Danica Patrick est là pour son talent
Course vendredi, 27 mai 2005. 19:28 samedi, 14 déc. 2024. 23:36
INDIANAPOLIS (AP) - La première fois que Bobby Rahal a vu à l'oeuvre Danica Patrick, il a relevé son talent, non pas son sexe.
"Elle participait à une course avec son casque et tout ce que j'ai noté c'est qu'elle conduisait vraiment bien", rappelle l'ancien gagnant des 500-milles d'Indianapolis et trois fois champion de la série CART, qui a remarqué Patrick pour la première fois lors d'un festival de Formule Ford en Angleterre en 2000.
Elle avait 18 ans et était la seule femme en piste à Brands Hatch. Elle s'était classée deuxième, devancée seulement par l'actuel pilote d'essai de BAR, Anthony Davidson.
Rahal lui a vite fait signer un contrat pour la ramener en Amérique et lui fournir l'équipement de première classe qu'il lui fallait pour gravir les échelons et arriver au sommet en IndyCar.
Rahal avait vu juste puisque Patrick est non seulement la seule femme inscrite aux 500 milles d'Indianapolis et de loin la recrue la plus rapide mais aussi, ce qui est plus surprenant, parmi les favoris pour gagner la course de dimanche, qu'elle entreprendra de l'intérieur de la deuxième ligne après s'être qualifiée quatrième.
Rahal croit que ce n'est que le début pour le petit bout de femme de 5'2" pesant à peine 100 livres. Et il n'aime pas qu'on dise qu'elle est là pour attirer plus de publicité à son équipe Rahal Letterman.
"Elle ne pourrait pas avoir l'équipe derrière elle si elle ne le méritait pas", assure-t-il. Rahal a gagné ici l'an dernier, avec Buddy Rice dans la voiture, et cette année, il mise aussi sur Kenny Brack, le remplaçant de Rice, blessé, et Vitor Meira.
De même Rahal n'aime pas qu'on prétende que Patrick a plus de succès que les Janet Guthrie, Lyn St.James et Sarah Fisher qui l'ont précédée sur la piste de deux milles et demi, uniquement parce qu'elle a une meilleure voiture.
"Ca m'insulte, dit-il. Je ne veux rien enlever aux autres, mais si elles avaient été si bonnes, je crois qu'elles auraient eu leur chance avec de meilleures équipes."
Patrick affirme de son côté que le négativisme de certaines personnes lui sert de motivation supplémentaire.
"Je vais prouver autant de fois qu'on voudra que je mérite d'être ici que je vais me retrouver en avant et que je suis une grande pilote, dit-elle. Ce n'est pas juste parce que j'ai une bonne équipe. Tout doit tomber en place."
Ce côté agressif de sa personnalité est ce qui semble différencier la jeune femme de 23 ans des autres qui l'ont précédée aussi bien que de plusieurs mâles recrues.
"Il y a quelque chose dans ses yeux, a constaté l'ancien triple gagnant Johnny Rutherford. Elle a une concentration qui ne s'apprend pas. Et une intensité que l'on retrouve généralement seulement chez les grands pilotes."
"Elle participait à une course avec son casque et tout ce que j'ai noté c'est qu'elle conduisait vraiment bien", rappelle l'ancien gagnant des 500-milles d'Indianapolis et trois fois champion de la série CART, qui a remarqué Patrick pour la première fois lors d'un festival de Formule Ford en Angleterre en 2000.
Elle avait 18 ans et était la seule femme en piste à Brands Hatch. Elle s'était classée deuxième, devancée seulement par l'actuel pilote d'essai de BAR, Anthony Davidson.
Rahal lui a vite fait signer un contrat pour la ramener en Amérique et lui fournir l'équipement de première classe qu'il lui fallait pour gravir les échelons et arriver au sommet en IndyCar.
Rahal avait vu juste puisque Patrick est non seulement la seule femme inscrite aux 500 milles d'Indianapolis et de loin la recrue la plus rapide mais aussi, ce qui est plus surprenant, parmi les favoris pour gagner la course de dimanche, qu'elle entreprendra de l'intérieur de la deuxième ligne après s'être qualifiée quatrième.
Rahal croit que ce n'est que le début pour le petit bout de femme de 5'2" pesant à peine 100 livres. Et il n'aime pas qu'on dise qu'elle est là pour attirer plus de publicité à son équipe Rahal Letterman.
"Elle ne pourrait pas avoir l'équipe derrière elle si elle ne le méritait pas", assure-t-il. Rahal a gagné ici l'an dernier, avec Buddy Rice dans la voiture, et cette année, il mise aussi sur Kenny Brack, le remplaçant de Rice, blessé, et Vitor Meira.
De même Rahal n'aime pas qu'on prétende que Patrick a plus de succès que les Janet Guthrie, Lyn St.James et Sarah Fisher qui l'ont précédée sur la piste de deux milles et demi, uniquement parce qu'elle a une meilleure voiture.
"Ca m'insulte, dit-il. Je ne veux rien enlever aux autres, mais si elles avaient été si bonnes, je crois qu'elles auraient eu leur chance avec de meilleures équipes."
Patrick affirme de son côté que le négativisme de certaines personnes lui sert de motivation supplémentaire.
"Je vais prouver autant de fois qu'on voudra que je mérite d'être ici que je vais me retrouver en avant et que je suis une grande pilote, dit-elle. Ce n'est pas juste parce que j'ai une bonne équipe. Tout doit tomber en place."
Ce côté agressif de sa personnalité est ce qui semble différencier la jeune femme de 23 ans des autres qui l'ont précédée aussi bien que de plusieurs mâles recrues.
"Il y a quelque chose dans ses yeux, a constaté l'ancien triple gagnant Johnny Rutherford. Elle a une concentration qui ne s'apprend pas. Et une intensité que l'on retrouve généralement seulement chez les grands pilotes."