Gache et Richelmi remporte le Challenge sur glace de Sherbrooke
Course lundi, 26 févr. 2001. 16:06 jeudi, 12 déc. 2024. 15:46
Sherbrooke (PC) - Non seulement Philippe Gache et son coéquipier Jean-Pierre Richelmi ont mis un terme à la suprématie du tandem Snobeck-Muller, mais la victoire obtenue à la conclusion de la troisième édition du Challenge sur glace Michelin Canada-Québec mettait fin à deux années de frustration pour l'équipe française.
La Toyota Corolla du duo Gache-Richelmi a devancé la Proton Satria, de la surprenante équipe finlandaise Hollo-Ruohorinne ainsi qu'un deuxième équipage français, celui de Marc Amourette et Christian Beaudré, qui étrennait une toute nouvelle Mitsubishi Lancer.
Ces deux dernières formations ont surpris et profité de leur fiabilité mécanique pour atteindre le podium devant des équipes plus rapides comme celles de Snobeck, de Collard, de Bertrand Godin, de Marco Gatta qui ont toutes éprouvées leurs larges parts de difficultés. D'ailleurs, ces trois dernières voitures n'étaient plus en course pour la finale.
L'an dernier, Gache avait fait un voyage blanc lorsque sa voiture avait rendu l'âme dès les premiers tours de piste sur le circuit Bertrand-Fabi tandis que, en 1999, il avait dû se contenter de la seconde marche du podium sur sa voiture Méga.
"Cette seconde place avait été très frustrante parce que nous étions intouchables. La Méga était très rapide, mais nous avions eu quelques soucis techniques. Nous avons retenu la leçon et cette fois nous avons présenté une voiture impeccable."
Plusieurs voitures ont éprouvé de sérieuses difficultés techniques tout au long du week-end. De 15 qu'elles étaient au départ de la première manche samedi après-midi, il n'en restait que neuf au départ de la sixième et dernière manche en fin d'après-midi dimanche et huit seulement ont rallié le fil d'arrivée.
Cette victoire a aussi permis au tandem Gache-Richelmi de se hisser en tête du championnat de l'IRSI (la série internationales de courses sur glace) qui se transportera en Finlande à la mi-mars pour le couronnement des champions. Le duo Snobeck-Muller, champion de la première étape à Chamonix, a glissé au deuxième rang.
Des Québécois surprenants
Parmi les belles histoires qui marqueront à jamais la troisième édition du Challenge sherbrookois, il faudra retenir la performance de la toute première équipe québécoise, celle de Yves Legris, de Laval, et Bobby Hamel, de Lévis, qui ont su mener leur Subaru Impreza, équipée d'une transmission et d'un moteur d'origine, à une brillante sixième position.
Personne ne les attendait aussi haut dans le classement, pas même eux qui espéraient uniquement compléter chacune des six manches. D'ailleurs, sous le coup de l'émotion, Legris a fondu en larmes en confiant lors du point de presse hier soir: "Nous sommes très heureux, c'est la réalisation d'un grand rêve..."
La dernière manche avait été difficile pour le duo québécois. Éprouvant des problèmes d'ordinateur, ils n'ont pu dépasser la vitesse de 60 km/heure pendant que les autres concurrents pouvaient atteindre des vitesses supérieures à 150 km/h dans certaines portions du circuit.
Mais l'important était de compléter après avoir réussi à classer la voiture au sixième rang dans l'avant-dernière manche.
"On va arroser cela ce soir. Maintenant, on a un an pour se préparer", a annoncé le duo québécois qui a investi 45 000 $ pour participer au Challenge et qui a confirmé son retour en 2002.
Hamel et Legris espèrent aussi être du départ de la prochaine édition des 24 Heures de Chamonix, la première épreuve du championnat de l'IRSI.
Ils se disaient aussi assurés que d'autres pilotes québécois les imiteront l'an prochain. "Il y a plein de bonnes voitures au Québec et plein de bons préparateurs."
Sylvain Vincent qui partageait le volant d'une autre Subaru Impreza avec une équipe française, a été victime d'un spectaculaire accident en ouverture de journée dimanche. Il a dû abandonner, mais ils ont tout de même terminé au 10e rang même s'ils n'ont pu amasser aucun point dans les trois dernières manches.
La Toyota Corolla du duo Gache-Richelmi a devancé la Proton Satria, de la surprenante équipe finlandaise Hollo-Ruohorinne ainsi qu'un deuxième équipage français, celui de Marc Amourette et Christian Beaudré, qui étrennait une toute nouvelle Mitsubishi Lancer.
Ces deux dernières formations ont surpris et profité de leur fiabilité mécanique pour atteindre le podium devant des équipes plus rapides comme celles de Snobeck, de Collard, de Bertrand Godin, de Marco Gatta qui ont toutes éprouvées leurs larges parts de difficultés. D'ailleurs, ces trois dernières voitures n'étaient plus en course pour la finale.
L'an dernier, Gache avait fait un voyage blanc lorsque sa voiture avait rendu l'âme dès les premiers tours de piste sur le circuit Bertrand-Fabi tandis que, en 1999, il avait dû se contenter de la seconde marche du podium sur sa voiture Méga.
"Cette seconde place avait été très frustrante parce que nous étions intouchables. La Méga était très rapide, mais nous avions eu quelques soucis techniques. Nous avons retenu la leçon et cette fois nous avons présenté une voiture impeccable."
Plusieurs voitures ont éprouvé de sérieuses difficultés techniques tout au long du week-end. De 15 qu'elles étaient au départ de la première manche samedi après-midi, il n'en restait que neuf au départ de la sixième et dernière manche en fin d'après-midi dimanche et huit seulement ont rallié le fil d'arrivée.
Cette victoire a aussi permis au tandem Gache-Richelmi de se hisser en tête du championnat de l'IRSI (la série internationales de courses sur glace) qui se transportera en Finlande à la mi-mars pour le couronnement des champions. Le duo Snobeck-Muller, champion de la première étape à Chamonix, a glissé au deuxième rang.
Des Québécois surprenants
Parmi les belles histoires qui marqueront à jamais la troisième édition du Challenge sherbrookois, il faudra retenir la performance de la toute première équipe québécoise, celle de Yves Legris, de Laval, et Bobby Hamel, de Lévis, qui ont su mener leur Subaru Impreza, équipée d'une transmission et d'un moteur d'origine, à une brillante sixième position.
Personne ne les attendait aussi haut dans le classement, pas même eux qui espéraient uniquement compléter chacune des six manches. D'ailleurs, sous le coup de l'émotion, Legris a fondu en larmes en confiant lors du point de presse hier soir: "Nous sommes très heureux, c'est la réalisation d'un grand rêve..."
La dernière manche avait été difficile pour le duo québécois. Éprouvant des problèmes d'ordinateur, ils n'ont pu dépasser la vitesse de 60 km/heure pendant que les autres concurrents pouvaient atteindre des vitesses supérieures à 150 km/h dans certaines portions du circuit.
Mais l'important était de compléter après avoir réussi à classer la voiture au sixième rang dans l'avant-dernière manche.
"On va arroser cela ce soir. Maintenant, on a un an pour se préparer", a annoncé le duo québécois qui a investi 45 000 $ pour participer au Challenge et qui a confirmé son retour en 2002.
Hamel et Legris espèrent aussi être du départ de la prochaine édition des 24 Heures de Chamonix, la première épreuve du championnat de l'IRSI.
Ils se disaient aussi assurés que d'autres pilotes québécois les imiteront l'an prochain. "Il y a plein de bonnes voitures au Québec et plein de bons préparateurs."
Sylvain Vincent qui partageait le volant d'une autre Subaru Impreza avec une équipe française, a été victime d'un spectaculaire accident en ouverture de journée dimanche. Il a dû abandonner, mais ils ont tout de même terminé au 10e rang même s'ils n'ont pu amasser aucun point dans les trois dernières manches.