Dumontier peut dire mission accomplie
Course dimanche, 13 juin 2010. 18:17 dimanche, 15 déc. 2024. 04:34
MONTRÉAL - Quand il a accepté le défi d'organiser le Grand Prix du Canada l'automne dernier, François Dumontier était conscient qu'il s'agissait d'un pari risqué. Dimanche, à l'issue de la course qui a couronné Lewis Hamilton, le président du Groupe de course Octane avait l'air d'un homme comblé.
"J'ai couru après et je suis content de l'avoir fait, a confié Dumontier, en parlant de son désir de devenir le promoteur de l'événement aussitôt que le retour du Grand Prix à Montréal a été confirmé.
"Ça représentait un risque car, au moment de la mise en vente des billets, nous ne savions pas si les gens allaient être de retour ou le bouder après qu'on les ait privés de la course pendant un an."
Ses craintes se sont rapidement dissipées et les amateurs étaient effectivement au rendez-vous ce week-end sur le circuit Gilles-Villeneuve. L'événement a été présenté à guichets fermés et plus de 300 000 spectateurs - dont au moins 110 000 pour la course - ont défilé sur l'île Notre-Dame en fin de semaine.
"Je suis très, très fier, a ajouté Dumontier. Les six derniers mois ont été très occupés. Je dis souvent que nous avons accompli un petit miracle car, par expérience, je sais qu'un an n'est jamais de trop pour organiser un Grand Prix."
Dumontier était vraiment l'homme de la situation pour organiser un événement de cet ampleur à six mois d'avis. Principal collaborateur du promoteur précédent, Normand Legault, il savait dans quelle aventure il se lançait. Et il peut dire mission accomplie.
"Je ne pourrais être plus heureux. La foule a été au rendez-vous et heureuse. Il a fait beau alors que les prévisions n'étaient pas très bonnes pour la course."
Après une absence d'un an, provoquée par un désaccord financier entre Legault et le grand patron de la F1 Bernie Ecclestone, l'engouement pour la F1 ne s'est pas démenti. Même les acteurs du spectacle ont apprécié de renouer avec Montréal, selon Dumontier.
"Tous les gens des écuries ont dit, qu'en 2009, Montréal leur avait manqué. Et honnêtement, je crois que c'est sincère, il n'y a pas de frime là-dedans."
Dumontier a d'ailleurs noté que les équipes ont démontré une belle ouverture en rendant disponible 21 des 24 pilotes pour une séance d'autographes lors de la journée portes ouvertes, jeudi, et que neuf pilotes et la majorité des dirigeants d'équipe étaient présents à une grande soirée, dont les profits sont versés à des oeuvres caritatives.
Avec encore quatre ans à son contrat pour organiser la course, Dumontier n'entend pas dormir sur ses lauriers.
"J'ai pris l'engagement quand nous avons signé l'entente de faire les choses simples cette année. Mais mon objectif c'est de toujours s'améliorer, d'améliorer l'expérience des spectateurs sur le site. On va se pencher sur ça dans les prochaines semaines."
"J'ai couru après et je suis content de l'avoir fait, a confié Dumontier, en parlant de son désir de devenir le promoteur de l'événement aussitôt que le retour du Grand Prix à Montréal a été confirmé.
"Ça représentait un risque car, au moment de la mise en vente des billets, nous ne savions pas si les gens allaient être de retour ou le bouder après qu'on les ait privés de la course pendant un an."
Ses craintes se sont rapidement dissipées et les amateurs étaient effectivement au rendez-vous ce week-end sur le circuit Gilles-Villeneuve. L'événement a été présenté à guichets fermés et plus de 300 000 spectateurs - dont au moins 110 000 pour la course - ont défilé sur l'île Notre-Dame en fin de semaine.
"Je suis très, très fier, a ajouté Dumontier. Les six derniers mois ont été très occupés. Je dis souvent que nous avons accompli un petit miracle car, par expérience, je sais qu'un an n'est jamais de trop pour organiser un Grand Prix."
Dumontier était vraiment l'homme de la situation pour organiser un événement de cet ampleur à six mois d'avis. Principal collaborateur du promoteur précédent, Normand Legault, il savait dans quelle aventure il se lançait. Et il peut dire mission accomplie.
"Je ne pourrais être plus heureux. La foule a été au rendez-vous et heureuse. Il a fait beau alors que les prévisions n'étaient pas très bonnes pour la course."
Après une absence d'un an, provoquée par un désaccord financier entre Legault et le grand patron de la F1 Bernie Ecclestone, l'engouement pour la F1 ne s'est pas démenti. Même les acteurs du spectacle ont apprécié de renouer avec Montréal, selon Dumontier.
"Tous les gens des écuries ont dit, qu'en 2009, Montréal leur avait manqué. Et honnêtement, je crois que c'est sincère, il n'y a pas de frime là-dedans."
Dumontier a d'ailleurs noté que les équipes ont démontré une belle ouverture en rendant disponible 21 des 24 pilotes pour une séance d'autographes lors de la journée portes ouvertes, jeudi, et que neuf pilotes et la majorité des dirigeants d'équipe étaient présents à une grande soirée, dont les profits sont versés à des oeuvres caritatives.
Avec encore quatre ans à son contrat pour organiser la course, Dumontier n'entend pas dormir sur ses lauriers.
"J'ai pris l'engagement quand nous avons signé l'entente de faire les choses simples cette année. Mais mon objectif c'est de toujours s'améliorer, d'améliorer l'expérience des spectateurs sur le site. On va se pencher sur ça dans les prochaines semaines."