Décès de Jean-Marie Balestre
Course vendredi, 28 mars 2008. 16:11 samedi, 14 déc. 2024. 02:48
PARIS - L'ancien président de la Fédération internationale du sport automobile (FISA) Jean-Marie Balestre, qui avait régné avec une main de fer pendant 13 ans, est mort à l'âge de 87 ans, affirme le journal "L'Equipe" sur son site internet.
Président de la FISA de 1978 à 1985 puis de la FIA jusqu'en 1991, Balestre est mort jeudi, selon L'Equipe.
En 1991, le Français avait été battu par Max Mosley lors des élections pour la présidence de la FIA mais avait gardé la présidence de la Fédération Française du Sport Automobile jusqu'en 1996, après avoir participé à sa création en 1952.
Balestre avait fondé la FIA en 1978 et l'avait dirigée jusqu'à sa défaite face à Mosley. Lors des dernières années de son règne, il avait été beaucoup critiqué pour ses abus de pouvoir et ses méthodes qualifiées de dictatoriales.
L'ancien champion du monde de Formule 1 Ayrton Senna s'était aussi opposé à lui. Le Brésilien avait perdu le titre mondial en 1989 après avoir été disqualifié lors du Grand Prix du Japon et avait critiqué la FISA en affirmant que le championnat avait été manipulé pour favoriser le Français Alain Prost.
Balestre avait suspendu Senna pour six mois et lui avait infligé une amende de 100 000 $. Le pilote avait également été privé de super licence pour piloter en F1 jusqu'à ce qu'il présente ses excuses pour ses remarques.
A la tête de la FIA, de la FISA et de la fédération française, Balestre se comportait en monarque absolu et tous les acteurs du monde automobile étaient pour lui des cibles potentielles. La plupart de ses critiques osaient d'ailleurs rarement s'attaquer à lui publiquement.
Avant sa carrière de président, Balestre avait été journaliste et avait créé l'Auto-Journal au côté de Robert Hersant, propriétaire du Figaro.
Président de la FISA de 1978 à 1985 puis de la FIA jusqu'en 1991, Balestre est mort jeudi, selon L'Equipe.
En 1991, le Français avait été battu par Max Mosley lors des élections pour la présidence de la FIA mais avait gardé la présidence de la Fédération Française du Sport Automobile jusqu'en 1996, après avoir participé à sa création en 1952.
Balestre avait fondé la FIA en 1978 et l'avait dirigée jusqu'à sa défaite face à Mosley. Lors des dernières années de son règne, il avait été beaucoup critiqué pour ses abus de pouvoir et ses méthodes qualifiées de dictatoriales.
L'ancien champion du monde de Formule 1 Ayrton Senna s'était aussi opposé à lui. Le Brésilien avait perdu le titre mondial en 1989 après avoir été disqualifié lors du Grand Prix du Japon et avait critiqué la FISA en affirmant que le championnat avait été manipulé pour favoriser le Français Alain Prost.
Balestre avait suspendu Senna pour six mois et lui avait infligé une amende de 100 000 $. Le pilote avait également été privé de super licence pour piloter en F1 jusqu'à ce qu'il présente ses excuses pour ses remarques.
A la tête de la FIA, de la FISA et de la fédération française, Balestre se comportait en monarque absolu et tous les acteurs du monde automobile étaient pour lui des cibles potentielles. La plupart de ses critiques osaient d'ailleurs rarement s'attaquer à lui publiquement.
Avant sa carrière de président, Balestre avait été journaliste et avait créé l'Auto-Journal au côté de Robert Hersant, propriétaire du Figaro.