F1: Red Bull ne répond pas aux attentes
Course lundi, 29 mars 2010. 09:38 samedi, 14 déc. 2024. 20:46
MELBOURNE - Red Bull, qui dispose de la voiture la plus rapide du plateau, selon l'ensemble du paddock, reste très en deçà des attentes en ce début de saison de Formule 1, ses pilotes Sebastian Vettel et Mark Webber n'ayant toujours pas accroché le moindre podium.
La RB6 (monoplace 2010) semble pourtant supérieure à ses concurrentes. À Sakhir, pour le GP inaugural, comme à Melbourne, Vettel a ravi la pole, preuve que sa voiture, en valeur absolue - avec une quantité d'essence minimale - est la meilleure.
Dans les deux cas, l'Allemand, auteur d'une course solide, a commencé par mener largement les débats. Mais à chaque fois le mauvais sort, sous la forme d'un élément mécanique défectueux, s'est acharné sur lui.
Une bougie capricieuse l'a privé d'environ 100 chevaux aux deux tiers de la course à Bahreïn. Incapable de contenir les deux Ferrari de Fernando Alonso et Felipe Massa et la McLaren de Lewis Hamilton, Sebastian Vettel a fini 4e. Un moindre mal.
L'histoire s'est moins bien terminée en Australie. "J'ai compris que quelque chose n'allait pas un tour avant ma sortie de piste. Des étincelles sortaient de ma roue avant. Je voulais rentrer aux stands. Dès que je freinais, tout vibrait", a-t-il raconté.
Au 26e tour, "j'ai eu une sorte de bris et je suis parti dans le gravier. Je ne pouvais rien faire. J'ai perdu la voiture. C'était fini." Un écrou défaillant serait à l'origine du problème, selon la presse spécialisée.
"C'est dommage. J'avais la course totalement sous contrôle. Mais pour gagner, il faut d'abord terminer", a commenté, initialement philosophe, +Baby Schumi+, avant de lancer, agacé: "Ca ma casse les c... de ne pas avoir gagné." L'héritage du +Kaiser+, surnom donné à Schumacher, est assumé.
Gagner
Mark Webber n'est pas moins en colère après deux GP ratés.
"Pas bon en qualifications" à Sakhir, selon ses propres dires, ce qui lui a plombé sa course pour une pauvre 8e place finale, l'Australien, cette fois parti de la première ligne, a fait les frais d'une stratégie trop attentiste de Red Bull lui faisant perdre plusieurs places aux stands.
Attaquant à tout va pour se montrer devant ses fans, l'Australien a fini par rentrer dans Hamilton en fin de course, ce qui a nécessité un changement du museau de sa monoplace le rejetant en 9e position. "Je n'allais pas me contenter d'une 6e place. Je voulais le podium", s'est-il justifié.
Reste qu'avec respectivement 12 et 6 points au classement général, Vettel et Webber sont distancés par Alonso (37), Massa (33) et Jenson Button (McLaren, 31), vainqueur dimanche... alors qu'ils disposent de la meilleure voiture et que l'Allemand, sans coup du sort, pourrait être premier avec 50 unités !
"Red Bull est un peu devant les autres en ce moment. Mais en F1, une chose est d'être le plus rapide, une autre est de marquer des points ou de gagner des courses. Comme en football, il ne suffit pas de bien jouer pour gagner le match", remarquait jeudi Alonso.
Dimanche, l'Espagnol, 4e au terme d'une course épique, se réjouissait, chose rare, de ce rang car il lui permet d'"augmenter son avantage sur certains de ses adversaires". Webber et surtout Vettel peuvent manger leur chapeau. Et se remobiliser pour le GP de Malaisie du 4 avril, où la victoire est déjà impérative.
La RB6 (monoplace 2010) semble pourtant supérieure à ses concurrentes. À Sakhir, pour le GP inaugural, comme à Melbourne, Vettel a ravi la pole, preuve que sa voiture, en valeur absolue - avec une quantité d'essence minimale - est la meilleure.
Dans les deux cas, l'Allemand, auteur d'une course solide, a commencé par mener largement les débats. Mais à chaque fois le mauvais sort, sous la forme d'un élément mécanique défectueux, s'est acharné sur lui.
Une bougie capricieuse l'a privé d'environ 100 chevaux aux deux tiers de la course à Bahreïn. Incapable de contenir les deux Ferrari de Fernando Alonso et Felipe Massa et la McLaren de Lewis Hamilton, Sebastian Vettel a fini 4e. Un moindre mal.
L'histoire s'est moins bien terminée en Australie. "J'ai compris que quelque chose n'allait pas un tour avant ma sortie de piste. Des étincelles sortaient de ma roue avant. Je voulais rentrer aux stands. Dès que je freinais, tout vibrait", a-t-il raconté.
Au 26e tour, "j'ai eu une sorte de bris et je suis parti dans le gravier. Je ne pouvais rien faire. J'ai perdu la voiture. C'était fini." Un écrou défaillant serait à l'origine du problème, selon la presse spécialisée.
"C'est dommage. J'avais la course totalement sous contrôle. Mais pour gagner, il faut d'abord terminer", a commenté, initialement philosophe, +Baby Schumi+, avant de lancer, agacé: "Ca ma casse les c... de ne pas avoir gagné." L'héritage du +Kaiser+, surnom donné à Schumacher, est assumé.
Gagner
Mark Webber n'est pas moins en colère après deux GP ratés.
"Pas bon en qualifications" à Sakhir, selon ses propres dires, ce qui lui a plombé sa course pour une pauvre 8e place finale, l'Australien, cette fois parti de la première ligne, a fait les frais d'une stratégie trop attentiste de Red Bull lui faisant perdre plusieurs places aux stands.
Attaquant à tout va pour se montrer devant ses fans, l'Australien a fini par rentrer dans Hamilton en fin de course, ce qui a nécessité un changement du museau de sa monoplace le rejetant en 9e position. "Je n'allais pas me contenter d'une 6e place. Je voulais le podium", s'est-il justifié.
Reste qu'avec respectivement 12 et 6 points au classement général, Vettel et Webber sont distancés par Alonso (37), Massa (33) et Jenson Button (McLaren, 31), vainqueur dimanche... alors qu'ils disposent de la meilleure voiture et que l'Allemand, sans coup du sort, pourrait être premier avec 50 unités !
"Red Bull est un peu devant les autres en ce moment. Mais en F1, une chose est d'être le plus rapide, une autre est de marquer des points ou de gagner des courses. Comme en football, il ne suffit pas de bien jouer pour gagner le match", remarquait jeudi Alonso.
Dimanche, l'Espagnol, 4e au terme d'une course épique, se réjouissait, chose rare, de ce rang car il lui permet d'"augmenter son avantage sur certains de ses adversaires". Webber et surtout Vettel peuvent manger leur chapeau. Et se remobiliser pour le GP de Malaisie du 4 avril, où la victoire est déjà impérative.