l'emmener en fin de semaine (en Nationwide). Je me sens d'attaque, je ne me laisserai pas faire.»