Gare à la surchauffe en Malaisie!
Course jeudi, 17 mars 2005. 10:44 vendredi, 13 déc. 2024. 21:55
SEPANG (AFP) - Les pneus et les moteurs, qui doivent tenir plus longtemps en vertu des nouvelles règles de la Formule 1, vont subir un test particulièrement relevé dans la chaleur humide de la Malaisie, deuxième épreuve de la saison, dimanche sur le circuit de Sepang, près de Kuala Lumpur.
"Les conditions à Sepang seront complètement différentes de celles rencontrées à Melbourne, car le Grand Prix de Malaisie se déroule dans des conditions très chaudes et humides", souligne Norbert Haug, le vice-président de Mercedes Sport, l'un des principaux perdants du Grand Prix d'Australie.
Lors d'une journée plutôt fraîche, les McLaren-Mercedes avaient dû se contenter des 6e et 8e places d'une épreuve dominée par Renault (1er et 3e).
Cette hiérarchie ne devrait pas rester figée en Malaisie, d'autant qu'on imagine mal le septuple champion du monde Michael Schumacher (Ferrari), vainqueur à Sepang l'an dernier, abandonner une seconde fois consécutive, ce qui ne lui est plus arrivé depuis 2000 (Autriche et Allemagne).
L'Allemand possède en outre un léger avantage sur nombre de ses rivaux: son moteur a tourné environ 75 km de moins à Melbourne, puisqu'il a abandonné au 43e tour au GP d'Australie, après un accrochage avec Nick Heidfeld (Williams-BMW).
Or, en vertu du nouveau règlement, les pilotes doivent conserver le même moteur durant deux Grands Prix.
Fiabilité
"Le niveau de fiabilité a été très bon en Australie, mais les mécaniques n'avaient pas encore atteint la moitié de leur durée de vie, note Pat Symonds, le directeur de l'ingénierie de Renault. Et on sait que les pannes sont plus fréquentes dans la seconde moitié."
Le risque est encore plus grand à Sepang, où les températures élevées (35 degrés, 40 au sol l'an dernier) peuvent provoquer une surchauffe du moteur. Toutes les équipes cherchent donc à améliorer le système de refroidissement, tout en composant avec la chaleur moite qui contraint à augmenter le régime moteur pour atteindre la puissance maximale.
Heureusement, le tracé n'est pas trop exigeant pour les moteurs, puisque près de la moitié du tour n'est pas effectuée à plein régime.
Les pneus, en revanche, sont rarement soumis à aussi rude épreuve qu'à Sepang. Le cocktail +courbes rapides, fortes accélérations, freinages brutaux et piste brûlante+ est particulièrement indigeste pour les gommes.
Et comme le nouveau règlement contraint les pilotes à utiliser le même train de pneus pour les qualifications et la course, Pat Symonds estime que les gommes seront la clé du succès en Malaisie.
Schumi maître des lieux
On pourra donc vérifier si les kilomètres supplémentaires d'essais effectués par Michelin, qui équipe la majorité des "top teams" (Renault, McLaren-Mercedes, Williams-BMW et BAR-Honda), apporteront l'avantage escompté sur Bridgestone, dont le principal client est Ferrari.
"Nous avons accumulé beaucoup d'expérience et de données lors de nos précédentes venues à Sepang, notamment lors de notre victoire avec Ferrari l'an dernier", assure cependant le directeur technique de Bridgestone Hisao Suganuma.
Le pilotage sera également déterminant car "sur certains virages, les bons pilotes peuvent vraiment faire la différence", selon Giancarlo Fisichella, vainqueur à Melbourne, mais jamais sur le podium à Sepang.
Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes), qui a remporté ici son premier Grand Prix en 2003, et son équipier Juan Pablo Montoya, deux fois deuxième en Malaisie en 2002 et 2004, ont donc une belle occasion de faire oublier leur décevante entame australienne...
A condition de déloger le maître des lieux, Michael Schumacher, vainqueur de trois des six courses disputées sur ce circuit (2000, 2001, 2004).
Les horaires du Grand Prix de Malaisie
Vendredi:
11h00 à 12h00 (Jeudi 22h00 à 23h00 Québec): 1re séance d'essais libres
14h00 à 15h00 (Vendredi 01h00 à 02h00 Québec): 2e séance d'essais libres
Samedi:
09h00 à 09h45 (Vendredi 20h00 à 20h45 Québec): 3e séance d'essais libres
10h15 à 11h00 (Vendredi 21h15 à 22h00 Québec): 4e séance d'essais libres
13h00 (Samedi 00h00 Québec): 1re séance de qualifications
Dimanche:
11h00 (Samedi 22h00 Québec): 2e séance de qualifications
15h00 (Dimanche 02h00 Québec): Grand Prix de Malaisie
"Les conditions à Sepang seront complètement différentes de celles rencontrées à Melbourne, car le Grand Prix de Malaisie se déroule dans des conditions très chaudes et humides", souligne Norbert Haug, le vice-président de Mercedes Sport, l'un des principaux perdants du Grand Prix d'Australie.
Lors d'une journée plutôt fraîche, les McLaren-Mercedes avaient dû se contenter des 6e et 8e places d'une épreuve dominée par Renault (1er et 3e).
Cette hiérarchie ne devrait pas rester figée en Malaisie, d'autant qu'on imagine mal le septuple champion du monde Michael Schumacher (Ferrari), vainqueur à Sepang l'an dernier, abandonner une seconde fois consécutive, ce qui ne lui est plus arrivé depuis 2000 (Autriche et Allemagne).
L'Allemand possède en outre un léger avantage sur nombre de ses rivaux: son moteur a tourné environ 75 km de moins à Melbourne, puisqu'il a abandonné au 43e tour au GP d'Australie, après un accrochage avec Nick Heidfeld (Williams-BMW).
Or, en vertu du nouveau règlement, les pilotes doivent conserver le même moteur durant deux Grands Prix.
Fiabilité
"Le niveau de fiabilité a été très bon en Australie, mais les mécaniques n'avaient pas encore atteint la moitié de leur durée de vie, note Pat Symonds, le directeur de l'ingénierie de Renault. Et on sait que les pannes sont plus fréquentes dans la seconde moitié."
Le risque est encore plus grand à Sepang, où les températures élevées (35 degrés, 40 au sol l'an dernier) peuvent provoquer une surchauffe du moteur. Toutes les équipes cherchent donc à améliorer le système de refroidissement, tout en composant avec la chaleur moite qui contraint à augmenter le régime moteur pour atteindre la puissance maximale.
Heureusement, le tracé n'est pas trop exigeant pour les moteurs, puisque près de la moitié du tour n'est pas effectuée à plein régime.
Les pneus, en revanche, sont rarement soumis à aussi rude épreuve qu'à Sepang. Le cocktail +courbes rapides, fortes accélérations, freinages brutaux et piste brûlante+ est particulièrement indigeste pour les gommes.
Et comme le nouveau règlement contraint les pilotes à utiliser le même train de pneus pour les qualifications et la course, Pat Symonds estime que les gommes seront la clé du succès en Malaisie.
Schumi maître des lieux
On pourra donc vérifier si les kilomètres supplémentaires d'essais effectués par Michelin, qui équipe la majorité des "top teams" (Renault, McLaren-Mercedes, Williams-BMW et BAR-Honda), apporteront l'avantage escompté sur Bridgestone, dont le principal client est Ferrari.
"Nous avons accumulé beaucoup d'expérience et de données lors de nos précédentes venues à Sepang, notamment lors de notre victoire avec Ferrari l'an dernier", assure cependant le directeur technique de Bridgestone Hisao Suganuma.
Le pilotage sera également déterminant car "sur certains virages, les bons pilotes peuvent vraiment faire la différence", selon Giancarlo Fisichella, vainqueur à Melbourne, mais jamais sur le podium à Sepang.
Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes), qui a remporté ici son premier Grand Prix en 2003, et son équipier Juan Pablo Montoya, deux fois deuxième en Malaisie en 2002 et 2004, ont donc une belle occasion de faire oublier leur décevante entame australienne...
A condition de déloger le maître des lieux, Michael Schumacher, vainqueur de trois des six courses disputées sur ce circuit (2000, 2001, 2004).
Les horaires du Grand Prix de Malaisie
Vendredi:
11h00 à 12h00 (Jeudi 22h00 à 23h00 Québec): 1re séance d'essais libres
14h00 à 15h00 (Vendredi 01h00 à 02h00 Québec): 2e séance d'essais libres
Samedi:
09h00 à 09h45 (Vendredi 20h00 à 20h45 Québec): 3e séance d'essais libres
10h15 à 11h00 (Vendredi 21h15 à 22h00 Québec): 4e séance d'essais libres
13h00 (Samedi 00h00 Québec): 1re séance de qualifications
Dimanche:
11h00 (Samedi 22h00 Québec): 2e séance de qualifications
15h00 (Dimanche 02h00 Québec): Grand Prix de Malaisie