Dans le casque de Jacques Villeneuve
Course vendredi, 19 août 2011. 20:42 mercredi, 11 déc. 2024. 23:42
Derrière le volant d'une voiture rapide, Jacques Villeneuve a souvent eu le sens du dramatique dans sa conduite automobile et il l'a prouvé une autre fois sur le circuit Gilles-Villeneuve. Son équipe Penske avait accepté de nous donner accès aux conversations radio entre Villeneuve et son entourage afin de vous faire vivre de l'intérieur cette fin de semaine où il affiche le statut de favori.
Villeneuve a bouclé cette superbe journée ensoleillée sur le circuit de façon parfaite pour les nombreux partisans qui s'étaient déplacés.
Son temps le plus rapide de 1:41,800 a soulevé la foule qui avait sans doute l'impression de revivre ses meilleures années à ses débuts en Formule Un au sein de l'écurie Williams.
D'ailleurs, Villeneuve s'est fait demander si c'était la première fois depuis cette époque qu'il était au volant du bolide le plus rapide du peloton.
« Oui, c'est la première fois depuis 1997 avec Williams! Mais la mémoire se rappelle rapidement des beaux moments », s'est-il exclamé en riant lors de la conférence de presse.
C'est le moment de peser sur le frein et d'enfoncer en marche arrière pour revenir sur cette spectaculaire séance de qualifications menant à cette réussite québécoise.
La qualification a pris son envol vers 17h10 avec 48 voitures réparties en huit groupes de six. Grâce à son meilleur temps lors des essais, Villeneuve était au sein du dernier groupe en compagnie des aguerris pilotes Ron Fellows, Owen Kelly, Alex Tagliani, Boris Said et Scott Speed.
17h20 : pendant que les qualifs sont commencées, un membre de son équipe nettoie sa voiture qui est installée à côté de Speed, le dernier à s'élancer.
17h22 : son chef d'équipe Todd Gordon se promène autour de toutes les voitures qui ne sont pas encore en piste.
17h24 : les pilotes, qui ne sont pas sur le point de partir, se font discrets. La plupart patientent encore dans leur roulotte respective.
17h25 : un groupe après l'autre, les voitures sont déplacées sur la ligne d'entrée près du virage Senna afin d'embarquer sur la piste.
17h28 : La très épiée Danica Patrick arrive près de son auto et elle enfile sa cagoule rouge pour protéger sa tête.
17h33 : pendant ce temps, les gars de l'équipe de Jacques se placent à l'ombre afin d'éviter un peu le soleil qui demeure très puissant.
17h35 : on aperçoit Tagliani qui s'amène souriant et il se fait prendre en photo près de la piste.
17h41 : c'est au tour de Patrick Carpentier - qui effectue sa dernière course en carrière - de s'amener.
17h41 : Tag en profite pour jaser avec Gordon, le chef d'équipe de Jacques, et un autre membre de Penske. Les photographes arrivent et prennent des clichés.
17h42 : quelques secondes ensuite, Andrew passe avec son agent Allan Labrosse.
17h43 : Jacques sort de la roulotte avec ses lunettes fumées et il salue quelques personnes en plus de prendre des photos. Il embarque dans l'auto pour quelques secondes avant de sortir avec sa cagoule pour retourner dans la roulotte.
17h44 : le chef d'équipe grimpe alors sur le toit de la roulotte où il surveillera la qualification de son pilote. Un ordinateur se trouve derrière lui pour suivre toutes les données importantes.
17h49 : attentif avec mes écouteurs, les premiers sons émanent de la radio pour un test.
17h50 : immédiatement après, Jacques sort de la roulotte et il semble très confiant.
17h50 : encore plus détendu que Jacques, Boris Said est assis sur l'asphalte en compagnie de deux personnes.
17h56 : Jacques discute avec Scott Speed, un ancien de la Formule Un, et ils semblent parler de la piste et des réactions des voitures NASCAR.
17h57 : on avance finalement la voiture de Jacques dans la ligne près de l'entrée en piste.
18h00 : Jacques enfile ses oreillettes, sa cagoule et son casque. Il installe ensuite son collet de protection et embarque dans l'auto.
18h05 : Jacques demande qui possède le meilleur temps jusqu'à maintenant et on lui répond que c'est Jason Leffler.
18h06 : on lui demande quand il préfère qu'on lui annonce son temps et Jacques répond dès la fin de chacun de ses tours.
18h07 : Jacques s'assure de vérifier le volume avec son équipe.
18h07 : l'avant-dernier groupe embarque enfin sur la piste et on sent l'excitation dans la foule.
18h08 : c'est le moment d'avancer son auto près de l'entrée et on attache la grille protectrice en tissu à sa gauche. Jacques demande aussi une bouteille d'eau et on lui apporte.
18h09 : durant ce temps, RDS effectue une entrevue avec Tag qui est posté deux voitures devant lui.
18h10 : question d'être bien informé, Jacques redemande qui a le meilleur temps et on lui précise que c'est encore Leffler.
18h12 : la caméra de RDS s'approche de Jacques et prend des images intimes de sa concentration.
18h15 : Jacques ne semble pas du tout nerveux et il demande à son équipe si on peut changer les pneus durant la séance si la pluie commençait à tomber par exemple. On lui répond que c'est impossible.
18h17 : l'excitation grimpe de quelques crans quand on part les moteurs des autos du dernier groupe. Et voilà, il part et il est le 5e de son groupe.
18h21 : tous les yeux sont rivés sur les écrans pour obtenir ses résultats. Petite surprise, il se retrouve au 20e rang après son premier tour. Quelques observateurs qui ne sont pas de son équipe sont inquiets et on lui annonce son temps sur un ton neutre.
18h23 : on découvre ensuite que Tag s'empare du premier rang grâce à son 2e tour. La foule réagit avec une grande joie.
18h23 : dose de positif, Jacques grimpe au troisième rang après son deuxième tour. On lui dit « bon temps » dans ses écouteurs.
18h24 : la fin approche, le stress est palpable dans la foule, parmi les journalistes et au sein de toutes les équipes. Voilà! Jacques obtient le 1er temps et la foule jubile. Les employés de la plupart des équipes semblent ravis pour lui.
18h25 : Jacques ne perd pas de temps et il annonce à son équipe qu'il a éprouvé des problèmes avec sa boîte de vitesses.
18h25 : on le félicite et lui dit : « good job buddy! »
18h26 : très content, Jacques remercie toute son équipe. Il arrive dans la ligne des puits avec le pouce dans les airs.
18h28 : moment chair de poule : Jacques sort de son véhicule numéro 22 et la foule est en extase!
18h28 : il accorde immédiatement une entrevue exclusive à RDS. Jacques précise que c'était mal parti avec les problèmes de vitesse. Il ajoute qu'il est un peu surpris car il pensait avoir le 3e temps au final. Il vante sa voiture.
18h29 : Tagliani s'approche et lui sert une chaleureuse accolade!
18h29 : Jacques fait d'autres entrevues à chaud pour la télévision et il explique ses problèmes mécaniques à un membre de son équipe qui l'assure que le tout sera examiné.
18h31 : la foule crie Go Jacques! Bravo Jacques!
18h32 : le moment est venu de se prêter au jeu de la séance photos devant une trentaine de photographes. On sent la grande satisfaction chez Jacques et il prend des photos avec cinq casquettes différentes pour satisfaire les commanditaires!
18h37 : l'heure du point de presse est arrivée. Il répond aux questions en compagnie de Tagliani, son coéquipier pour la fin de semaine. Les deux pilotes sont très souriants.
On amorce le tout avec une question sur sa première position de tête en série Nationwide.
« S'il y a un endroit que tu veux être rapide, c'est ici à la maison et sur le circuit portant le nom de mon père », déclare Jacques très heureux.
« J'ai obtenu mon meilleur temps sur le dernier tour, ce n'est pas la façon habituelle, mais ça démontre que la voiture roule bien et ça donne confiance pour demain. »
Jacques revient sur son problème de transmission et j'en profite pour lui demande s'il est inquiet pour la course?
« Non, ça allait de mieux en mieux donc ça sera fantastique demain surtout à la fin avec une course de 74 tours! », lance-t-il en éclatant de rire.
« Après le deuxième tour, nous étions en troisième place et je ne pensais pas que j'y arriverais. Je me suis concentré pour ne pas faire d'erreur dont avec la boîte de vitesses et ç'a fonctionné! »
« C'est génial comme feeling! J'ai un coéquipier rapide qui me met de la pression. Quand tu as la voiture la plus rapide, ça te met un peu de pression négative. Je préfère quand tu es un peu moins rapide et que tu dois risquer en attaquant », avoue-t-il.
« Le seul souci pour la course demeure les freins. La voiture est plus lourde cette année et les pneus sont plus tendres donc c'est plus exigeant sur les freins », précise Jacques.
La grande question mécanique. Est-ce qu'on doit changer sa boîte de vitesses et est-ce que ça le dérangerait de partir en fond de grille si c'était le cas.
« Le problème de la boîte de vitesses n'est pas majeur. Ça m'embêterait de devoir la changer et partir en dernière position. C'est très risqué avec toutes les voitures devant et c'est encore plus exigeant pour les freins », indique-t-il.
Et quel est le sentiment de s'élancer à côté de Tagliani, un habitué des circuits ovales, en prévision du redoutable virage Senna?
« Si je me retrouvais à côté d'un pilote spécialiste des ovales, il freinerait plus vite dans le Senna donc c'est correct! En plus, en partant à côté de Tag, si ça brasse dans le Senna ou ailleurs, on pourra se chicaner en Québécois donc c'est bien! », conclut Jacques en riant de bon cœur avec Tagliani.
Un gros merci à l'équipe Penske pour cet accès spécial qui se continue samedi lors de la course.
Villeneuve a bouclé cette superbe journée ensoleillée sur le circuit de façon parfaite pour les nombreux partisans qui s'étaient déplacés.
Son temps le plus rapide de 1:41,800 a soulevé la foule qui avait sans doute l'impression de revivre ses meilleures années à ses débuts en Formule Un au sein de l'écurie Williams.
D'ailleurs, Villeneuve s'est fait demander si c'était la première fois depuis cette époque qu'il était au volant du bolide le plus rapide du peloton.
« Oui, c'est la première fois depuis 1997 avec Williams! Mais la mémoire se rappelle rapidement des beaux moments », s'est-il exclamé en riant lors de la conférence de presse.
C'est le moment de peser sur le frein et d'enfoncer en marche arrière pour revenir sur cette spectaculaire séance de qualifications menant à cette réussite québécoise.
La qualification a pris son envol vers 17h10 avec 48 voitures réparties en huit groupes de six. Grâce à son meilleur temps lors des essais, Villeneuve était au sein du dernier groupe en compagnie des aguerris pilotes Ron Fellows, Owen Kelly, Alex Tagliani, Boris Said et Scott Speed.
17h20 : pendant que les qualifs sont commencées, un membre de son équipe nettoie sa voiture qui est installée à côté de Speed, le dernier à s'élancer.
17h22 : son chef d'équipe Todd Gordon se promène autour de toutes les voitures qui ne sont pas encore en piste.
17h24 : les pilotes, qui ne sont pas sur le point de partir, se font discrets. La plupart patientent encore dans leur roulotte respective.
17h25 : un groupe après l'autre, les voitures sont déplacées sur la ligne d'entrée près du virage Senna afin d'embarquer sur la piste.
17h28 : La très épiée Danica Patrick arrive près de son auto et elle enfile sa cagoule rouge pour protéger sa tête.
17h33 : pendant ce temps, les gars de l'équipe de Jacques se placent à l'ombre afin d'éviter un peu le soleil qui demeure très puissant.
17h35 : on aperçoit Tagliani qui s'amène souriant et il se fait prendre en photo près de la piste.
17h41 : c'est au tour de Patrick Carpentier - qui effectue sa dernière course en carrière - de s'amener.
17h41 : Tag en profite pour jaser avec Gordon, le chef d'équipe de Jacques, et un autre membre de Penske. Les photographes arrivent et prennent des clichés.
17h42 : quelques secondes ensuite, Andrew passe avec son agent Allan Labrosse.
17h43 : Jacques sort de la roulotte avec ses lunettes fumées et il salue quelques personnes en plus de prendre des photos. Il embarque dans l'auto pour quelques secondes avant de sortir avec sa cagoule pour retourner dans la roulotte.
17h44 : le chef d'équipe grimpe alors sur le toit de la roulotte où il surveillera la qualification de son pilote. Un ordinateur se trouve derrière lui pour suivre toutes les données importantes.
17h49 : attentif avec mes écouteurs, les premiers sons émanent de la radio pour un test.
17h50 : immédiatement après, Jacques sort de la roulotte et il semble très confiant.
17h50 : encore plus détendu que Jacques, Boris Said est assis sur l'asphalte en compagnie de deux personnes.
17h56 : Jacques discute avec Scott Speed, un ancien de la Formule Un, et ils semblent parler de la piste et des réactions des voitures NASCAR.
17h57 : on avance finalement la voiture de Jacques dans la ligne près de l'entrée en piste.
18h00 : Jacques enfile ses oreillettes, sa cagoule et son casque. Il installe ensuite son collet de protection et embarque dans l'auto.
18h05 : Jacques demande qui possède le meilleur temps jusqu'à maintenant et on lui répond que c'est Jason Leffler.
18h06 : on lui demande quand il préfère qu'on lui annonce son temps et Jacques répond dès la fin de chacun de ses tours.
18h07 : Jacques s'assure de vérifier le volume avec son équipe.
18h07 : l'avant-dernier groupe embarque enfin sur la piste et on sent l'excitation dans la foule.
18h08 : c'est le moment d'avancer son auto près de l'entrée et on attache la grille protectrice en tissu à sa gauche. Jacques demande aussi une bouteille d'eau et on lui apporte.
18h09 : durant ce temps, RDS effectue une entrevue avec Tag qui est posté deux voitures devant lui.
18h10 : question d'être bien informé, Jacques redemande qui a le meilleur temps et on lui précise que c'est encore Leffler.
18h12 : la caméra de RDS s'approche de Jacques et prend des images intimes de sa concentration.
18h15 : Jacques ne semble pas du tout nerveux et il demande à son équipe si on peut changer les pneus durant la séance si la pluie commençait à tomber par exemple. On lui répond que c'est impossible.
18h17 : l'excitation grimpe de quelques crans quand on part les moteurs des autos du dernier groupe. Et voilà, il part et il est le 5e de son groupe.
18h21 : tous les yeux sont rivés sur les écrans pour obtenir ses résultats. Petite surprise, il se retrouve au 20e rang après son premier tour. Quelques observateurs qui ne sont pas de son équipe sont inquiets et on lui annonce son temps sur un ton neutre.
18h23 : on découvre ensuite que Tag s'empare du premier rang grâce à son 2e tour. La foule réagit avec une grande joie.
18h23 : dose de positif, Jacques grimpe au troisième rang après son deuxième tour. On lui dit « bon temps » dans ses écouteurs.
18h24 : la fin approche, le stress est palpable dans la foule, parmi les journalistes et au sein de toutes les équipes. Voilà! Jacques obtient le 1er temps et la foule jubile. Les employés de la plupart des équipes semblent ravis pour lui.
18h25 : Jacques ne perd pas de temps et il annonce à son équipe qu'il a éprouvé des problèmes avec sa boîte de vitesses.
18h25 : on le félicite et lui dit : « good job buddy! »
18h26 : très content, Jacques remercie toute son équipe. Il arrive dans la ligne des puits avec le pouce dans les airs.
18h28 : moment chair de poule : Jacques sort de son véhicule numéro 22 et la foule est en extase!
18h28 : il accorde immédiatement une entrevue exclusive à RDS. Jacques précise que c'était mal parti avec les problèmes de vitesse. Il ajoute qu'il est un peu surpris car il pensait avoir le 3e temps au final. Il vante sa voiture.
18h29 : Tagliani s'approche et lui sert une chaleureuse accolade!
18h29 : Jacques fait d'autres entrevues à chaud pour la télévision et il explique ses problèmes mécaniques à un membre de son équipe qui l'assure que le tout sera examiné.
18h31 : la foule crie Go Jacques! Bravo Jacques!
18h32 : le moment est venu de se prêter au jeu de la séance photos devant une trentaine de photographes. On sent la grande satisfaction chez Jacques et il prend des photos avec cinq casquettes différentes pour satisfaire les commanditaires!
18h37 : l'heure du point de presse est arrivée. Il répond aux questions en compagnie de Tagliani, son coéquipier pour la fin de semaine. Les deux pilotes sont très souriants.
On amorce le tout avec une question sur sa première position de tête en série Nationwide.
« S'il y a un endroit que tu veux être rapide, c'est ici à la maison et sur le circuit portant le nom de mon père », déclare Jacques très heureux.
« J'ai obtenu mon meilleur temps sur le dernier tour, ce n'est pas la façon habituelle, mais ça démontre que la voiture roule bien et ça donne confiance pour demain. »
Jacques revient sur son problème de transmission et j'en profite pour lui demande s'il est inquiet pour la course?
« Non, ça allait de mieux en mieux donc ça sera fantastique demain surtout à la fin avec une course de 74 tours! », lance-t-il en éclatant de rire.
« Après le deuxième tour, nous étions en troisième place et je ne pensais pas que j'y arriverais. Je me suis concentré pour ne pas faire d'erreur dont avec la boîte de vitesses et ç'a fonctionné! »
« C'est génial comme feeling! J'ai un coéquipier rapide qui me met de la pression. Quand tu as la voiture la plus rapide, ça te met un peu de pression négative. Je préfère quand tu es un peu moins rapide et que tu dois risquer en attaquant », avoue-t-il.
« Le seul souci pour la course demeure les freins. La voiture est plus lourde cette année et les pneus sont plus tendres donc c'est plus exigeant sur les freins », précise Jacques.
La grande question mécanique. Est-ce qu'on doit changer sa boîte de vitesses et est-ce que ça le dérangerait de partir en fond de grille si c'était le cas.
« Le problème de la boîte de vitesses n'est pas majeur. Ça m'embêterait de devoir la changer et partir en dernière position. C'est très risqué avec toutes les voitures devant et c'est encore plus exigeant pour les freins », indique-t-il.
Et quel est le sentiment de s'élancer à côté de Tagliani, un habitué des circuits ovales, en prévision du redoutable virage Senna?
« Si je me retrouvais à côté d'un pilote spécialiste des ovales, il freinerait plus vite dans le Senna donc c'est correct! En plus, en partant à côté de Tag, si ça brasse dans le Senna ou ailleurs, on pourra se chicaner en Québécois donc c'est bien! », conclut Jacques en riant de bon cœur avec Tagliani.
Un gros merci à l'équipe Penske pour cet accès spécial qui se continue samedi lors de la course.