La crise a changé le visage de Monaco
Course vendredi, 22 mai 2009. 16:09 jeudi, 12 déc. 2024. 08:44
MONACO - Des gradins vides, des hôtels qui n'affichent pas complets et des billets invendus.
La plus prestigieuse des épreuves de Formule 1, le Grand Prix de Monaco, ressent les effets de la crise financière mondiale.
La Formule 1, plus désireuse que jamais de limiter ses coûts, s'est installée pour le week-end dans la principauté de Monaco, l'un des états les plus riches de la planète, pour la 67e fois. Mais l'ambiance n'est visiblement pas la même cette année.
Bien que les vedettes de cinéma et les mannequins défilent encore sur les luxueux bateaux de plaisance, le ralentissement de l'économie a touché ce paradis fiscal où plusieurs pilotes de F1 ont élu domicile.
Des gradins vides devant le port pendant les essais libres, jeudi, et des milliers de billets parmi les 45 000 disponibles étaient encore disponibles vendredi pour la course de dimanche.
"Je me suis promené dans le port et il y avait visiblement moins de bateaux que lors des années précédentes, a constaté le pilote de Williams, Nico Rosberg, qui vit à Monaco depuis qu'il a l'âge de quatre ans. Tout le monde à Monaco a été affecté par la crise. Probablement la majorité des plus riches ont perdu énormément d'argent."
Plusieurs pilotes avaient déjà noté une baisse l'année dernière, quand le président du club automobile de Monaco Michel Boeri avait annoncé que le CAM avait tiré des revenus combinés de 100 millions d'euros (157 millions $ Can) pour ses courses automobiles, ce qui comprend également le rallye bien connu.
Même si le fameux Festival des films de Cannes voisin - où Angelina Jolie, Brad Pitt et Quentin Tarantino ont déjà foulé le tapis rouge - fait le délice des paparazzi, Boeri s'attend à une diminution des profits de l'ordre de 20 à 22 pour cent.
Cette année, il est plus facile d'emprunter les petites allées dans le centre de la ville, derrière les tribunes principales où les gens semblent se limiter à du lèche-vitrine.
"Avec la première course en Espagne, nous avons constaté une grande différence. Les gens dépensent pour des articles moins chers au lieu d'acheter plusieurs produits, a noté Geneviève Blouin, une Montréalaise de 26 ans qui gère le kiosque officiel de Ferrari à chacune des 17 épreuves de la saison. Ils coupent les dépenses."
Les prix ne sont toutefois pas en diminution pour les souvenirs. Les équipes de F1 demandent 30 euros (47 $ Can) pour une casquette et 65 euros (102 $ Can) pour une chemisette aux couleurs de l'équipe.
Et ils n'ont pas diminué dans le fameux virage du Casino, un secteur mythique qui offre des images exceptionnelles lors du reportage télévisé, là où les voitures roulent devant un hôtel cinq étoiles.
Certaines de ces chambres, comme certains appartements disponibles en location, sont désertées alors que les compagnies peuvent difficilement justifier des dépenses excessives.
Dans les petites annonces d'un quotidien local, on retrouve des offres pour la location d'appartements ou de chambres dans les meilleurs établissements de la ville. Toutefois, L'Hermitage, un hôtel cinq étoiles où un séjour de quatre nuits dans une chambre standard coûte 7900 euros (12 400 $ Can) et une suite 17 100 euros (26 900 $ Can), est parvenu à louer toutes ses chambres à la dernière minute.
"Il n'y a personne. C'est une année terrible, a prétendu Yves, un chauffeur de taxi de 42 ans. Nous avons été beaucoup plus occupés l'année dernière."
La plus prestigieuse des épreuves de Formule 1, le Grand Prix de Monaco, ressent les effets de la crise financière mondiale.
La Formule 1, plus désireuse que jamais de limiter ses coûts, s'est installée pour le week-end dans la principauté de Monaco, l'un des états les plus riches de la planète, pour la 67e fois. Mais l'ambiance n'est visiblement pas la même cette année.
Bien que les vedettes de cinéma et les mannequins défilent encore sur les luxueux bateaux de plaisance, le ralentissement de l'économie a touché ce paradis fiscal où plusieurs pilotes de F1 ont élu domicile.
Des gradins vides devant le port pendant les essais libres, jeudi, et des milliers de billets parmi les 45 000 disponibles étaient encore disponibles vendredi pour la course de dimanche.
"Je me suis promené dans le port et il y avait visiblement moins de bateaux que lors des années précédentes, a constaté le pilote de Williams, Nico Rosberg, qui vit à Monaco depuis qu'il a l'âge de quatre ans. Tout le monde à Monaco a été affecté par la crise. Probablement la majorité des plus riches ont perdu énormément d'argent."
Plusieurs pilotes avaient déjà noté une baisse l'année dernière, quand le président du club automobile de Monaco Michel Boeri avait annoncé que le CAM avait tiré des revenus combinés de 100 millions d'euros (157 millions $ Can) pour ses courses automobiles, ce qui comprend également le rallye bien connu.
Même si le fameux Festival des films de Cannes voisin - où Angelina Jolie, Brad Pitt et Quentin Tarantino ont déjà foulé le tapis rouge - fait le délice des paparazzi, Boeri s'attend à une diminution des profits de l'ordre de 20 à 22 pour cent.
Cette année, il est plus facile d'emprunter les petites allées dans le centre de la ville, derrière les tribunes principales où les gens semblent se limiter à du lèche-vitrine.
"Avec la première course en Espagne, nous avons constaté une grande différence. Les gens dépensent pour des articles moins chers au lieu d'acheter plusieurs produits, a noté Geneviève Blouin, une Montréalaise de 26 ans qui gère le kiosque officiel de Ferrari à chacune des 17 épreuves de la saison. Ils coupent les dépenses."
Les prix ne sont toutefois pas en diminution pour les souvenirs. Les équipes de F1 demandent 30 euros (47 $ Can) pour une casquette et 65 euros (102 $ Can) pour une chemisette aux couleurs de l'équipe.
Et ils n'ont pas diminué dans le fameux virage du Casino, un secteur mythique qui offre des images exceptionnelles lors du reportage télévisé, là où les voitures roulent devant un hôtel cinq étoiles.
Certaines de ces chambres, comme certains appartements disponibles en location, sont désertées alors que les compagnies peuvent difficilement justifier des dépenses excessives.
Dans les petites annonces d'un quotidien local, on retrouve des offres pour la location d'appartements ou de chambres dans les meilleurs établissements de la ville. Toutefois, L'Hermitage, un hôtel cinq étoiles où un séjour de quatre nuits dans une chambre standard coûte 7900 euros (12 400 $ Can) et une suite 17 100 euros (26 900 $ Can), est parvenu à louer toutes ses chambres à la dernière minute.
"Il n'y a personne. C'est une année terrible, a prétendu Yves, un chauffeur de taxi de 42 ans. Nous avons été beaucoup plus occupés l'année dernière."