De plus en plus de pression sur Mosley
Course jeudi, 29 mai 2008. 16:02 samedi, 14 déc. 2024. 21:45
Le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Max Mosley, impliqué dans un scandale sexuel, s'est vu demander de démissionner par plusieurs fédérations nationales importantes, dont la Fédération française du sport automobile (FFSA), jeudi.
"Nous croyons fermement que la seule manière respectable pour la FIA et pour vous-même (de sortir de cette affaire) est d'assurer une transition en bon ordre en démissionnant", ont écrit à Max Mosley dans une lettre commune les fédérations automobiles américaine (AAA et AATA), autrichienne (OEMTC), belge (TCB), brésilienne (CCB), canadienne (CAA), danoise (FDM), finlandaise (AL), française (FFA), allemande (ADAC), hongroise (MAK), indienne (FIAA), israélienne (MEMSI), japonaise (JAF), espagnole (RACC et RACE), suédoise (M), suisse (TCS) ou néerlandaise (KNAC).
"La FIA est dans une situation critique. Son image, sa réputation et sa crédibilité ont été sévèrement érodées, ajoutent les fédérations. Chaque jour supplémentaire dans cette situation augmentera les dommages. Il n'y a pas moyen de faire marche arrière."
Une assemblée générale extraordinaire de la FIA va se réunir mardi à Paris pour décider du sort de son président, dont le mandat prend fin normalement en novembre 2009.
Les fédérations nationales regrettent également le refus d'un compromis par Max Mosley, selon lequel il aurait promis de démissionner en novembre prochain contre un vote de confiance de l'assemblée générale mardi.
"Nous regrettons profondément votre refus d'accepter la proposition des membres du Conseil mondial de l'automobile, de la mobilité et du tourisme (le WCAMT, une branche de la FIA) d'un accord selon lequel vous auriez démissionné lors de l'assemblée générale de novembre prochain. C'était un effort constructif pour faciliter une transition en douceur et trouver une solution à la présente crise", ajoute la lettre.
"A la place, votre intention de rester jusqu'au terme de votre mandat en 2009 malgré les sévères dommages causés à la FIA pourrait signifier que vous placez des considérations personnelles avant les intérêts de la FIA et de ses membres", attaquent encore les fédérations.
Selon le site internet spécialisé autosport.com, Max Mosley, qui a affirmé à plusieurs reprises sa volonté de rester en poste, a une nouvelle fois refusé de démissionner malgré cette lettre commune des fédérations nationales.
"Comme je l'ai dit dans mes précédentes lettres, les communications que j'ai reçues des présidents de fédérations étaient dans leur grande majorité en ma faveur, a ainsi répondu le président de la FIA. Par conséquent, je n'avais pas d'autre choix que de soumettre la question aux membres de la FIA dans leur ensemble. Je ne pouvais pas ignorer l'avis de la majorité et simplement démissionner."
"Nous croyons fermement que la seule manière respectable pour la FIA et pour vous-même (de sortir de cette affaire) est d'assurer une transition en bon ordre en démissionnant", ont écrit à Max Mosley dans une lettre commune les fédérations automobiles américaine (AAA et AATA), autrichienne (OEMTC), belge (TCB), brésilienne (CCB), canadienne (CAA), danoise (FDM), finlandaise (AL), française (FFA), allemande (ADAC), hongroise (MAK), indienne (FIAA), israélienne (MEMSI), japonaise (JAF), espagnole (RACC et RACE), suédoise (M), suisse (TCS) ou néerlandaise (KNAC).
"La FIA est dans une situation critique. Son image, sa réputation et sa crédibilité ont été sévèrement érodées, ajoutent les fédérations. Chaque jour supplémentaire dans cette situation augmentera les dommages. Il n'y a pas moyen de faire marche arrière."
Une assemblée générale extraordinaire de la FIA va se réunir mardi à Paris pour décider du sort de son président, dont le mandat prend fin normalement en novembre 2009.
Les fédérations nationales regrettent également le refus d'un compromis par Max Mosley, selon lequel il aurait promis de démissionner en novembre prochain contre un vote de confiance de l'assemblée générale mardi.
"Nous regrettons profondément votre refus d'accepter la proposition des membres du Conseil mondial de l'automobile, de la mobilité et du tourisme (le WCAMT, une branche de la FIA) d'un accord selon lequel vous auriez démissionné lors de l'assemblée générale de novembre prochain. C'était un effort constructif pour faciliter une transition en douceur et trouver une solution à la présente crise", ajoute la lettre.
"A la place, votre intention de rester jusqu'au terme de votre mandat en 2009 malgré les sévères dommages causés à la FIA pourrait signifier que vous placez des considérations personnelles avant les intérêts de la FIA et de ses membres", attaquent encore les fédérations.
Selon le site internet spécialisé autosport.com, Max Mosley, qui a affirmé à plusieurs reprises sa volonté de rester en poste, a une nouvelle fois refusé de démissionner malgré cette lettre commune des fédérations nationales.
"Comme je l'ai dit dans mes précédentes lettres, les communications que j'ai reçues des présidents de fédérations étaient dans leur grande majorité en ma faveur, a ainsi répondu le président de la FIA. Par conséquent, je n'avais pas d'autre choix que de soumettre la question aux membres de la FIA dans leur ensemble. Je ne pouvais pas ignorer l'avis de la majorité et simplement démissionner."