La FIA surveille le Bahreïn de près
Course vendredi, 6 avr. 2012. 15:48 jeudi, 12 déc. 2024. 03:00
PARIS - La Fédération internationale de l'automobile (FIA) « surveille et évalue en permanence la situation dans le Royaume de Bahreïn » où plusieurs manifestations ont eu lieu ces dernières semaines, a-t-elle indiqué vendredi soir, dans un texte transmis à l'AFP.
Alors qu'un GP de Bahreïn de Formule 1, 4e manche (BIEN 4e manche) du championnat du monde, est toujours prévu le 22 avril sur le circuit de Sakhir, près de Manama, la FIA « est en contact quotidien avec les plus hautes autorités, les principales ambassades européennes et bien sûr les promoteurs locaux et le promoteur international » du Grand Prix, indique la FIA.
« La FIA est le garant de la sécurité lors de la course et compte, comme dans chaque pays, sur les autorités locales pour garantir cette sécurité. Sur ce point-là, nous avons été régulièrement assurés, par les plus hautes autorités de Bahreïn, que tous les enjeux de sécurité sont sous contrôle », ajoute la Fédération internationale.
Le président de la FIA, Jean Todt, n'est pas directement concerné par le contrat de promotion commerciale du Grand Prix de Bahreïn signé, comme tous les autres Grands Prix du calendrier de la F1, avec la Formula One Management (FOM) de Bernie Ecclestone, la société qui détient les droits de la F1.
Des centaines de personnes ont encore manifesté vendredi à Bahreïn pour réclamer la libération d'Abdel Hadi al-Khawaja, un militant qui poursuit en prison une grève de la faim depuis près de deux mois. Deux manifestations massives ont eu lieu, l'une dans un quartier de Manama et l'autre dans le village d'Aali, selon des témoins sur place.
Gréviste de la faim en danger
M. Khawaja, condamné à la réclusion à perpétuité dans le sillage des manifestations des chiites, majoritaires à Bahreïn, contre la dynastie sunnite en février/mars 2011, a entamé une grève de la faim dans la nuit du 8 au 9 février.
Dans un communiqué, le parti Al-Wefaq, principale force de l'opposition chiite, a prévenu « les dirigeants des puissances mondiales » que le militant était « entré dans une phase dangereuse » et que le monde avait « la responsabilité d'intervenir pour sauver sa vie qui est en danger ».
Jeudi soir, Zaiban al-Khawaja, la fille du militant, a été arrêtée alors qu'elle manifestait devant l'hôpital du ministère de l'Intérieur, où son père est soigné, et elle a décidé à son tour de cesser de s'alimenter, a précisé le Wefaq.
Mardi, l'organisation Front Line Defenders, basée à Dublin et dont M. Khawaja est membre, a assuré qu'il avait perdu 25% de sa masse corporelle et que sa vie était en danger.
Les autorités ont répondu mercredi que le militant, qui a également la nationalité danoise, avait perdu 10 kg mais qu'il continuait à prendre des boissons enrichies en minéraux et en glucose.
Un an après l'écrasement d'un soulèvement lancé dans le sillage du Printemps arabe, les chiites ont relancé leur mouvement de protestation, réclamant la mise en oeuvre de réformes politiques à Bahreïn.
Alors qu'un GP de Bahreïn de Formule 1, 4e manche (BIEN 4e manche) du championnat du monde, est toujours prévu le 22 avril sur le circuit de Sakhir, près de Manama, la FIA « est en contact quotidien avec les plus hautes autorités, les principales ambassades européennes et bien sûr les promoteurs locaux et le promoteur international » du Grand Prix, indique la FIA.
« La FIA est le garant de la sécurité lors de la course et compte, comme dans chaque pays, sur les autorités locales pour garantir cette sécurité. Sur ce point-là, nous avons été régulièrement assurés, par les plus hautes autorités de Bahreïn, que tous les enjeux de sécurité sont sous contrôle », ajoute la Fédération internationale.
Le président de la FIA, Jean Todt, n'est pas directement concerné par le contrat de promotion commerciale du Grand Prix de Bahreïn signé, comme tous les autres Grands Prix du calendrier de la F1, avec la Formula One Management (FOM) de Bernie Ecclestone, la société qui détient les droits de la F1.
Des centaines de personnes ont encore manifesté vendredi à Bahreïn pour réclamer la libération d'Abdel Hadi al-Khawaja, un militant qui poursuit en prison une grève de la faim depuis près de deux mois. Deux manifestations massives ont eu lieu, l'une dans un quartier de Manama et l'autre dans le village d'Aali, selon des témoins sur place.
Gréviste de la faim en danger
M. Khawaja, condamné à la réclusion à perpétuité dans le sillage des manifestations des chiites, majoritaires à Bahreïn, contre la dynastie sunnite en février/mars 2011, a entamé une grève de la faim dans la nuit du 8 au 9 février.
Dans un communiqué, le parti Al-Wefaq, principale force de l'opposition chiite, a prévenu « les dirigeants des puissances mondiales » que le militant était « entré dans une phase dangereuse » et que le monde avait « la responsabilité d'intervenir pour sauver sa vie qui est en danger ».
Jeudi soir, Zaiban al-Khawaja, la fille du militant, a été arrêtée alors qu'elle manifestait devant l'hôpital du ministère de l'Intérieur, où son père est soigné, et elle a décidé à son tour de cesser de s'alimenter, a précisé le Wefaq.
Mardi, l'organisation Front Line Defenders, basée à Dublin et dont M. Khawaja est membre, a assuré qu'il avait perdu 25% de sa masse corporelle et que sa vie était en danger.
Les autorités ont répondu mercredi que le militant, qui a également la nationalité danoise, avait perdu 10 kg mais qu'il continuait à prendre des boissons enrichies en minéraux et en glucose.
Un an après l'écrasement d'un soulèvement lancé dans le sillage du Printemps arabe, les chiites ont relancé leur mouvement de protestation, réclamant la mise en oeuvre de réformes politiques à Bahreïn.