Jari-Matti Latvala en tête devant Loeb
Course samedi, 12 nov. 2011. 11:16 vendredi, 13 déc. 2024. 09:43
BUILTH WELLS - Le Finlandais Jari-Matti Latvala (Ford Fiesta RS) est passé en tête du rallye de Grande-Bretagne, samedi après-midi, en se montrant plus rapide que Sébastien Loeb (Citroën DS3), assuré d'un 8e titre mondial depuis l'abandon de Mikko Hirvonen vendredi.
Quatre fois en six épreuves spéciales, Latvala a fait mieux que Loeb, sur des pistes très grasses où il a su trouver le bon compromis entre attaque et sécurité, si l'on peut parler de sécurité à plus de 180 km/h entre les arbres.
La récompense est venue sous la forme d'une place de fragile leader samedi soir, avec six secondes d'avance sur le meilleur rallyman de tous les temps. Avec à coeur l'envie de consoler "toute l'équipe Ford" de tous les déboires accumulés cette saison, de "tous ces rallyes perdus pour moins de dix secondes", a-t-il rappelé en fin de journée.
"J'ai bien attaqué ce matin, Latvala aussi, et ça joue très serré. On est là pour rouler, donc on roule. Ce matin, ça allait bien, donc on continue. À ce rythme-là, on prend forcément des risques", a d'abord dit Loeb au regroupement de midi, sous un soleil retrouvé.
L'octuple champion du monde, réveillé très tôt, trop tôt à son goût, a commencé par signer deux temps scratch (ES12, ES14), histoire de montrer qui est le patron. "On n'a pas fait la fête hier soir, on n'est pas allé en boîte, mais c'était quand même trop tôt. J'ai entendu une sonnette dans la nuit, il devait être cinq heures du matin et je ne savais pas ce que c'était".
Latvala, "un gros client"
Latvala n'a signé qu'un temps scratch le matin, dans Sweet Lamb (ES13, 4 km), l'une des spéciales mythiques de ce rallye prestigieux, avec son célèbre passage de gué devant des milliers de spectateurs, au terme d'une descente de rêve.
Après la pause, le Finlandais est passé à l'offensive, n'a pas fait de grosse faute et a signé les trois temps scratch de la deuxième boucle, dans Sweet Lamb encore, et aussi dans Hafren 2 (32 km) et Myherin 2 (27 km).
"Parfois, ici, quand il pleut, il y a plus d'adhérence que quand il ne pleut plus. Dans ces conditions, Jari-Matti est vraiment très fort. Et surtout dans la longue (spéciale), il était plus rapide que moi", a reconnu Loeb. Dimanche, dans des spéciales que Loeb apprécie, Latvala pourra encore montrer sa pointe de vitesse.
"Latvala était déjà un gros client ici l'an dernier", a rappelé le maître absolu du WRC. Le Finlandais n'a plus gagné depuis la Finlande 2010, et il a dû se sacrifier en Australie alors qu'il avait course gagnée. "Il ne voudra pas d'une victoire offerte, car ce ne serait pas une victoire", a prévenu Loeb.
"C'est aussi pour ça que j'ai décidé de continuer en rallye, parce que je suis dans le coup et que je peux encore gagner des courses", disait-il vendredi soir, dans l'euphorie de son 8e titre mondial. Il reste six spéciales dimanche et Loeb le cannibale va encore essayer de gagner.
Quatre fois en six épreuves spéciales, Latvala a fait mieux que Loeb, sur des pistes très grasses où il a su trouver le bon compromis entre attaque et sécurité, si l'on peut parler de sécurité à plus de 180 km/h entre les arbres.
La récompense est venue sous la forme d'une place de fragile leader samedi soir, avec six secondes d'avance sur le meilleur rallyman de tous les temps. Avec à coeur l'envie de consoler "toute l'équipe Ford" de tous les déboires accumulés cette saison, de "tous ces rallyes perdus pour moins de dix secondes", a-t-il rappelé en fin de journée.
"J'ai bien attaqué ce matin, Latvala aussi, et ça joue très serré. On est là pour rouler, donc on roule. Ce matin, ça allait bien, donc on continue. À ce rythme-là, on prend forcément des risques", a d'abord dit Loeb au regroupement de midi, sous un soleil retrouvé.
L'octuple champion du monde, réveillé très tôt, trop tôt à son goût, a commencé par signer deux temps scratch (ES12, ES14), histoire de montrer qui est le patron. "On n'a pas fait la fête hier soir, on n'est pas allé en boîte, mais c'était quand même trop tôt. J'ai entendu une sonnette dans la nuit, il devait être cinq heures du matin et je ne savais pas ce que c'était".
Latvala, "un gros client"
Latvala n'a signé qu'un temps scratch le matin, dans Sweet Lamb (ES13, 4 km), l'une des spéciales mythiques de ce rallye prestigieux, avec son célèbre passage de gué devant des milliers de spectateurs, au terme d'une descente de rêve.
Après la pause, le Finlandais est passé à l'offensive, n'a pas fait de grosse faute et a signé les trois temps scratch de la deuxième boucle, dans Sweet Lamb encore, et aussi dans Hafren 2 (32 km) et Myherin 2 (27 km).
"Parfois, ici, quand il pleut, il y a plus d'adhérence que quand il ne pleut plus. Dans ces conditions, Jari-Matti est vraiment très fort. Et surtout dans la longue (spéciale), il était plus rapide que moi", a reconnu Loeb. Dimanche, dans des spéciales que Loeb apprécie, Latvala pourra encore montrer sa pointe de vitesse.
"Latvala était déjà un gros client ici l'an dernier", a rappelé le maître absolu du WRC. Le Finlandais n'a plus gagné depuis la Finlande 2010, et il a dû se sacrifier en Australie alors qu'il avait course gagnée. "Il ne voudra pas d'une victoire offerte, car ce ne serait pas une victoire", a prévenu Loeb.
"C'est aussi pour ça que j'ai décidé de continuer en rallye, parce que je suis dans le coup et que je peux encore gagner des courses", disait-il vendredi soir, dans l'euphorie de son 8e titre mondial. Il reste six spéciales dimanche et Loeb le cannibale va encore essayer de gagner.