F1: Il y aura un GP de Bahreïn en 2011
Course vendredi, 3 juin 2011. 09:33 dimanche, 15 déc. 2024. 10:39
PARIS - Le Grand Prix de Formule 1 de Bahreïn, reporté en février en raison de troubles politiques dans le pays, a été réintroduit dans le calendrier 2011 et se disputera le 30 octobre, à la place de celui d'Inde, ont indiqué vendredi les organisateurs, joints par l'AFP.
"C'est une très bonne nouvelle pour Barheïn, en tant que pays nous avons traversé une période très difficile et la stabilité est de retour", a déclaré vendredi Zayed R. Alzayani, responsable du Circuit international de Bahreïn, dans un communiqué.
Interrogé par téléphone par l'AFP, il a ensuite précisé que les nouvelles dates pour l'évènement seraient du 28 au 30 octobre, les premiers essais libres se tenant le vendredi (28) et la course le dimanche (30).
La décision, prise "à l'unanimité" lors d'un Conseil mondial de l'automobile, une entité décisionnaire de la Fédération internationale, vendredi à Barcelone, induit un déplacement de la course indienne, "qui deviendra le dernière manche du Championnat", a fait savoir la FIA par communiqué, sans plus de précision.
La date pressentie du 11 décembre a déjà provoqué un fort mécontentement des écuries, le patron de Mercedes GP, Ross Brawn, la qualifiant notamment de "totalement inacceptable", car elle oblige ses salariés à enchaîner les saisons 2011 et 2012 sans prendre de vacances.
Initialement prévu le 13 mars, le GP de Bahreïn avait été annulé fin février en raison de manifestations populaires contre le pouvoir en place.
Sept personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées par les forces de sécurité bahreïnies au plus fort du mouvement, au terme duquel des centaines d'opposants ont été arrêtés, selon l'opposition, qui demandait, à l'instar des protestataires tunisiens et en égyptiens, des réformes politiques et sociales.
"Réconciliation"
Le royaume de Bahreïn avait alors renoncé à organiser son GP national qui, le 13 mars sur le circuit de Sakhir, devait ouvrir la saison de Formule 1, pour se concentrer sur "la mise en place d'un nouveau dialogue national".
L'argument a visiblement touché la FIA, dont la décision, selon ses dires, "reflète le fort esprit de réconciliation" constaté par l'un de ses vice-présidents lors d'un déplacement à Bahreïn le 31 mai dernier, durant lequel celui-ci avait rencontré les autorités et le représentant d'une ONG.
L'état d'urgence a été levé mercredi dans la petite monarchie du Golfe, où une force d'interposition régionale, qui avait aidé à mater les protestataires, restera toutefois stationnée "jusqu'à ce que sa présence ne soit plus nécessaire", a indiqué jeudi le commandant en chef des forces armées bahreïnies.
Le grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone, a été très actif en coulisses pour que le GP de Bahreïn soit réintroduit dans le calendrier, malgré le problème d'image que cela génère pour la discipline.
"Le GP de Bahreïn a toujours été une source de fierté nationale, qui transcende la politique. (L'évènement) ne reçoit pas seulement un fort soutien du gouvernement, mais aussi des principaux partis bahreïnis, y compris d'Al Wafaq, notre principal groupe d'opposition", insistent les organisateurs.
"Cela permettra aussi un boost significatif de notre économie. Le GP attire 100 000 visiteurs, crée 3 000 emplois et génère environ 500 millions de dollars de bénéfice. Ses effets positifs seront ressentis dans tout le pays", poursuivent-ils.
"C'est une très bonne nouvelle pour Barheïn, en tant que pays nous avons traversé une période très difficile et la stabilité est de retour", a déclaré vendredi Zayed R. Alzayani, responsable du Circuit international de Bahreïn, dans un communiqué.
Interrogé par téléphone par l'AFP, il a ensuite précisé que les nouvelles dates pour l'évènement seraient du 28 au 30 octobre, les premiers essais libres se tenant le vendredi (28) et la course le dimanche (30).
La décision, prise "à l'unanimité" lors d'un Conseil mondial de l'automobile, une entité décisionnaire de la Fédération internationale, vendredi à Barcelone, induit un déplacement de la course indienne, "qui deviendra le dernière manche du Championnat", a fait savoir la FIA par communiqué, sans plus de précision.
La date pressentie du 11 décembre a déjà provoqué un fort mécontentement des écuries, le patron de Mercedes GP, Ross Brawn, la qualifiant notamment de "totalement inacceptable", car elle oblige ses salariés à enchaîner les saisons 2011 et 2012 sans prendre de vacances.
Initialement prévu le 13 mars, le GP de Bahreïn avait été annulé fin février en raison de manifestations populaires contre le pouvoir en place.
Sept personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées par les forces de sécurité bahreïnies au plus fort du mouvement, au terme duquel des centaines d'opposants ont été arrêtés, selon l'opposition, qui demandait, à l'instar des protestataires tunisiens et en égyptiens, des réformes politiques et sociales.
"Réconciliation"
Le royaume de Bahreïn avait alors renoncé à organiser son GP national qui, le 13 mars sur le circuit de Sakhir, devait ouvrir la saison de Formule 1, pour se concentrer sur "la mise en place d'un nouveau dialogue national".
L'argument a visiblement touché la FIA, dont la décision, selon ses dires, "reflète le fort esprit de réconciliation" constaté par l'un de ses vice-présidents lors d'un déplacement à Bahreïn le 31 mai dernier, durant lequel celui-ci avait rencontré les autorités et le représentant d'une ONG.
L'état d'urgence a été levé mercredi dans la petite monarchie du Golfe, où une force d'interposition régionale, qui avait aidé à mater les protestataires, restera toutefois stationnée "jusqu'à ce que sa présence ne soit plus nécessaire", a indiqué jeudi le commandant en chef des forces armées bahreïnies.
Le grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone, a été très actif en coulisses pour que le GP de Bahreïn soit réintroduit dans le calendrier, malgré le problème d'image que cela génère pour la discipline.
"Le GP de Bahreïn a toujours été une source de fierté nationale, qui transcende la politique. (L'évènement) ne reçoit pas seulement un fort soutien du gouvernement, mais aussi des principaux partis bahreïnis, y compris d'Al Wafaq, notre principal groupe d'opposition", insistent les organisateurs.
"Cela permettra aussi un boost significatif de notre économie. Le GP attire 100 000 visiteurs, crée 3 000 emplois et génère environ 500 millions de dollars de bénéfice. Ses effets positifs seront ressentis dans tout le pays", poursuivent-ils.