F1 : Mercedes et Henkel en conflit
Course lundi, 14 déc. 2009. 11:05 dimanche, 15 déc. 2024. 11:52
FRANCFORT - Daimler-Mercedes, nouveau propriétaire de l'écurie de Formule 1 Brawn GP, est en conflit avec le groupe chimique Henkel dans le cadre d'une affaire d'escroquerie liée à un contrat de commandites, rapporte le Handelsblatt lundi.
L'ancien directeur des activités de commandites de Henkel, groupe allemand de chimie et de cosmétiques, a signé avec Brawn cet été un contrat pour investir 90 millions d'euros pendant trois ans, à compter de mars 2010, selon le journal. Mais la direction de Henkel affirme n'en avoir rien su.
L'homme de 43 ans, qui fait désormais l'objet d'une enquête de justice pour escroquerie et faux en écriture, était à la tête depuis un an et demi d'un trafic de fausses factures avec des lettres à en-tête de Henkel, selon le Handelsblatt.
Avec deux complices, il aurait déjà vendu des engagements du groupe pour environ 45 millions d'euros, dont 11 millions se seraient volatilisés.
L'affaire a éclaté au grand jour avec le changement de propriétaire de Brawn GP. La direction de Daimler a prévenu celle de Henkel, qui a aussitôt licencié son salarié peu scrupuleux.
Henkel fait valoir que le contrat n'est pas valable car signé sans l'aval de la direction. Ce que les avocats de Daimler récusent, estimant que l'ancien directeur du sponsoring de Henkel était habilité à signer des contrats de ce genre, selon le Handelsblatt.
L'ancien directeur des activités de commandites de Henkel, groupe allemand de chimie et de cosmétiques, a signé avec Brawn cet été un contrat pour investir 90 millions d'euros pendant trois ans, à compter de mars 2010, selon le journal. Mais la direction de Henkel affirme n'en avoir rien su.
L'homme de 43 ans, qui fait désormais l'objet d'une enquête de justice pour escroquerie et faux en écriture, était à la tête depuis un an et demi d'un trafic de fausses factures avec des lettres à en-tête de Henkel, selon le Handelsblatt.
Avec deux complices, il aurait déjà vendu des engagements du groupe pour environ 45 millions d'euros, dont 11 millions se seraient volatilisés.
L'affaire a éclaté au grand jour avec le changement de propriétaire de Brawn GP. La direction de Daimler a prévenu celle de Henkel, qui a aussitôt licencié son salarié peu scrupuleux.
Henkel fait valoir que le contrat n'est pas valable car signé sans l'aval de la direction. Ce que les avocats de Daimler récusent, estimant que l'ancien directeur du sponsoring de Henkel était habilité à signer des contrats de ce genre, selon le Handelsblatt.