Ferrari et McLaren ont 2010 en mémoire
Course vendredi, 18 mars 2011. 10:56 dimanche, 15 déc. 2024. 02:51
PARIS - Ferrari et McLaren, après une année 2010 riche de victoires mais pauvre en titres, abordent le Championnat du monde de Formule 1 2011 le couteau entre les dents, afin de tenter de reprendre à la jeune écurie Red Bull le titre que leur statut les force à briguer.
Ensemble, les deux équipes ont remporté dix Grands Prix l'an passé, soit plus de la moitié des dix-neuf épreuves. Fernando Alonso a gagné cinq courses pour la Scuderia, quand Lewis Hamilton (3 victoires) et Jenson Button (2) se sont partagé les succès de l'écurie de Woking.
Mais Sebastian Vettel et Red Bull, avec à peine respectivement trois et six Championnats complets à leur actif, se sont finalement imposés. Une insulte pour les deux structures doyennes, aux 51 titres constructeurs et pilotes (31 pour Ferrari, 20 pour McLaren - mais aucun depuis 2008) et 384 victoires (Ferrari 215, McLaren 169).
"Cinq succès en une saison, c'est bien plus que ce à quoi peut aspirer la grande majorité des écuries de F1. Et même si nous avons terminé 2e du Championnat constructeur (...), nous ambitionnons toujours de terminer premiers. 2010, pour nous, n'est donc pas une année glorieuse", lâche Martin Whitmarsh, le directeur de McLaren.
Ferrari est encore bien plus revancharde. Fernando Alonso dominait le classement pilotes avant le dernier GP de la saison, à Abou Dhabi, où une magistrale erreur tactique l'avait condamné à la 7e place. Il avait perdu le titre pour 4 petits points.
Après 19 courses éreintantes et un suspense exceptionnel -outre Vettel et Alonso, Hamilton et l'autre pilote Red Bull, Mark Webber, pouvaient être sacrés lors de la dernière course- les larmes avaient coulé à flot à la Scuderia.
Gourmandise
L'Espagnol, un temps inconsolable, a depuis lors repris du poil de la bête. "Si l'on applique ce qui nous est arrivé au football, on peut dire que nous avons fini 2e, mais en déployant du beau jeu, ce qui nous satisfait, a expliqué ce dernier au quotidien El Pais. Mais cette année, nous acceptons de mal jouer et de gagner."
Il pourra pour cela se reposer sur un F150e Italia (modèle 2011) visiblement bien née. "Nous avons vécu une très bonne présaison. Nous sommes l'équipe qui a le plus roulé et qui a connu le moins de problèmes de fiabilité", se réjouit Alonso.
Un argument que ne peut utiliser McLaren, frappée par des pannes à répétition. "Quand on voit sortir (la voiture), elle a l'air tellement belle. Ce n'est pas un désastre, c'est juste qu'elle n'a pas le niveau de performance que l'on voudrait", reconnaît Hamilton.
"Notre rythme de course n'a pas l'air si mal. Après, il faut voir si nous pouvons finir la course", commente le champion 2008, visiblement désabusé de "ne pas (...) avoir en ce moment une auto pour remporter le Championnat".
Impossible donc pour l'écurie britannique de viser le podium dès Melbourne, où se déroulera le 27 mars le GP d'Australie, manche d'ouverture du Championnat. Au contraire de Ferrari. "Arriver en Australie sans y penser serait trop pessimiste", souffle Fernando Alonso avec gourmandise.
Un objectif que l'autre pilote de la Scuderia, Felipe Massa, fait également sien. Les pneus Pirelli, qui équipent les F1 en 2011, conviennent bien mieux au Brésilien que les Bridgestone de l'an passé, auxquels il impute sa mauvaise saison. Red Bull peut commencer à s'inquiéter.
Ensemble, les deux équipes ont remporté dix Grands Prix l'an passé, soit plus de la moitié des dix-neuf épreuves. Fernando Alonso a gagné cinq courses pour la Scuderia, quand Lewis Hamilton (3 victoires) et Jenson Button (2) se sont partagé les succès de l'écurie de Woking.
Mais Sebastian Vettel et Red Bull, avec à peine respectivement trois et six Championnats complets à leur actif, se sont finalement imposés. Une insulte pour les deux structures doyennes, aux 51 titres constructeurs et pilotes (31 pour Ferrari, 20 pour McLaren - mais aucun depuis 2008) et 384 victoires (Ferrari 215, McLaren 169).
"Cinq succès en une saison, c'est bien plus que ce à quoi peut aspirer la grande majorité des écuries de F1. Et même si nous avons terminé 2e du Championnat constructeur (...), nous ambitionnons toujours de terminer premiers. 2010, pour nous, n'est donc pas une année glorieuse", lâche Martin Whitmarsh, le directeur de McLaren.
Ferrari est encore bien plus revancharde. Fernando Alonso dominait le classement pilotes avant le dernier GP de la saison, à Abou Dhabi, où une magistrale erreur tactique l'avait condamné à la 7e place. Il avait perdu le titre pour 4 petits points.
Après 19 courses éreintantes et un suspense exceptionnel -outre Vettel et Alonso, Hamilton et l'autre pilote Red Bull, Mark Webber, pouvaient être sacrés lors de la dernière course- les larmes avaient coulé à flot à la Scuderia.
Gourmandise
L'Espagnol, un temps inconsolable, a depuis lors repris du poil de la bête. "Si l'on applique ce qui nous est arrivé au football, on peut dire que nous avons fini 2e, mais en déployant du beau jeu, ce qui nous satisfait, a expliqué ce dernier au quotidien El Pais. Mais cette année, nous acceptons de mal jouer et de gagner."
Il pourra pour cela se reposer sur un F150e Italia (modèle 2011) visiblement bien née. "Nous avons vécu une très bonne présaison. Nous sommes l'équipe qui a le plus roulé et qui a connu le moins de problèmes de fiabilité", se réjouit Alonso.
Un argument que ne peut utiliser McLaren, frappée par des pannes à répétition. "Quand on voit sortir (la voiture), elle a l'air tellement belle. Ce n'est pas un désastre, c'est juste qu'elle n'a pas le niveau de performance que l'on voudrait", reconnaît Hamilton.
"Notre rythme de course n'a pas l'air si mal. Après, il faut voir si nous pouvons finir la course", commente le champion 2008, visiblement désabusé de "ne pas (...) avoir en ce moment une auto pour remporter le Championnat".
Impossible donc pour l'écurie britannique de viser le podium dès Melbourne, où se déroulera le 27 mars le GP d'Australie, manche d'ouverture du Championnat. Au contraire de Ferrari. "Arriver en Australie sans y penser serait trop pessimiste", souffle Fernando Alonso avec gourmandise.
Un objectif que l'autre pilote de la Scuderia, Felipe Massa, fait également sien. Les pneus Pirelli, qui équipent les F1 en 2011, conviennent bien mieux au Brésilien que les Bridgestone de l'an passé, auxquels il impute sa mauvaise saison. Red Bull peut commencer à s'inquiéter.