Ferrari peut-elle rejoindre Red Bull?
Course jeudi, 14 avr. 2011. 09:35 dimanche, 15 déc. 2024. 08:44
SHANGHAI - Fernando Alonso et Ferrari, dimanche au Grand Prix de Chine de Formule 1, repartiront à l'attaque d'une Red Bull que l'Espagnol estime d'ores et déjà "inaccessible", après les deux succès en autant d'épreuves de Sebastian Vettel.
L'Espagnol, étonnamment satisfait à Sepang (Malaisie) de son rythme de course, malgré une piètre 6e place liée à un accident avec Lewis Hamilton (McLaren) - accident qu'il avait provoqué -, a rabaissé son niveau de prétention. À moins qu'il ne fasse preuve de davantage de réalisme.
"Nous voulons toujours lutter pour la victoire. Mais en ce moment, la Red Bull de Vettel paraît inaccessible", avait observé Alonso mercredi sur le blogue de Ferrari. Avant d'en remettre une couche jeudi à Shanghai, devant une presse internationale venue en nombre pour l'écouter.
"Le problème est général. Nous sommes très lents le vendredi, lents le samedi, et lents le dimanche aussi", a remarqué le double champion du monde.
"Le dimanche, cela se passe un peu mieux, car nous faisons 55 tours de qualification, alors que les autres essaient de gérer un peu plus leurs pneus, leur mécanique", a-t-il indiqué.
La F150e Italia (monoplace 2011) "a au moins cet avantage" qu'elle est "très fiable", a observé Fernando Alonso. "Nous l'avons préparée tout l'hiver pour s'exprimer à 100% en course. C'est une voiture très robuste, capable de rouler au maximum au niveau moteur, freins, boîte de vitesses."
En Chine, l'Espagnol a déclaré s'attendre à "un week-end assez similaire" à celui de Sepang, avec "quelques difficultés en qualifications" mais "un rythme de course un peu meilleur".
"Et, en espérant que tout se passe bien dimanche, d'arriver sur le podium", a dit le pilote Ferrari.
Conditionnel
L'objectif n'est pas le même pour Red Bull et McLaren. Vainqueur des deux premiers GP, Vettel vise le tour du chapeau. Un triplé le ferait s'envoler au classement général, où il compte déjà 24 points d'avance sur son dauphin Jenson Button (McLaren).
"On se sent bien après les deux dernières courses. On va essayer de faire durer ces sensations", a confié l'Allemand, qui a appelé Red Bull à se "reconcentrer", après avoir déjà demandé dimanche à son écurie de "garder la tête froide".
Car le champion en titre, malgré son avance, sait que McLaren n'est pas loin. Lewis Hamilton, 8e à Sepang, aurait pu titiller Vettel. Un départ canon de Nick Heidfeld (Lotus Renault), qu'il n'a pas su doubler en piste, lui a d'abord fait perdre de précieuses secondes.
Puis une mauvaise compréhension des pneus l'a conduit à un changement de gommes de trop. Avant qu'il ne soit pénalisé pour avoir zigzagué devant Alonso, afin d'empêcher l'Espagnol de le dépasser.
"Oui. J'aurais pu me battre pour la victoire. J'ai été retenu pas mal de tours" par l'Allemand, a observé Hamilton. "Une fois que je l'ai passé, je faisais plus ou moins les mêmes temps" que Vettel, qu'il "rattrapait" même, selon lui, lors de son deuxième train de pneus. Et d'affirmer : "Cela aurait été proche".
Un excès d'optimisme qui laisse le pilote Red Bull sceptique. "Trop de 'si'" grèvent l'hypothèse d'une lutte entre Hamilton et lui, a-t-il glissé.
Le champion du monde doit pourtant se méfier. Il reste bien sûr le favori à Shanghai. Du moment qu'il signe sa troisième pole position chinoise d'affilée, que sa Red Bull reste fiable, ou que la pluie, annoncée ce week-end, ne bouleverse pas l'ordre établi. Même pour Vettel, le conditionnel reste de mise.
L'Espagnol, étonnamment satisfait à Sepang (Malaisie) de son rythme de course, malgré une piètre 6e place liée à un accident avec Lewis Hamilton (McLaren) - accident qu'il avait provoqué -, a rabaissé son niveau de prétention. À moins qu'il ne fasse preuve de davantage de réalisme.
"Nous voulons toujours lutter pour la victoire. Mais en ce moment, la Red Bull de Vettel paraît inaccessible", avait observé Alonso mercredi sur le blogue de Ferrari. Avant d'en remettre une couche jeudi à Shanghai, devant une presse internationale venue en nombre pour l'écouter.
"Le problème est général. Nous sommes très lents le vendredi, lents le samedi, et lents le dimanche aussi", a remarqué le double champion du monde.
"Le dimanche, cela se passe un peu mieux, car nous faisons 55 tours de qualification, alors que les autres essaient de gérer un peu plus leurs pneus, leur mécanique", a-t-il indiqué.
La F150e Italia (monoplace 2011) "a au moins cet avantage" qu'elle est "très fiable", a observé Fernando Alonso. "Nous l'avons préparée tout l'hiver pour s'exprimer à 100% en course. C'est une voiture très robuste, capable de rouler au maximum au niveau moteur, freins, boîte de vitesses."
En Chine, l'Espagnol a déclaré s'attendre à "un week-end assez similaire" à celui de Sepang, avec "quelques difficultés en qualifications" mais "un rythme de course un peu meilleur".
"Et, en espérant que tout se passe bien dimanche, d'arriver sur le podium", a dit le pilote Ferrari.
Conditionnel
L'objectif n'est pas le même pour Red Bull et McLaren. Vainqueur des deux premiers GP, Vettel vise le tour du chapeau. Un triplé le ferait s'envoler au classement général, où il compte déjà 24 points d'avance sur son dauphin Jenson Button (McLaren).
"On se sent bien après les deux dernières courses. On va essayer de faire durer ces sensations", a confié l'Allemand, qui a appelé Red Bull à se "reconcentrer", après avoir déjà demandé dimanche à son écurie de "garder la tête froide".
Car le champion en titre, malgré son avance, sait que McLaren n'est pas loin. Lewis Hamilton, 8e à Sepang, aurait pu titiller Vettel. Un départ canon de Nick Heidfeld (Lotus Renault), qu'il n'a pas su doubler en piste, lui a d'abord fait perdre de précieuses secondes.
Puis une mauvaise compréhension des pneus l'a conduit à un changement de gommes de trop. Avant qu'il ne soit pénalisé pour avoir zigzagué devant Alonso, afin d'empêcher l'Espagnol de le dépasser.
"Oui. J'aurais pu me battre pour la victoire. J'ai été retenu pas mal de tours" par l'Allemand, a observé Hamilton. "Une fois que je l'ai passé, je faisais plus ou moins les mêmes temps" que Vettel, qu'il "rattrapait" même, selon lui, lors de son deuxième train de pneus. Et d'affirmer : "Cela aurait été proche".
Un excès d'optimisme qui laisse le pilote Red Bull sceptique. "Trop de 'si'" grèvent l'hypothèse d'une lutte entre Hamilton et lui, a-t-il glissé.
Le champion du monde doit pourtant se méfier. Il reste bien sûr le favori à Shanghai. Du moment qu'il signe sa troisième pole position chinoise d'affilée, que sa Red Bull reste fiable, ou que la pluie, annoncée ce week-end, ne bouleverse pas l'ordre établi. Même pour Vettel, le conditionnel reste de mise.