"Je peux facilement avoir la pole"
Course vendredi, 27 août 2004. 15:53 jeudi, 12 déc. 2024. 00:33
MONTREAL (PC) - Alexandre Tagliani est en mesure de répéter son exploit de l'an dernier et d'obtenir la position de tête devant son public du Molson Indy Montréal, mais la malchance a continué de s'acharner sur Patrick Carpentier vendredi au circuit Gilles-Villeneuve.
Tagliani a signé le deuxième temps le plus rapide (1:21,791), à un peu moins d'un dixième de seconde du meneur de la série, le Français Sébastien Bourdais (1:21,695), mais il croyait qu'il aurait pu améliorer son temps si une sortie de piste de Mario Dominguez n'avait pas mis fin à la séance de qualifications quelques minutes avant l'heure prévue. Le pilote mexicain a été privé de son meilleur chrono (1:21,902) mais son deuxième meilleur temps (1:22,056) lui a permis de conserver la troisième position.
Bourdais est donc assuré de partir en première ligne dimanche et comme Tagliani, il estime qu'il aurait amélioré son chrono sans l'incident de Dominguez: "J'étais déjà trois ou quatre dixièmes de seconde plus rapide et mon tour n'était pas complété quand on a sorti le drapeau rouge", a-t-il déclaré, très heureux du comportement de sa voiture sur ce circuit qui lui a procuré "pas mal de plaisir".
Tagliani très optimiste
La déception de Tagliani a été fortement compensée par la satisfaction que lui a apportée sa voiture.
"Qu'est-ce que tu peux y faire? C'est la course, a-t-il dit de la fin de session en queue de poisson. Mais on a une voiture hyper rapide et on peut faire ce qu'on a fait l'an dernier. Je peux facilement avoir la pole", a dit dans un bel élan d'enthousiasme le pilote de Mascouche qui avait également signé le deuxième meilleur temps en matinée, derrière Dominguez, visiblement à l'aise sur ce circuit, et devant Bourdais.
Littéralement emballé par sa voiture, Tagliani venait de revenir au puits pour mettre un autre train de pneus qui allait lui permettre de réaliser son temps le plus rapide selon lui, lorsqu'est tombé le drapeau rouge: "Je m'attendais à faire un temps dans les 1:20. C'aurait été fantastique d'avoir la pole, ç'aurait enlevé beaucoup de pression à tout le monde.
"C'est plus facile pour Sébastien, a-t-il convenu. Mais on aime bien la position où on est."
"Tout est question de confiance, a déclaré Paul Gentilozzi, le propriétaire de l'équipe Rocketsports. Il lui arrive de s'en faire trop avec des détails. On lui a dit de conduire la voiture, et qu'on allait s'occuper du reste..."
La guigne s'acharne
Carpentier, quant à lui, a revécu le cauchemar de l'an dernier quand son moteur l'a trahi.
"Exactement comme l'an dernier, a-t-il raconté, la même chose et au même moment." Soit sept minutes à peine après le début de la séance de pratique de 15 minutes qui précède les 35 minutes de qualifications.
Parce que sa voiture était réparable (on allait changer le moteur), Carpentier n'a pas eu le droit d'utiliser le mulet, un règlement de Champ Car pour couper dans les frais.
"On pense que c'est la pompe à l'huile qui s'est détachée", a confié le pilote de Joliette qui espérait que la fin de semaine allait se poursuivre aussi comme l'an dernier alors qu'il était parvenu à se qualifier au cinquième rang le samedi et monter sur la troisième marche du podium le lendemain.
Mais il aurait bien aimé profiter de cette séance d'essais pour tester une voiture qui avait commencé à rouler à son goût seulement en fin de séance en matinée, quand il a réalisé le huitième meilleur temps.
L'autre Canadien, Paul Tracy, a continué d'en arracher sur le circuit Gilles-Villeneuve, et a dû se contenter du septième temps (1:22,613), à près d'une seconde de Bourdais. Il avait été 11e en matinée.
Quand on lui a demandé s'il a appris quelque chose de cette journée, le Torontois a répondu: "Oui, j'ai appris à faire des dérapages et entrer dans les murs."
A la vérité, s'il a bel et bien fait un tête-à-queue, il a juste frôlé un mur, tout ça lors des essais officiels.
Tagliani a signé le deuxième temps le plus rapide (1:21,791), à un peu moins d'un dixième de seconde du meneur de la série, le Français Sébastien Bourdais (1:21,695), mais il croyait qu'il aurait pu améliorer son temps si une sortie de piste de Mario Dominguez n'avait pas mis fin à la séance de qualifications quelques minutes avant l'heure prévue. Le pilote mexicain a été privé de son meilleur chrono (1:21,902) mais son deuxième meilleur temps (1:22,056) lui a permis de conserver la troisième position.
Bourdais est donc assuré de partir en première ligne dimanche et comme Tagliani, il estime qu'il aurait amélioré son chrono sans l'incident de Dominguez: "J'étais déjà trois ou quatre dixièmes de seconde plus rapide et mon tour n'était pas complété quand on a sorti le drapeau rouge", a-t-il déclaré, très heureux du comportement de sa voiture sur ce circuit qui lui a procuré "pas mal de plaisir".
Tagliani très optimiste
La déception de Tagliani a été fortement compensée par la satisfaction que lui a apportée sa voiture.
"Qu'est-ce que tu peux y faire? C'est la course, a-t-il dit de la fin de session en queue de poisson. Mais on a une voiture hyper rapide et on peut faire ce qu'on a fait l'an dernier. Je peux facilement avoir la pole", a dit dans un bel élan d'enthousiasme le pilote de Mascouche qui avait également signé le deuxième meilleur temps en matinée, derrière Dominguez, visiblement à l'aise sur ce circuit, et devant Bourdais.
Littéralement emballé par sa voiture, Tagliani venait de revenir au puits pour mettre un autre train de pneus qui allait lui permettre de réaliser son temps le plus rapide selon lui, lorsqu'est tombé le drapeau rouge: "Je m'attendais à faire un temps dans les 1:20. C'aurait été fantastique d'avoir la pole, ç'aurait enlevé beaucoup de pression à tout le monde.
"C'est plus facile pour Sébastien, a-t-il convenu. Mais on aime bien la position où on est."
"Tout est question de confiance, a déclaré Paul Gentilozzi, le propriétaire de l'équipe Rocketsports. Il lui arrive de s'en faire trop avec des détails. On lui a dit de conduire la voiture, et qu'on allait s'occuper du reste..."
La guigne s'acharne
Carpentier, quant à lui, a revécu le cauchemar de l'an dernier quand son moteur l'a trahi.
"Exactement comme l'an dernier, a-t-il raconté, la même chose et au même moment." Soit sept minutes à peine après le début de la séance de pratique de 15 minutes qui précède les 35 minutes de qualifications.
Parce que sa voiture était réparable (on allait changer le moteur), Carpentier n'a pas eu le droit d'utiliser le mulet, un règlement de Champ Car pour couper dans les frais.
"On pense que c'est la pompe à l'huile qui s'est détachée", a confié le pilote de Joliette qui espérait que la fin de semaine allait se poursuivre aussi comme l'an dernier alors qu'il était parvenu à se qualifier au cinquième rang le samedi et monter sur la troisième marche du podium le lendemain.
Mais il aurait bien aimé profiter de cette séance d'essais pour tester une voiture qui avait commencé à rouler à son goût seulement en fin de séance en matinée, quand il a réalisé le huitième meilleur temps.
L'autre Canadien, Paul Tracy, a continué d'en arracher sur le circuit Gilles-Villeneuve, et a dû se contenter du septième temps (1:22,613), à près d'une seconde de Bourdais. Il avait été 11e en matinée.
Quand on lui a demandé s'il a appris quelque chose de cette journée, le Torontois a répondu: "Oui, j'ai appris à faire des dérapages et entrer dans les murs."
A la vérité, s'il a bel et bien fait un tête-à-queue, il a juste frôlé un mur, tout ça lors des essais officiels.