GP Japon:chasse gardée pour champion
Course mercredi, 3 oct. 2012. 10:55 mercredi, 11 déc. 2024. 19:45
SUZUKA (Japon) - Le circuit de Suzuka, où se disputera dimanche le Grand Prix du Japon de Formule 1, est une sorte de chasse gardée pour champions du monde puisque 16 des 17 dernières éditions ont été remportées par des pilotes faisant partie de ce club très exclusif.
Mieux même : les six champions du monde de cette saison 2012 ont tous déjà gagné à Suzuka, sur ce circuit à l'ancienne que certains comparent à Silverstone, pour ses enchaînements ultra-rapides (dont une courbe à 310 km/h), et d'autres à Spa ou Monza, parce qu'il a résisté au temps et continue à fasciner les pilotes de tous âges.
La seule exception à la règle récente, c'était la victoire du Brésilien Rubens Barrichello en 2003, en pleine période de domination sans partage de son illustre coéquipier chez Ferrari, Michael Schumacher.
Honneur au vétéran donc, le septuple champion du monde allemand : « J'aime ce circuit, il a des portions qui sont des défis pour les pilotes, comme nulle part ailleurs. Et il y a les fans, qui adorent le sport automobile, on peut ressentir leur passion. J'aime aussi beaucoup la nourriture japonaise ».
Schumacher, 43 ans, vient d'enchaîner trois coups durs : accrochage avec Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) à Singapour, par sa faute, ce qui lui vaudra une pénalité de 10 places sur la grille de départ à Suzuka. Et depuis, pour couronner le tout, l'annonce de son remplacement en 2013, chez Mercedes, par Lewis Hamilton.
« Ma motivation est intacte après la nouvelle de la semaine dernière », assure Schumacher, qui se dit « d'autant plus motivé que Suzuka est l'un des moments forts de la saison pour moi ».
Sebastian Vettel, 25 ans, aime aussi Suzuka : « J'aime vraiment venir courir sur ce circuit, car on y trouve à la fois les virages les plus dingues et les fans les plus fantastiques. En 2011, le pays traversait des difficultés incroyables (ndlr : à la suite du tsunami et à l'accident nucléaire de Fukushima), c'était extrêmement important de leur apporter notre soutien ».
Alonso, le Japon dans la peau
Vainqueur il y a 15 jours à Singapour, dans une Red Bull revigorée, Vettel s'est relancé dans la course au titre 2012. Il revient à Suzuka un an après son deuxième sacre, acquis sur le circuit japonais : « J'aurais bien aimé gagner et ça me dérange toujours un peu d'avoir conquis ce titre grâce à une 3e place. Chaque mètre de cette piste est spécial ».
Button aussi, le gentleman de chez McLaren, est un fan du Japon : « Gagner ici en 2011, après le tsunami, m'a rendu incroyablement fier et m'a beaucoup ému. J'aime beaucoup le Japon, je suis venu ici souvent, pour le travail et pour le plaisir. J'ai toujours les yeux grands ouverts quand je suis dans ce pays ».
Côté course, Button compare Suzuka à « un circuit en ville, car on n'a pas droit à la moindre erreur, au moindre compromis. C'est aussi très rapide et il n'y a qu'une seule trajectoire possible dans les "S" du premier secteur. Quant à trouver le point de corde dans Degner 1, c'est comme si on essayait de trouver le chas d'une aiguille en courant un 100 mètres. Difficile ».
« Last but not least », comme disent les Anglais, Fernando Alonso, toujours en tête du championnat, a lui aussi le Japon dans la peau : un tatouage qu'il découvre rarement, dont il parle peu, et le plus grand respect pour les samouraïs de l'Empire du Soleil Levant, dévoués corps et âme à leur seigneur. Un peu comme Alonso par rapport à Ferrari.
Mieux même : les six champions du monde de cette saison 2012 ont tous déjà gagné à Suzuka, sur ce circuit à l'ancienne que certains comparent à Silverstone, pour ses enchaînements ultra-rapides (dont une courbe à 310 km/h), et d'autres à Spa ou Monza, parce qu'il a résisté au temps et continue à fasciner les pilotes de tous âges.
La seule exception à la règle récente, c'était la victoire du Brésilien Rubens Barrichello en 2003, en pleine période de domination sans partage de son illustre coéquipier chez Ferrari, Michael Schumacher.
Honneur au vétéran donc, le septuple champion du monde allemand : « J'aime ce circuit, il a des portions qui sont des défis pour les pilotes, comme nulle part ailleurs. Et il y a les fans, qui adorent le sport automobile, on peut ressentir leur passion. J'aime aussi beaucoup la nourriture japonaise ».
Schumacher, 43 ans, vient d'enchaîner trois coups durs : accrochage avec Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) à Singapour, par sa faute, ce qui lui vaudra une pénalité de 10 places sur la grille de départ à Suzuka. Et depuis, pour couronner le tout, l'annonce de son remplacement en 2013, chez Mercedes, par Lewis Hamilton.
« Ma motivation est intacte après la nouvelle de la semaine dernière », assure Schumacher, qui se dit « d'autant plus motivé que Suzuka est l'un des moments forts de la saison pour moi ».
Sebastian Vettel, 25 ans, aime aussi Suzuka : « J'aime vraiment venir courir sur ce circuit, car on y trouve à la fois les virages les plus dingues et les fans les plus fantastiques. En 2011, le pays traversait des difficultés incroyables (ndlr : à la suite du tsunami et à l'accident nucléaire de Fukushima), c'était extrêmement important de leur apporter notre soutien ».
Alonso, le Japon dans la peau
Vainqueur il y a 15 jours à Singapour, dans une Red Bull revigorée, Vettel s'est relancé dans la course au titre 2012. Il revient à Suzuka un an après son deuxième sacre, acquis sur le circuit japonais : « J'aurais bien aimé gagner et ça me dérange toujours un peu d'avoir conquis ce titre grâce à une 3e place. Chaque mètre de cette piste est spécial ».
Button aussi, le gentleman de chez McLaren, est un fan du Japon : « Gagner ici en 2011, après le tsunami, m'a rendu incroyablement fier et m'a beaucoup ému. J'aime beaucoup le Japon, je suis venu ici souvent, pour le travail et pour le plaisir. J'ai toujours les yeux grands ouverts quand je suis dans ce pays ».
Côté course, Button compare Suzuka à « un circuit en ville, car on n'a pas droit à la moindre erreur, au moindre compromis. C'est aussi très rapide et il n'y a qu'une seule trajectoire possible dans les "S" du premier secteur. Quant à trouver le point de corde dans Degner 1, c'est comme si on essayait de trouver le chas d'une aiguille en courant un 100 mètres. Difficile ».
« Last but not least », comme disent les Anglais, Fernando Alonso, toujours en tête du championnat, a lui aussi le Japon dans la peau : un tatouage qu'il découvre rarement, dont il parle peu, et le plus grand respect pour les samouraïs de l'Empire du Soleil Levant, dévoués corps et âme à leur seigneur. Un peu comme Alonso par rapport à Ferrari.