"La F1 continue de me fermer ses portes"
Course vendredi, 7 avr. 2006. 10:40 samedi, 14 déc. 2024. 04:00
LOS ANGELES (AFP) - Le Français Sébastien Bourdais, double tenant du titre, repart dimanche à Long Beach pour une quatrième saison dans la série automobile nord-américaine Champ Car, en regrettant de rester une nouvelle fois à la porte de la Formule 1.
Vainqueur de sept courses en 2004 et de six en 2005, le Manceau, 28 ans, est pourtant unanimement reconnu outre-atlantique pour ses qualités de pilotes, dans l'écurie co-détenue par l'acteur Paul Newman.
Q: Comment s'annonce cette nouvelle saison, après deux titres en deux ans ?
R: "Bien. L'équipe a bien bossé. L'an passé, nous étions dominateurs, mais il est difficile d'évaluer les autres et leur travail cet hiver. De notre côté, nous avons beaucoup bossé pour optimiser les détails. On peut dire que le potentiel a augmenté. L'objectif sera donc de rester au Top. Mais ce ne sera pas facile. Le principal concurrent est mon coéquipier Bruno Junqueira (ndlr: le Brésilien). Il a récupéré de huit +mois blanc+ (ndlr: il reprend ce week-end après un accident aux 500 miles d'Indianapolis en mai 2005) et reste très rapide avec la même voiture que moi. Mais il y aussi Paul Tracy (le Canadien dauphin de Bourdais en 2005) et Justin Wilson et A.J. Allmendinger, qui ont récupéré dans leur écurie l'un de nos techniciens."
Q: Où en sont les discussions pour une fusion entre les deux séries rivales nord-américaines, l'Indycar et le Champcar ?
R: "Ce qui est sûr, c'est que la fusion est indispensable. Il serait stupide de nier l'évidence. Il est grand temps d'arrêter les dégâts, avec des gens qui investissent des grosses sommes d'argent pour des séries qui en perdent. Au lieu de deux petites séries, il faut une grosse série. Il n'y a pas de place pour autre chose. Pour moi, ce serait d'ailleurs l'idéal. Le challenge serait revigoré, si nous pouvions avoir une grosse compétition, aussi forte que la F1. Mais est-ce-que sera pour l'année prochaine ? Moi, il me reste deux ans de contrat, avec cette année et l'année prochaine où j'ai plus de flexibilité."
Q: Où en êtes-vous avec le milieu de la Formule 1 ?
R: "La F1 continue de me fermer ses portes. Moi, je fais mon travail, je pilote. Si des équipes doivent être intéressées, il faut que ce soit +demain+. Si ce n'est pas en 2006, ce sera terminé pour moi. J'ai manifesté mon intérêt pour la F1. Si je ne peux y aller, je ne peux pas faire grand chose d'autre que de faire parler mes résultats. Il y a aussi les commentaires de Flavio (ndlr: Briatore, le directeur général de Renault F1) qui commencent à me fatiguer. Il s'acharne sur moi et sur les autres pilotes français. Cela me fatigue."
Vainqueur de sept courses en 2004 et de six en 2005, le Manceau, 28 ans, est pourtant unanimement reconnu outre-atlantique pour ses qualités de pilotes, dans l'écurie co-détenue par l'acteur Paul Newman.
Q: Comment s'annonce cette nouvelle saison, après deux titres en deux ans ?
R: "Bien. L'équipe a bien bossé. L'an passé, nous étions dominateurs, mais il est difficile d'évaluer les autres et leur travail cet hiver. De notre côté, nous avons beaucoup bossé pour optimiser les détails. On peut dire que le potentiel a augmenté. L'objectif sera donc de rester au Top. Mais ce ne sera pas facile. Le principal concurrent est mon coéquipier Bruno Junqueira (ndlr: le Brésilien). Il a récupéré de huit +mois blanc+ (ndlr: il reprend ce week-end après un accident aux 500 miles d'Indianapolis en mai 2005) et reste très rapide avec la même voiture que moi. Mais il y aussi Paul Tracy (le Canadien dauphin de Bourdais en 2005) et Justin Wilson et A.J. Allmendinger, qui ont récupéré dans leur écurie l'un de nos techniciens."
Q: Où en sont les discussions pour une fusion entre les deux séries rivales nord-américaines, l'Indycar et le Champcar ?
R: "Ce qui est sûr, c'est que la fusion est indispensable. Il serait stupide de nier l'évidence. Il est grand temps d'arrêter les dégâts, avec des gens qui investissent des grosses sommes d'argent pour des séries qui en perdent. Au lieu de deux petites séries, il faut une grosse série. Il n'y a pas de place pour autre chose. Pour moi, ce serait d'ailleurs l'idéal. Le challenge serait revigoré, si nous pouvions avoir une grosse compétition, aussi forte que la F1. Mais est-ce-que sera pour l'année prochaine ? Moi, il me reste deux ans de contrat, avec cette année et l'année prochaine où j'ai plus de flexibilité."
Q: Où en êtes-vous avec le milieu de la Formule 1 ?
R: "La F1 continue de me fermer ses portes. Moi, je fais mon travail, je pilote. Si des équipes doivent être intéressées, il faut que ce soit +demain+. Si ce n'est pas en 2006, ce sera terminé pour moi. J'ai manifesté mon intérêt pour la F1. Si je ne peux y aller, je ne peux pas faire grand chose d'autre que de faire parler mes résultats. Il y a aussi les commentaires de Flavio (ndlr: Briatore, le directeur général de Renault F1) qui commencent à me fatiguer. Il s'acharne sur moi et sur les autres pilotes français. Cela me fatigue."