Fernando Alonso et Renault ont grandi
Course mercredi, 17 mars 2004. 12:35 dimanche, 15 déc. 2024. 08:31
SEPANG, Malaisie (AFP) - Fernando Alonso (Renault) ne cache pas que le Grand Prix de Malaisie, deuxième épreuve du Championnat du monde de Formule 1, cette fin de semaine à Sepang, constitue un bon, un très bon souvenir.
Il y a un an, c'est là que le jeune espagnol a entamé sa marche glorieuse, est devenu le plus jeune "poleman" de l'histoire, vingt-quatre heures avant de conquérir le premier podium de sa carrière.
C'est là aussi que Renault est entré dans le club des grands en monopolisant la première ligne d'une grille de départ pour la première fois depuis son retour en F1. Première ligne qui avait été sujette à railleries de la part de certains, de Ron Dennis, patron de McLaren-Mercedes, notamment, persuadé d'un coup de bluff de l'équipe française... avant de faire amende honorable, de reconnaître la compétitivité de la R23.
Depuis le 23 mars 2003, Alonso et Renault ont grandi, gagné en expérience, en maturité, en performance. D'autres podiums, une victoire en Hongrie et un record celui de plus jeune vainqueur de l'histoire, et un départ prometteur de la R24 il y a quinze jours à Melbourne, ont aujourd'hui propulsé l'Espagnol et l'équipe au losange sur le devant de la scène. Au niveau de Williams-BMW, dans l'ombre de Ferrari.
Douze mois après avoir été révélés, Alonso et Renault reviennent à Sepang avec un nouveau statut. Le constructeur français et l'Espagnol sont dorénavant pris très au sérieux, devenus des rivaux craints par tous.
"Confiance très élevée"
"Notre objectif est de marquer des points et nos performances de l'an dernier montrent que nous devrions être compétitifs, annonce Alonso. En ce début de saison nous cherchons à être fiables, à terminer les courses. Nous visons au minimim la 5e ou 6e place".
Si le pilote espagnol se veut modeste dans ses ambitions, le moral chez Renault est en hausse. Tant chez Jarno Trulli, le coéquipier de Fernando Alonso, que Bob Bell, le directeur technique.
"Les performances de Melbourne sont encourageantes, dit ce dernier. Je pense que nous avons le potentiel pour décrocher un bon résultat ici à Sepang. Le circuit convient parfaitement aux qualités de notre monoplace et, malgré la domination de Ferrari en Australie, je suis certain que, sur cette course, nous pouvons réduire l'écart".
"Il reste encore un point d'interrogation sur le comportement des pneumatiques mais nous en saurons plus dès le premier roulage par forte température, poursuit Bob Bell. Le niveau général de confiance au sein de l'équipe est très élevé en ce moment".
Chez Renault, chacun base son optimisme sur les caractéristiques de la R24 par rapport à sa devancière si à l'aise l'an passé à Sepang.
"En course, le V10 actuel nous offre plus de puissance et de couple maximal que le meilleur de nos moteurs 2003, insiste Bob Bell. Pour ce qui est du reste, le design de la R24 tient compte des leçons apprises sur la R23. Cette dernière était compétitive sur les circuits aux caractéristiques différentes. La R24 s'est montrée plus rapide à l'inter-saison et lors de la première course. Je suis convaincu que ce sera encore le cas en Malaisie".
Il y a un an, c'est là que le jeune espagnol a entamé sa marche glorieuse, est devenu le plus jeune "poleman" de l'histoire, vingt-quatre heures avant de conquérir le premier podium de sa carrière.
C'est là aussi que Renault est entré dans le club des grands en monopolisant la première ligne d'une grille de départ pour la première fois depuis son retour en F1. Première ligne qui avait été sujette à railleries de la part de certains, de Ron Dennis, patron de McLaren-Mercedes, notamment, persuadé d'un coup de bluff de l'équipe française... avant de faire amende honorable, de reconnaître la compétitivité de la R23.
Depuis le 23 mars 2003, Alonso et Renault ont grandi, gagné en expérience, en maturité, en performance. D'autres podiums, une victoire en Hongrie et un record celui de plus jeune vainqueur de l'histoire, et un départ prometteur de la R24 il y a quinze jours à Melbourne, ont aujourd'hui propulsé l'Espagnol et l'équipe au losange sur le devant de la scène. Au niveau de Williams-BMW, dans l'ombre de Ferrari.
Douze mois après avoir été révélés, Alonso et Renault reviennent à Sepang avec un nouveau statut. Le constructeur français et l'Espagnol sont dorénavant pris très au sérieux, devenus des rivaux craints par tous.
"Confiance très élevée"
"Notre objectif est de marquer des points et nos performances de l'an dernier montrent que nous devrions être compétitifs, annonce Alonso. En ce début de saison nous cherchons à être fiables, à terminer les courses. Nous visons au minimim la 5e ou 6e place".
Si le pilote espagnol se veut modeste dans ses ambitions, le moral chez Renault est en hausse. Tant chez Jarno Trulli, le coéquipier de Fernando Alonso, que Bob Bell, le directeur technique.
"Les performances de Melbourne sont encourageantes, dit ce dernier. Je pense que nous avons le potentiel pour décrocher un bon résultat ici à Sepang. Le circuit convient parfaitement aux qualités de notre monoplace et, malgré la domination de Ferrari en Australie, je suis certain que, sur cette course, nous pouvons réduire l'écart".
"Il reste encore un point d'interrogation sur le comportement des pneumatiques mais nous en saurons plus dès le premier roulage par forte température, poursuit Bob Bell. Le niveau général de confiance au sein de l'équipe est très élevé en ce moment".
Chez Renault, chacun base son optimisme sur les caractéristiques de la R24 par rapport à sa devancière si à l'aise l'an passé à Sepang.
"En course, le V10 actuel nous offre plus de puissance et de couple maximal que le meilleur de nos moteurs 2003, insiste Bob Bell. Pour ce qui est du reste, le design de la R24 tient compte des leçons apprises sur la R23. Cette dernière était compétitive sur les circuits aux caractéristiques différentes. La R24 s'est montrée plus rapide à l'inter-saison et lors de la première course. Je suis convaincu que ce sera encore le cas en Malaisie".