Ecclestone soupçonné de corruption
Course vendredi, 15 avr. 2011. 16:33 jeudi, 12 déc. 2024. 00:31
BERLIN - Le grand argentier de la Formule 1 Bernie Ecclestone est soupçonné d'être impliqué dans une affaire de corruption en Allemagne sur laquelle le parquet de Munich (sud) enquête, affirme le quotidien Süddeutsche Zeitung (SZ) à paraître samedi.
Bernie Ecclestone, 80 ans, est soupçonné de complicité d'abus de confiance et s'est rendu le 6 avril à Munich pour être entendu par les enquêteurs, écrit le journal. Comme il s'est montré très coopératif, le parquet a renoncé à un mandat d'arrêt, ajoute le quotidien.
Il aurait nié tout lien avec des pots-de-vin versés à Gerhard Gribkowsky, ex-dirigeant de la banque publique régionale bavaroise BayernLB, dont le parquet de Munich avait annoncé en janvier l'arrestation sur des soupçons de corruption, abus de confiance et fraude fiscale, dans le cadre de la vente de parts dans la Formule 1.
M. Ecclestone ou sa holding Bambino pourraient être impliqués dans plusieurs transactions suspectes aux yeux des enquêteurs, écrit le SZ.
M. Gribkowsky, ancien dirigeant du secteur gestion à risques de BayernLB, était responsable de la vente bouclée en 2006 des lucratifs droits commerciaux de la Formule 1 au gestionnaire de fonds britannique CVC.
Selon le parquet de Munich, M. Gribkowsky a reçu au total "50 millions de dollars (38 millions d'euros) camouflés dans deux contrats de conseil, qui ont été payés à des sociétés créées par l'accusé en Autriche".
La vente de cette holding qui gérait les énormes revenus tirés des Grands Prix de F1 avait été effectuée sans que les parts dans la Formule 1 ne soient évaluées au préalable. Elles pourraient donc avoir été vendues à un prix moins élevé que ce qu'elles valaient en réalité.
M. Gribkowsky a placé les 50 millions de dollars, qui, selon la presse, ont été virés depuis des comptes à l'île Maurice et aux Caraïbes, dans une institution spécialement créée en Autriche pour gérer sa fortune, sans les déclarer en Allemagne.
Selon le Süddeutsche Zeitung de samedi, le parquet de Munich soupçonne que l'argent, tout ou partie, versé à Gribkowsky pourrait venir de M. Ecclestone.
Celui-ci a proposé de lui-même mi-mars de coopérer à l'enquête "en tant que témoin", mais le parquet l'a entendu en tant que suspect, écrit le SZ.
Bernie Ecclestone, 80 ans, est soupçonné de complicité d'abus de confiance et s'est rendu le 6 avril à Munich pour être entendu par les enquêteurs, écrit le journal. Comme il s'est montré très coopératif, le parquet a renoncé à un mandat d'arrêt, ajoute le quotidien.
Il aurait nié tout lien avec des pots-de-vin versés à Gerhard Gribkowsky, ex-dirigeant de la banque publique régionale bavaroise BayernLB, dont le parquet de Munich avait annoncé en janvier l'arrestation sur des soupçons de corruption, abus de confiance et fraude fiscale, dans le cadre de la vente de parts dans la Formule 1.
M. Ecclestone ou sa holding Bambino pourraient être impliqués dans plusieurs transactions suspectes aux yeux des enquêteurs, écrit le SZ.
M. Gribkowsky, ancien dirigeant du secteur gestion à risques de BayernLB, était responsable de la vente bouclée en 2006 des lucratifs droits commerciaux de la Formule 1 au gestionnaire de fonds britannique CVC.
Selon le parquet de Munich, M. Gribkowsky a reçu au total "50 millions de dollars (38 millions d'euros) camouflés dans deux contrats de conseil, qui ont été payés à des sociétés créées par l'accusé en Autriche".
La vente de cette holding qui gérait les énormes revenus tirés des Grands Prix de F1 avait été effectuée sans que les parts dans la Formule 1 ne soient évaluées au préalable. Elles pourraient donc avoir été vendues à un prix moins élevé que ce qu'elles valaient en réalité.
M. Gribkowsky a placé les 50 millions de dollars, qui, selon la presse, ont été virés depuis des comptes à l'île Maurice et aux Caraïbes, dans une institution spécialement créée en Autriche pour gérer sa fortune, sans les déclarer en Allemagne.
Selon le Süddeutsche Zeitung de samedi, le parquet de Munich soupçonne que l'argent, tout ou partie, versé à Gribkowsky pourrait venir de M. Ecclestone.
Celui-ci a proposé de lui-même mi-mars de coopérer à l'enquête "en tant que témoin", mais le parquet l'a entendu en tant que suspect, écrit le SZ.