MONTREAL - Malgré le maintien de Max Mosley à la présidence de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) cette semaine, la situation n'est pas au beau fixe dans le grand cirque de la Formule 1.

Le spectre de la création d'un championnat parallèle indépendant de la FIA a refait surface ce week-end en marge du Grand Prix du Canada.

Le journal anglais Daily Telegraph a fait part d'une réunion, vendredi soir, entre tous les dirigeants d'équipe et Bernie Ecclestone, le représentant des détenteurs des droits commerciaux de la F1, avec ce sujet à l'ordre du jour.

Cette éventualité refait surface au moment où Ecclestone et les écuries ne voient pas d'un bon oeil que Mosley demeure à la tête de la FIA à la suite du scandale sexuel qui a sérieusement terni sa crédibilité. Cette situation complique encore davantage la renégociation déjà difficile des Accords Concorde, qui régissent les droits commerciaux de la F1 et qui ont pris fin en 2007.

Mosley souhaite pour sa part que la FIA joue un rôle plus important à l'avenir dans la F1 et il n'est disposé à signer un nouvel accord seulement s'ils vont dans ce sens.

C'est dans ce contexte que les écuries se sont remises à étudier la création d'un championnat parallèle.

Au milieu de cette nouvelle crise qui couve, Ecclestone a ressenti le besoin de faire une rare présence dans la salle de presse, samedi, en plein milieu des essais libres pour commenter ces informations.

Les constructeurs avaient déjà menacé de créer un championnat parallèle en 2005 en raison d'un conflit sur la répartition des profits, mais Ecclestone avait finalement réussi à rallier les écuries à sa cause.