Hirvonen accentue son avance
Course samedi, 1 août 2009. 11:16 dimanche, 15 déc. 2024. 07:30
JYVASKYLA - Mikko Hirvonen (Ford), auteur de six temps scratch sur neuf, a fait un grand pas samedi vers ce qui serait sa première victoire au rallye de Finlande puisqu'il abordera la 3e et dernière journée, dimanche, avec 32 secondes d'avance sur Sébastien Loeb (Citroën C4).
"C'est un peu réglé quand même, vu qu'on est détachés à plus de 30 secondes", a dit Loeb en fin d'étape. "On a essayé de se battre ce matin, on s'est accrochés, difficilement, puis on a eu cette crevaison. À partir de là, la bagarre était terminée, on était un peu trop loin".
Victorieux l'an dernier à Jyvaskyla, avec 9 secondes d'avance sur Hirvonen, Loeb a probablement vu ses derniers espoirs de victoire s'évanouir dans l'ES15 (Himos, 20 km), juste avant d'arriver sur les pentes d'une petite station de ski, au bord d'un lac.
"Ça n'allait pas très vite, on était en première dans une épingle à gauche qui s'était creusée depuis le premier tour. Il y avait un gros rail. Le pneu a déjanté, l'air est parti, puis le pneu s'est remis mais la voiture était inconduisible parce qu'il ne restait plus assez d'air", a expliqué le quintuple champion du monde.
Bilan : 13,5 secondes de perdues dans cette ES15, à ajouter à une quinzaine d'autres égarées, par ci par là, dans huit autres spéciales, face à un Hirvonen toujours aussi confiant et implacable au lendemain de son 29e anniversaire : "C'est un feeling fantastique de rouler à fond sur ces routes. Je pourrais aller plus vite, mais je préfère garder une petite marge", a confié Mikko.
"J'espérais qu'il allait pleuvoir, ça a rendu les routes plus douces et ça a amélioré l'adhérence. Ce n'était pas aussi glissant que vendredi", a aussi expliqué le vice-champion du monde, parti très tôt samedi matin, sous une petite pluie fine, avec seulement trois petites secondes d'avance sur Loeb.
Ogier : 6e place et temps scratch
Loeb ayant capitulé après l'ES16, histoire de préserver à tout prix les points de la 2e place, Hirvonen a commencé à lever le pied. Du coup, Jari-Matti Latvala, sur l'autre Focus de pointe, a signé trois temps scratch en quatre spéciales, dont un ex-aequo avec Sébastien Ogier dans l'ES18 (Kavala, 10 km).
"Mikko et 'Seb' avaient levé (le pied), mais Latvala et Sordo se battaient pour la 3e place, donc c'est quand même bien d'avoir signé un temps scratch. Et c'était une nouvelle spéciale, donc on était moins désavantagés par rapport à celles qu'ils connaissent par coeur", a dit Ogier.
Juste derrière le quatuor des intouchables, un autre quatuor, celui des pilotes nordiques, a eu une journée très difficile. Henning Solberg a ouvert le bal, éjecté de la trajectoire dans l'ES12 alors qu'il venait de prendre la 5e place à Matti Rantanen, autre Finlandais en Ford.
Puis Mads Ostberg et Jari Ketomaa, dans leurs Subaru, ont aussi lâché l'affaire. Du coup, Rantanen, 17 secondes devant un Ogier remonté de la 9e à la 6e place, sera dimanche matin, sur 47 km chronométrés en quatre spéciales, la dernière cible locale du champion du monde Junior-WRC.
Reste le cas Kimi Raikkonen, longtemps 3e du Groupe N derrière Juho Hanninen et Anton Alen, bien plus expérimentés que lui. Puis le champion du monde de F1 a cassé ses amortisseurs à la réception d'une bosse et le moteur de sa Fiat Abarth a commencé à rendre l'âme. Dommage.
"C'est un peu réglé quand même, vu qu'on est détachés à plus de 30 secondes", a dit Loeb en fin d'étape. "On a essayé de se battre ce matin, on s'est accrochés, difficilement, puis on a eu cette crevaison. À partir de là, la bagarre était terminée, on était un peu trop loin".
Victorieux l'an dernier à Jyvaskyla, avec 9 secondes d'avance sur Hirvonen, Loeb a probablement vu ses derniers espoirs de victoire s'évanouir dans l'ES15 (Himos, 20 km), juste avant d'arriver sur les pentes d'une petite station de ski, au bord d'un lac.
"Ça n'allait pas très vite, on était en première dans une épingle à gauche qui s'était creusée depuis le premier tour. Il y avait un gros rail. Le pneu a déjanté, l'air est parti, puis le pneu s'est remis mais la voiture était inconduisible parce qu'il ne restait plus assez d'air", a expliqué le quintuple champion du monde.
Bilan : 13,5 secondes de perdues dans cette ES15, à ajouter à une quinzaine d'autres égarées, par ci par là, dans huit autres spéciales, face à un Hirvonen toujours aussi confiant et implacable au lendemain de son 29e anniversaire : "C'est un feeling fantastique de rouler à fond sur ces routes. Je pourrais aller plus vite, mais je préfère garder une petite marge", a confié Mikko.
"J'espérais qu'il allait pleuvoir, ça a rendu les routes plus douces et ça a amélioré l'adhérence. Ce n'était pas aussi glissant que vendredi", a aussi expliqué le vice-champion du monde, parti très tôt samedi matin, sous une petite pluie fine, avec seulement trois petites secondes d'avance sur Loeb.
Ogier : 6e place et temps scratch
Loeb ayant capitulé après l'ES16, histoire de préserver à tout prix les points de la 2e place, Hirvonen a commencé à lever le pied. Du coup, Jari-Matti Latvala, sur l'autre Focus de pointe, a signé trois temps scratch en quatre spéciales, dont un ex-aequo avec Sébastien Ogier dans l'ES18 (Kavala, 10 km).
"Mikko et 'Seb' avaient levé (le pied), mais Latvala et Sordo se battaient pour la 3e place, donc c'est quand même bien d'avoir signé un temps scratch. Et c'était une nouvelle spéciale, donc on était moins désavantagés par rapport à celles qu'ils connaissent par coeur", a dit Ogier.
Juste derrière le quatuor des intouchables, un autre quatuor, celui des pilotes nordiques, a eu une journée très difficile. Henning Solberg a ouvert le bal, éjecté de la trajectoire dans l'ES12 alors qu'il venait de prendre la 5e place à Matti Rantanen, autre Finlandais en Ford.
Puis Mads Ostberg et Jari Ketomaa, dans leurs Subaru, ont aussi lâché l'affaire. Du coup, Rantanen, 17 secondes devant un Ogier remonté de la 9e à la 6e place, sera dimanche matin, sur 47 km chronométrés en quatre spéciales, la dernière cible locale du champion du monde Junior-WRC.
Reste le cas Kimi Raikkonen, longtemps 3e du Groupe N derrière Juho Hanninen et Anton Alen, bien plus expérimentés que lui. Puis le champion du monde de F1 a cassé ses amortisseurs à la réception d'une bosse et le moteur de sa Fiat Abarth a commencé à rendre l'âme. Dommage.