JV ne renonce pas à un retour en F1
Course lundi, 4 mai 2009. 16:36 samedi, 14 déc. 2024. 19:55
Jacques Villeneuve est toujours à la recherche d'un volant, mais pas uniquement en NASCAR.
Le pilote québécois croit qu'il pourrait grandement aider les nouvelles écuries, qui pourraient voir le jour, l'an prochain en Formule Un.
Le monde de la Formule Un vit de profondes transformations. La diminution des coûts fait que quelques projets de nouvelles écuries font surface.
L'écurie américaine USGPE apparaît intéressante pour Villeneuve. L'équipe cherche un pilote d'expérience, et pas nécessairement de nationalité américaine.
«Je suis un pilote d'expérience nord-américain et je ne crois pas qu'il en existe plusieurs donc je me dis pourquoi pas», raconte Villeneuve. «Mais je n'ai aucune idée de leurs plans puisque je n'ai vraiment pas suivi ce qui se passait en Formule Un.
Le pilote de 38 ans estime qu'il peut encore beaucoup apporter à une équipe de F1.
«La Formule Un actuelle et moderne me convient. Ça ressemble un peu aux voitures de 1996-97 alors que le pilote a une grande influence sur le pilotage, les réglages et le développement de la voiture. De plus, les essais sont restreints donc il n'y a pas beaucoup de temps pour développer la voiture ce qui fait que l'expérience compte. C'est sûr que ça pourrait être plaisant de retourner en F1 et avec des pneus lisses ce serait parfait.
Il y a 10 ans, Villeneuve participait à la création d'une nouvelle équipe. Cette année enfin, l'écurie Honda, l'ancienne BAR, domine la Formule Un. Et l'ancien coéquipier de Villeneuve, Jenson Button est en tête du classement des pilotes.
«À quelque part, je me dis que c'est l'équipe que j'ai créée donc il y a une petite fierté. En même temps, il y a une petite partie de frustration puisque ce n'est pas moi dans la voiture. Jenson a toujours été un pilote rapide. C'est vrai qu'il baissait un peu les bras quand les voitures ne fonctionnaient pas. En ce moment, ça fonctionne vraiment bien et ça fait longtemps qu'il est là, il a la carrure.
Même si ça fait plus d'un an et demi qu'il n'a pas participé à une course de la Coupe Sprint, il travaille toujours à trouver le financement pour rouler en NASCAR.
«Je ne suis pas quelqu'un qui baisse les bras. C'est évident que la recherche de commandites est un peu difficile présentement avec le contexte économique mondial. Mais certaines petites portes s'ouvrent et je prends mon temps puisque ça ne sert rien de dire oui à tout. J'avoue que ça fait un peu longtemps que je n'ai pas participé à des courses sérieuses et ça devient un peu agaçant. Ça va se mettre en place.
On ne sait toujours pas à quel moment et au volant de quelle voiture on retrouvera Villeneuve en piste. On peut fortement présumer qu'il sera au volant d'une voiture Nationwide à Montréal cet été et il devrait également courir en Argentine. Par contre, l'expérience de la série Speedcar au Moyen-Orient est terminée.
D'après un reportage de Jean-Luc Legendre
Le pilote québécois croit qu'il pourrait grandement aider les nouvelles écuries, qui pourraient voir le jour, l'an prochain en Formule Un.
Le monde de la Formule Un vit de profondes transformations. La diminution des coûts fait que quelques projets de nouvelles écuries font surface.
L'écurie américaine USGPE apparaît intéressante pour Villeneuve. L'équipe cherche un pilote d'expérience, et pas nécessairement de nationalité américaine.
«Je suis un pilote d'expérience nord-américain et je ne crois pas qu'il en existe plusieurs donc je me dis pourquoi pas», raconte Villeneuve. «Mais je n'ai aucune idée de leurs plans puisque je n'ai vraiment pas suivi ce qui se passait en Formule Un.
Le pilote de 38 ans estime qu'il peut encore beaucoup apporter à une équipe de F1.
«La Formule Un actuelle et moderne me convient. Ça ressemble un peu aux voitures de 1996-97 alors que le pilote a une grande influence sur le pilotage, les réglages et le développement de la voiture. De plus, les essais sont restreints donc il n'y a pas beaucoup de temps pour développer la voiture ce qui fait que l'expérience compte. C'est sûr que ça pourrait être plaisant de retourner en F1 et avec des pneus lisses ce serait parfait.
Il y a 10 ans, Villeneuve participait à la création d'une nouvelle équipe. Cette année enfin, l'écurie Honda, l'ancienne BAR, domine la Formule Un. Et l'ancien coéquipier de Villeneuve, Jenson Button est en tête du classement des pilotes.
«À quelque part, je me dis que c'est l'équipe que j'ai créée donc il y a une petite fierté. En même temps, il y a une petite partie de frustration puisque ce n'est pas moi dans la voiture. Jenson a toujours été un pilote rapide. C'est vrai qu'il baissait un peu les bras quand les voitures ne fonctionnaient pas. En ce moment, ça fonctionne vraiment bien et ça fait longtemps qu'il est là, il a la carrure.
Même si ça fait plus d'un an et demi qu'il n'a pas participé à une course de la Coupe Sprint, il travaille toujours à trouver le financement pour rouler en NASCAR.
«Je ne suis pas quelqu'un qui baisse les bras. C'est évident que la recherche de commandites est un peu difficile présentement avec le contexte économique mondial. Mais certaines petites portes s'ouvrent et je prends mon temps puisque ça ne sert rien de dire oui à tout. J'avoue que ça fait un peu longtemps que je n'ai pas participé à des courses sérieuses et ça devient un peu agaçant. Ça va se mettre en place.
On ne sait toujours pas à quel moment et au volant de quelle voiture on retrouvera Villeneuve en piste. On peut fortement présumer qu'il sera au volant d'une voiture Nationwide à Montréal cet été et il devrait également courir en Argentine. Par contre, l'expérience de la série Speedcar au Moyen-Orient est terminée.
D'après un reportage de Jean-Luc Legendre