F1 : Bal des débutants en Belgique
Course jeudi, 27 août 2009. 14:39 mercredi, 11 déc. 2024. 20:45
SPA - Le Grand Prix de Belgique, dimanche à Spa-Francorchamps, s'apparentera à un bal des débutants pour quatre pilotes, Alguersuari, Grosjean, Badoer et Buemi, qui y vivront ou revivront leur première expérience de course en Formule 1 sur ce circuit mythique.
Quatre pilotes et autant de trajectoires pour arriver dans la discipline-reine du sport automobile. Un monde sépare le cadet, l'Espagnol Jaime Alguersuari qui, à 19 ans et 125 jours, a établi à Budapest un nouveau record de précocité en F1, de l'aîné, l'Italien Luca Badoer, qui y est revenu à 38 ans le week-end dernier.
Le premier a pris en Hongrie la place de Sébastien Bourdais chez Toro Rosso, à la surprise générale. Si l'éviction du Français semblait acquise, l'identité de son remplaçant, au palmarès limité, l'était bien moins. Alguersuari, issu de la Formule Renault, semblait manquer d'expérience.
"Dix-neuf pilotes courent et moi je teste", confirme l'Ibère, qui dit rouler en 2009 pour "apprendre et connaître sa voiture", en vue d'une saison 2010 où il devra être au niveau. D'ici là, Alguersuari essayera d'"arriver en Q2" et "peut-être un jour de marquer un point".
"Pas si mal"
Rien à voir avec Luca Badoer qui, lui, doit faire des miracles à Spa s'il veut poursuivre l'aventure avec Ferrari. Au GP d'Europe, l'Italien, remplaçant au pied levé de Felipe Massa, gravement blessé à Budapest, avait multiplié les bourdes pour terminer dernier classé.
"Il y avait trois choses très difficiles à Valence: c'était un nouveau tracé, neuf et citadin, je n'avais pas conduis (de F1) depuis dix mois, et je n'avais pas roulé (en F1, toujours) depuis dix ans", énumère le vétéran du plateau.
"Mais au final, mon meilleur tour était 8/10e plus lent que celui de Kimi (Räikkönen, son coéquipier) et en moyenne, j'ai tourné 2,5/10e moins vite que lui au tour, ce qui n'était pas si mal", relativise-t-il.
Une performance honorable mais absolument pas suffisante, que le recordman du nombre de GP disputés sans marquer de points, 50 à ce jour, devra améliorer dimanche s'il veut poursuivre l'expérience chez Ferrari. Car la Scuderia ne tolérera pas une deuxième pantalonnade.
"Un monument"
Arrivé en F1 à Valence, à l'instar de Badoer, Romain Grosjean, lui, dispose encore d'un certain nombre de jokers. Venu du GP2, où il était en lutte pour le titre quand Renault l'a débauché, le Français a réalisé une fin de course pleine de promesses après un départ compliqué.
Spa-Francorchamps, qu'il a connu en GP2, pourrait lui donner l'occasion de briller. "Je n'ai eu qu'un GP la semaine dernière et nous voici déjà à Spa, qui est un monument de la course automobile. Je ferai de mon mieux et essayerai d'apprendre beaucoup. On verra à la fin", estime, prudent, Grosjean, 23 ans.
"Mais chaque situation est différente, remarque-t-il. Il est difficile de comparer la mienne avec celle d'un autre." La qualité de la monture et de l'équipe influe, il est vrai, largement sur les performances des pilotes.
Sébastien Buemi, seul "rookie" en début de saison, qui contemple à présent la F1 du haut de ses onze GP, peut en témoigner. Après de bonnes premières courses, le Suisse de 20 ans connaît une longue période de vaches maigres au volant d'une Toro Rosso décevante.
Alors débutant ou pas, peu lui importe. "Quand vous être dans votre voiture, vous ne réfléchissez pas à qui est le plus jeune ou qui est le plus vieux !", affirme Buemi, malgré tout "impatient" de rouler à Spa.
Quatre pilotes et autant de trajectoires pour arriver dans la discipline-reine du sport automobile. Un monde sépare le cadet, l'Espagnol Jaime Alguersuari qui, à 19 ans et 125 jours, a établi à Budapest un nouveau record de précocité en F1, de l'aîné, l'Italien Luca Badoer, qui y est revenu à 38 ans le week-end dernier.
Le premier a pris en Hongrie la place de Sébastien Bourdais chez Toro Rosso, à la surprise générale. Si l'éviction du Français semblait acquise, l'identité de son remplaçant, au palmarès limité, l'était bien moins. Alguersuari, issu de la Formule Renault, semblait manquer d'expérience.
"Dix-neuf pilotes courent et moi je teste", confirme l'Ibère, qui dit rouler en 2009 pour "apprendre et connaître sa voiture", en vue d'une saison 2010 où il devra être au niveau. D'ici là, Alguersuari essayera d'"arriver en Q2" et "peut-être un jour de marquer un point".
"Pas si mal"
Rien à voir avec Luca Badoer qui, lui, doit faire des miracles à Spa s'il veut poursuivre l'aventure avec Ferrari. Au GP d'Europe, l'Italien, remplaçant au pied levé de Felipe Massa, gravement blessé à Budapest, avait multiplié les bourdes pour terminer dernier classé.
"Il y avait trois choses très difficiles à Valence: c'était un nouveau tracé, neuf et citadin, je n'avais pas conduis (de F1) depuis dix mois, et je n'avais pas roulé (en F1, toujours) depuis dix ans", énumère le vétéran du plateau.
"Mais au final, mon meilleur tour était 8/10e plus lent que celui de Kimi (Räikkönen, son coéquipier) et en moyenne, j'ai tourné 2,5/10e moins vite que lui au tour, ce qui n'était pas si mal", relativise-t-il.
Une performance honorable mais absolument pas suffisante, que le recordman du nombre de GP disputés sans marquer de points, 50 à ce jour, devra améliorer dimanche s'il veut poursuivre l'expérience chez Ferrari. Car la Scuderia ne tolérera pas une deuxième pantalonnade.
"Un monument"
Arrivé en F1 à Valence, à l'instar de Badoer, Romain Grosjean, lui, dispose encore d'un certain nombre de jokers. Venu du GP2, où il était en lutte pour le titre quand Renault l'a débauché, le Français a réalisé une fin de course pleine de promesses après un départ compliqué.
Spa-Francorchamps, qu'il a connu en GP2, pourrait lui donner l'occasion de briller. "Je n'ai eu qu'un GP la semaine dernière et nous voici déjà à Spa, qui est un monument de la course automobile. Je ferai de mon mieux et essayerai d'apprendre beaucoup. On verra à la fin", estime, prudent, Grosjean, 23 ans.
"Mais chaque situation est différente, remarque-t-il. Il est difficile de comparer la mienne avec celle d'un autre." La qualité de la monture et de l'équipe influe, il est vrai, largement sur les performances des pilotes.
Sébastien Buemi, seul "rookie" en début de saison, qui contemple à présent la F1 du haut de ses onze GP, peut en témoigner. Après de bonnes premières courses, le Suisse de 20 ans connaît une longue période de vaches maigres au volant d'une Toro Rosso décevante.
Alors débutant ou pas, peu lui importe. "Quand vous être dans votre voiture, vous ne réfléchissez pas à qui est le plus jeune ou qui est le plus vieux !", affirme Buemi, malgré tout "impatient" de rouler à Spa.