La fin de la série NASCAR à Montréal
Course vendredi, 5 oct. 2012. 13:42 jeudi, 12 déc. 2024. 09:32
MONTRÉAL - NASCAR ne s'arrêtera pas à Montréal l'an prochain. Le Napa Pièces d'autos 200, étape montréalaise de la série Nationwide, ne sera pas disputé en 2013, a fait savoir le promoteur local de l'événement François Dumontier, vendredi.
C'est pour des raisons de logistique avant tout que Dumontier et NASCAR ont décidé de renoncer à la septième présentation annuelle de cet événement qui était traditionnellement tenu au mois d'août, sur le circuit Gilles-Villeneuve.
Dans l'espoir d'accroître les chances que la course devienne rentable, Dumontier a demandé à NASCAR que la course soit tenue plus tard dans l'année, ainsi qu'un dimanche au lieu d'un samedi. Requêtes que la série américaine de stock-car a refusées.
«On n'a jamais caché que notre objectif, en organisant des courses de la série Nationwide, était d'obtenir un jour une étape de la Coupe Sprint, a rappelé Dumontier lors d'un entretien avec La Presse Canadienne. Après la course du mois d'août dernier, on s'est assis avec NASCAR et regardé les différentes possibilités et on a compris qu'une course de la Coupe Sprint, il ne fallait pas trop y penser à court ou à moyen terme.
«En conséquence, on a ensuite demandé certains réaménagements à la course Nationwide pour que ce soit plus rentable, et malheureusement on n'a pas réussi à s'entendre. On a donc pris la décision, d'un point de vue strictement d'affaires, qu'on n'allait plus faire du Nationwide», a expliqué Dumontier.
«C'est plus difficile d'espérer qu'on puisse équilibrer le budget avec du Nationwide, que ce ne l'est hypothétiquement avec la Coupe Sprint. C'est donc une décision d'affaires.»
La série Nationwide est en quelque sorte la deuxième division de NASCAR, dont la compétition-phare est la Coupe Sprint. Les courses ont lieu le samedi, la veille des épreuves de Sprint, chaque week-end.
Pour que l'étape montréalaise ait lieu un dimanche, il aurait fallu que NASCAR lui réserve un week-end entier, où il n'y avait pas de course de Coupe Sprint au programme. C'est d'ailleurs ce qu'on avait fait en 2009 et 2010, avant de revenir à un dimanche en 2011. Mais puisque le calendrier de la Coupe Sprint est déjà très chargé avec 36 épreuves officielles et deux non-officielles qui s'étendent de février à novembre, NASCAR n'a pu trouver de solution cette fois-ci.
«On reste ouvert à refaire du NASCAR, mais (seulement) s'il s'agit de Coupe Sprint, a soutenu le promoteur québécois. Je ne sais pas à quel point Montréal est importante aux yeux de NASCAR, mais on a une bonne relation avec eux. On n'est pas en chicane. On a apprécié travailler avec eux, alors je ne fais pas une croix sur le futur avec NASCAR s'il y avait une telle possibilité.»
Dumontier a par ailleurs assuré que ses difficultés dans le dossier de la course IndyCar à Edmonton n'ont rien à voir avec la décision de fermer les livres du côté de NASCAR.
«Il n'y a aucun lien à faire entre Edmonton et notre décision concernant NASCAR à Montréal. Et elle n'a surtout pas de lien ou d'effet sur le Grand Prix du Canada», a dit Dumontier en parlant de la course de Formule 1 dont il assure l'organisation sur l'île Notre-Dame.
Une entente ferme avec la F1 est en place pour deux ans encore, tandis que les discussions poursuivent leur cours en vue d'une reconduction de l'entente en 2015, a-t-il indiqué.
«Il n'y a rien de nouveau à ce niveau-là, mais ça se poursuit», a affirmé Dumontier.
Les trois courses canadiennes étaient gérées par différentes divisions des entreprises menées par Dumontier. L'épreuve d'Edmonton, que Dumontier a décidé de ne plus organiser, se trouvait sous le chapeau d'Octane Motorsports Events. Cette entité a été placée sous la protection de la loi afin de protéger ses actifs et ses liquidités en attendant que soient complétées les procédures juridiques visant à effectuer une redistribution aux créanciers. Malgré tout, cela n'a eu aucun impact sur Octane Management, gestionnaire de la course NASCAR, a assuré le promoteur québécois qui a jadis travaillé sous les ordres de Normand Legault.
Le GP du Canada, lui, opère sous le parapluie de l'entreprise Groupe de course Octane inc.
«Quand on forme des entreprises comme ça, on le fait justement pour qu'il n'y ait pas un effet les unes sur les autres», a précisé Dumontier, qui ignore si la décision de faire une croix sur la course Nationwide va nuire aux chances de Montréal d'accueillir un jour une course de la série Sprint.
Sauf que le promoteur ne se croisera pas les bras entre-temps. Il lorgne la possibilité d'accueillir une course de DTM, une série européenne au sein de laquelle excelle le pilote d'origine québécoise Bruno Spengler.
Une rencontre avec les dirigeants du circuit est prévue pour bientôt, a indiqué Dumontier, mais celle-ci se veut seulement «exploratoire» pour l'instant.
«C'est vraiment pour débroussailler, a dit Dumontier. C'est une série importante, qui attire pas mal de spectateurs en Europe. Je sais qu'ils s'intéressent à la possibilité de tenir une course en Amérique du Nord. On va analyser ça, mais ça reste vraiment exploratoire.»
C'est pour des raisons de logistique avant tout que Dumontier et NASCAR ont décidé de renoncer à la septième présentation annuelle de cet événement qui était traditionnellement tenu au mois d'août, sur le circuit Gilles-Villeneuve.
Dans l'espoir d'accroître les chances que la course devienne rentable, Dumontier a demandé à NASCAR que la course soit tenue plus tard dans l'année, ainsi qu'un dimanche au lieu d'un samedi. Requêtes que la série américaine de stock-car a refusées.
«On n'a jamais caché que notre objectif, en organisant des courses de la série Nationwide, était d'obtenir un jour une étape de la Coupe Sprint, a rappelé Dumontier lors d'un entretien avec La Presse Canadienne. Après la course du mois d'août dernier, on s'est assis avec NASCAR et regardé les différentes possibilités et on a compris qu'une course de la Coupe Sprint, il ne fallait pas trop y penser à court ou à moyen terme.
«En conséquence, on a ensuite demandé certains réaménagements à la course Nationwide pour que ce soit plus rentable, et malheureusement on n'a pas réussi à s'entendre. On a donc pris la décision, d'un point de vue strictement d'affaires, qu'on n'allait plus faire du Nationwide», a expliqué Dumontier.
«C'est plus difficile d'espérer qu'on puisse équilibrer le budget avec du Nationwide, que ce ne l'est hypothétiquement avec la Coupe Sprint. C'est donc une décision d'affaires.»
La série Nationwide est en quelque sorte la deuxième division de NASCAR, dont la compétition-phare est la Coupe Sprint. Les courses ont lieu le samedi, la veille des épreuves de Sprint, chaque week-end.
Pour que l'étape montréalaise ait lieu un dimanche, il aurait fallu que NASCAR lui réserve un week-end entier, où il n'y avait pas de course de Coupe Sprint au programme. C'est d'ailleurs ce qu'on avait fait en 2009 et 2010, avant de revenir à un dimanche en 2011. Mais puisque le calendrier de la Coupe Sprint est déjà très chargé avec 36 épreuves officielles et deux non-officielles qui s'étendent de février à novembre, NASCAR n'a pu trouver de solution cette fois-ci.
«On reste ouvert à refaire du NASCAR, mais (seulement) s'il s'agit de Coupe Sprint, a soutenu le promoteur québécois. Je ne sais pas à quel point Montréal est importante aux yeux de NASCAR, mais on a une bonne relation avec eux. On n'est pas en chicane. On a apprécié travailler avec eux, alors je ne fais pas une croix sur le futur avec NASCAR s'il y avait une telle possibilité.»
Dumontier a par ailleurs assuré que ses difficultés dans le dossier de la course IndyCar à Edmonton n'ont rien à voir avec la décision de fermer les livres du côté de NASCAR.
«Il n'y a aucun lien à faire entre Edmonton et notre décision concernant NASCAR à Montréal. Et elle n'a surtout pas de lien ou d'effet sur le Grand Prix du Canada», a dit Dumontier en parlant de la course de Formule 1 dont il assure l'organisation sur l'île Notre-Dame.
Une entente ferme avec la F1 est en place pour deux ans encore, tandis que les discussions poursuivent leur cours en vue d'une reconduction de l'entente en 2015, a-t-il indiqué.
«Il n'y a rien de nouveau à ce niveau-là, mais ça se poursuit», a affirmé Dumontier.
Les trois courses canadiennes étaient gérées par différentes divisions des entreprises menées par Dumontier. L'épreuve d'Edmonton, que Dumontier a décidé de ne plus organiser, se trouvait sous le chapeau d'Octane Motorsports Events. Cette entité a été placée sous la protection de la loi afin de protéger ses actifs et ses liquidités en attendant que soient complétées les procédures juridiques visant à effectuer une redistribution aux créanciers. Malgré tout, cela n'a eu aucun impact sur Octane Management, gestionnaire de la course NASCAR, a assuré le promoteur québécois qui a jadis travaillé sous les ordres de Normand Legault.
Le GP du Canada, lui, opère sous le parapluie de l'entreprise Groupe de course Octane inc.
«Quand on forme des entreprises comme ça, on le fait justement pour qu'il n'y ait pas un effet les unes sur les autres», a précisé Dumontier, qui ignore si la décision de faire une croix sur la course Nationwide va nuire aux chances de Montréal d'accueillir un jour une course de la série Sprint.
Sauf que le promoteur ne se croisera pas les bras entre-temps. Il lorgne la possibilité d'accueillir une course de DTM, une série européenne au sein de laquelle excelle le pilote d'origine québécoise Bruno Spengler.
Une rencontre avec les dirigeants du circuit est prévue pour bientôt, a indiqué Dumontier, mais celle-ci se veut seulement «exploratoire» pour l'instant.
«C'est vraiment pour débroussailler, a dit Dumontier. C'est une série importante, qui attire pas mal de spectateurs en Europe. Je sais qu'ils s'intéressent à la possibilité de tenir une course en Amérique du Nord. On va analyser ça, mais ça reste vraiment exploratoire.»