Ecclestone rejette l'ultimatum du BRDC
Course vendredi, 1 oct. 2004. 12:03 vendredi, 13 déc. 2024. 22:48
LONDRES (AP) - Le grand patron de la Formule 1 Bernie Ecclestone affirme qu'il a rejeté la proposition "d'accepter ou d'abandonner" afin d'assurer la survie du Grand Prix de Grande-Bretagne, qui prive le pays d'une épreuve de Formule 1 pour la première fois en 54 ans.
Le Grand Prix de Grande-Bretagne a été rayé du calendrier provisoire 2005, jeudi, lorsque les propriétaires du circuit de Silvestone n'ont pu satisfaire les exigences financières d'Ecclestone.
Le British Racing Drivers Club (BRDC) offrait 6 millions $ US pour présenter la course, considérée comme un "joyau de la couronne" au calendrier sportif britannique, alors que Ecclestone en réclamait 9 millions $.
"Le BRDC est venu me trouver avec une lettre proposant d'accepter son offre ou d'abandonner, a précisé Ecclestone. Ils auraient dû savoir qu'en me disant cela, ils s'exposaient à perdre leur Grand Prix."
Silverstone, construit sur un terrain d'aviation du centre de l'Angleterre, fut le site du premier Grand Prix de l'ère moderne en 1950. Silverstone a présenté la course à 38 reprises, dont au cours des 18 dernières années. Auparavant, l'épreuve alternait entre Brands Hatch et Aintree.
"Je trouve regrettable la disparition du Grand Prix de Grande-Bretagne mais il s'agit d'une question d'affaires et je dois être équitable envers tout le monde, et non seulement pour Silverstone", a mentionné Ecclestone.
Ecclestone a ajouté qu'il doute qu'on puisse trouver une solution avant la réunion du conseil mondial de la FIA, le 13 octobre. Le Grand Prix de France est également menacé de disparaître.
Ecclestone projette de présenter une liste de 17 courses en vue de la prochaine saison, incluant la présentation du Grand Prix de Turquie pour la première fois.
Sept écuries de F1 sont actuellement installées en Grande-Bretagne. Le Grand Prix de Grande-Bretagne génère des retombées économiques de 30 millions livres (68,1 millions $ Can) dans l'économie locale.
L'ex-champion du monde Nigel Mansell a dit qu'il s'agissait d'une décision "ignoble".
"C'est une perte indéniable non seulement pour la Grande-Bretagne, mais pour la Formule 1 en général, a commenté Mansell. Je ne peux pas imaginer la Formule 1 sans Grand-Prix de Grande-Bretagne. Mais si la course devait être retirée, je serais dégoûté."
Le Grand Prix de Grande-Bretagne a été rayé du calendrier provisoire 2005, jeudi, lorsque les propriétaires du circuit de Silvestone n'ont pu satisfaire les exigences financières d'Ecclestone.
Le British Racing Drivers Club (BRDC) offrait 6 millions $ US pour présenter la course, considérée comme un "joyau de la couronne" au calendrier sportif britannique, alors que Ecclestone en réclamait 9 millions $.
"Le BRDC est venu me trouver avec une lettre proposant d'accepter son offre ou d'abandonner, a précisé Ecclestone. Ils auraient dû savoir qu'en me disant cela, ils s'exposaient à perdre leur Grand Prix."
Silverstone, construit sur un terrain d'aviation du centre de l'Angleterre, fut le site du premier Grand Prix de l'ère moderne en 1950. Silverstone a présenté la course à 38 reprises, dont au cours des 18 dernières années. Auparavant, l'épreuve alternait entre Brands Hatch et Aintree.
"Je trouve regrettable la disparition du Grand Prix de Grande-Bretagne mais il s'agit d'une question d'affaires et je dois être équitable envers tout le monde, et non seulement pour Silverstone", a mentionné Ecclestone.
Ecclestone a ajouté qu'il doute qu'on puisse trouver une solution avant la réunion du conseil mondial de la FIA, le 13 octobre. Le Grand Prix de France est également menacé de disparaître.
Ecclestone projette de présenter une liste de 17 courses en vue de la prochaine saison, incluant la présentation du Grand Prix de Turquie pour la première fois.
Sept écuries de F1 sont actuellement installées en Grande-Bretagne. Le Grand Prix de Grande-Bretagne génère des retombées économiques de 30 millions livres (68,1 millions $ Can) dans l'économie locale.
L'ex-champion du monde Nigel Mansell a dit qu'il s'agissait d'une décision "ignoble".
"C'est une perte indéniable non seulement pour la Grande-Bretagne, mais pour la Formule 1 en général, a commenté Mansell. Je ne peux pas imaginer la Formule 1 sans Grand-Prix de Grande-Bretagne. Mais si la course devait être retirée, je serais dégoûté."