Grenier suit les traces des plus grands
Course lundi, 6 juin 2011. 15:06 jeudi, 12 déc. 2024. 06:48
Le Québec est bien représenté en course automobile avec Patrick Carpentier, Alexandre Tagliani et Andrew Ranger. À ce groupe s'ajoutera bientôt le nom de Mikaël Grenier, qui à l'âge de 18 ans seulement, fait déjà tourner bien des têtes.
Plusieurs observateurs voient Grenier comme le prochain Québécois à piloter en Formule 1. Le prodige de Stoneham a gravi les échelons de façon spectaculaire, lui qui en est à sa première saison en Indy Lights, la série-école de l'IndyCar.
« Ça va quand même assez bien. Je n'ai pas fait d'essais hivernaux, ce qui fait que la première course a été assez difficile », explique Grenier. « Nous sommes quand même contents des résultats. Nous avons eu un top 5' à Barber et nous étions cinquièmes au championnat jusqu'à ce que la transmission brise lors de la dernière course. Les gros résultats s'en viennent. Nous sommes là toutes les fins de semaines et capables de faire un top 3'. »
« L'avenir est prometteur pour Mikäel », poursuit le propriétaire de l'écurie O2 Racing Technology Mark Olson. « Je n'ai jamais vu un pilote de 18 ans aussi mature. Il prend toujours les bonnes décisions en course. »
Grenier est le deuxième plus jeune pilote de la série. Son apprentissage se fait à la vitesse grand V.
« Mon style de pilotage ne convenait pas à l'Indy Lights au début », avoue Grenier. « J'ai tendance à freiner très tard et terminer les freinages au milieu du virage et faire pivoter la voiture. »
« Avec les Mazda, cela fonctionnait très bien, mais avec une Indy Lights, c'est impossible à faire. Il a fallu que je change mon style de pilotage. Pour l'instant c'est correct. Nous savons que nous pouvons faire mieux, mais les résultats ne sont pas là à la fin des courses. Un programme de deux ans et ce que nous envisageons. »
En course automobile, l'argent est le nerf de la guerre. Mais Grenier défie les pronostics. Le Québécois occupe le septième rang du classement des pilotes et compte un top 5' et trois top 10' cette saison. Ses résultats foudroyants ont forcé la main de son écurie.
« Nous sommes en négociations avec une grosse compagnie. Tant que ce n'est pas signé, je ne peux pas avoir de contrat avec l'équipe. Mais nous sommes positifs. Cela regarde bien », indique Grenier. « Au début de l'année, j'avais signé pour deux courses et j'en ai déjà fait quatre! C'est un pas dans la bonne direction. »
Si tout se passe comme prévu, Grenier fera le saut en IndyCar en 2013. Nul ne peut prédire ce qui lui arrivera ensuite, mais si les étoiles sont alignées, un volant en Formule 1 n'est peut-être pas utopique.
*D'après un reportage de Benoit Beaudoin
Plusieurs observateurs voient Grenier comme le prochain Québécois à piloter en Formule 1. Le prodige de Stoneham a gravi les échelons de façon spectaculaire, lui qui en est à sa première saison en Indy Lights, la série-école de l'IndyCar.
« Ça va quand même assez bien. Je n'ai pas fait d'essais hivernaux, ce qui fait que la première course a été assez difficile », explique Grenier. « Nous sommes quand même contents des résultats. Nous avons eu un top 5' à Barber et nous étions cinquièmes au championnat jusqu'à ce que la transmission brise lors de la dernière course. Les gros résultats s'en viennent. Nous sommes là toutes les fins de semaines et capables de faire un top 3'. »
« L'avenir est prometteur pour Mikäel », poursuit le propriétaire de l'écurie O2 Racing Technology Mark Olson. « Je n'ai jamais vu un pilote de 18 ans aussi mature. Il prend toujours les bonnes décisions en course. »
Grenier est le deuxième plus jeune pilote de la série. Son apprentissage se fait à la vitesse grand V.
« Mon style de pilotage ne convenait pas à l'Indy Lights au début », avoue Grenier. « J'ai tendance à freiner très tard et terminer les freinages au milieu du virage et faire pivoter la voiture. »
« Avec les Mazda, cela fonctionnait très bien, mais avec une Indy Lights, c'est impossible à faire. Il a fallu que je change mon style de pilotage. Pour l'instant c'est correct. Nous savons que nous pouvons faire mieux, mais les résultats ne sont pas là à la fin des courses. Un programme de deux ans et ce que nous envisageons. »
En course automobile, l'argent est le nerf de la guerre. Mais Grenier défie les pronostics. Le Québécois occupe le septième rang du classement des pilotes et compte un top 5' et trois top 10' cette saison. Ses résultats foudroyants ont forcé la main de son écurie.
« Nous sommes en négociations avec une grosse compagnie. Tant que ce n'est pas signé, je ne peux pas avoir de contrat avec l'équipe. Mais nous sommes positifs. Cela regarde bien », indique Grenier. « Au début de l'année, j'avais signé pour deux courses et j'en ai déjà fait quatre! C'est un pas dans la bonne direction. »
Si tout se passe comme prévu, Grenier fera le saut en IndyCar en 2013. Nul ne peut prédire ce qui lui arrivera ensuite, mais si les étoiles sont alignées, un volant en Formule 1 n'est peut-être pas utopique.
*D'après un reportage de Benoit Beaudoin