SEPANG - L'horaire tardif du Grand Prix de Malaisie, déplacé en fin d'après-midi pour satisfaire les téléspectateurs européens, n'est pas mauvais, a soutenu lundi l'argentier de la Formule 1 Bernie Ecclestone, après qu'un orage eut causé dimanche l'arrêt de la course.

"Je ne vois rien de mauvais dans l'horaire de départ. Nous ne savions juste pas pour la pluie. Si le Grand Prix avait débuté à 14h00 (heure locale), il aurait aussi plu", a estimé Ecclestone dans un entretien avec le site autosport.com.

En 2008, le départ avait été donné à 15hOO, contre 17h00 dimanche.

Les fortes pluies sont pourtant fréquentes en fin d'après-midi à cette période de l'année en Malaisie, ce que le monde de la F1 savait. "Comme nous le savions tous, il y a des tempêtes de pluie entre 17h00 et 18h00. C'est ce qui s'est passé", a ironisé dimanche le vainqueur Jenson Button.

Débuté par temps sec, le Grand Prix a été interrompu au bout de 33 tours sur les 56 prévus, en raison de trombes d'eaux qui se sont abattues sur le circuit.

ÀA une heure normale, rien de ceci ne serait arrivé. Courir en fin d'après-midi est une idée qui avait l'air super-intelligente, mais qui n'avait rien d'intelligente", a jugé le vice-champion du monde Felipe Massa (Ferrari).

"Je n'ai pas pris la décision de débuter la course à 17h00", s'est défendu Mokhzani Mahathir, directeur du circuit.

"J'ai parlé avec la FIA (Fédération internationale de l'automobile) de l'impact que ce changement aurait sur la sécurité, et avec la FOM (Formula one management, société gérée par Ecclestone promouvant la F1) des questions d'audience dans d'autres parties du monde", a-t-il indiqué.

"Nous allons revoir les questions de météo et d'éclairage. Je ne sais pas encore à quelle heure nous commencerons l'an prochain, mais nous reverrons le programme de la course", a avancé M. Mahathir.

Le nouveau Premier ministre malaisien, Najib Razak, a dit "accepter le résultat" du Grand Prix. "Mais dans le futur, nous devrons convenir d'un meilleur horaire, peut-être plus tôt", a-t-il affirmé.