La Mauritanie ne comprend pas
Course vendredi, 4 janv. 2008. 10:27 dimanche, 15 déc. 2024. 02:58
NOUAKCHOTT - La Mauritanie a dit vendredi ne pas bien comprendre la décision des organisateurs du Rallye Dakar d'annuler l'édition 2008 en raison de menaces de "mouvances terroristes", assurant que "toutes les garanties avaient été données" à ASO et disant ne pas être au courant de menaces particulières. Côté français, le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a qualifié de "sage" une décision prise "dans un contexte de sécurité insuffisant".
"Aucun élément nouveau ne justifie les craintes exprimées par les responsables français", a assuré son homologue mauritanien Babah Sidi Abdallah dans un entretien à RTL TV, assurant que son pays avait "pris les dispositions" et que le rallye pouvait "passer sans problème". Pour lui, "rien ne permet de changer la position vis-à-vis des mesures de sécurité et des dispositions prises par la Mauritanie pour assurer la sécurité du rallye".
A Paris, Abdel Raman Habib, premier conseiller de l'ambassade de Mauritanie, a également assuré que "toutes les garanties avaient été données". M. Habib a rappelé sur RTL qu'une délégation conduite par le directeur du Paris-Dakar, Etienne Lavigne, avait reçu ces garanties lors d'une visite la semaine dernière à Nouakchott au cours de laquelle elle avait été reçue par les ministres de la Défense et de l'Intérieur, ainsi que le directeur de cabinet du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
"Nous n'avons pas eu connaissance de menaces particulières dirigées contre ce rallye", a poursuivi le diplomate. L'assassinat des quatre touristes français à la veille de Noël "ne devait pas être utilisé pour mettre en cause cet important rallye, parce que tout est déjà mis en place en Mauritanie. On s'est engagé dans ce rallye à plein, il y a déjà des milliers de personnes qui ont été mobilisées tout au long de ces étapes parce qu'il y a une logistique très importante pour approvisionner le rallye en carburant et en matériel". "Vraiment, la perte sera très importante", a-t-il dit en qualifiant l'annulation de "triste nouvelle".
Faisant également part de sa "tristesse", Bernard Kouchner a estimé pour sa part sur France Info "que les organisateurs ont fait le choix de la sécurité". "Honnêtement, la prudence commandait de tenir le plus grand compte des risques (...) A notre avis, pour huit étapes du rallye, dans un contexte géographique compliqué et surtout dans un contexte de sécurité insuffisant, il me paraît vraiment sage, et je les en félicite, d'avoir choisi la sécurité".
En marge d'un déplacement aux Antilles, le Premier ministre François Fillon a également jugé "sage" la décision d'ASO, même s'il la "regrette", en rappelant que son gouvernement lui avait "indiqué déjà depuis plusieurs semaines que la Mauritanie présentait des risques considérables". Pour lui, le fait qu'une bonne partie du parcours du rallye se situe dans ce pays, "c'était vraiment prendre un risque inutile que maintenir" le Rallye Dakar "tel qu'il était prévu".
"Aucun élément nouveau ne justifie les craintes exprimées par les responsables français", a assuré son homologue mauritanien Babah Sidi Abdallah dans un entretien à RTL TV, assurant que son pays avait "pris les dispositions" et que le rallye pouvait "passer sans problème". Pour lui, "rien ne permet de changer la position vis-à-vis des mesures de sécurité et des dispositions prises par la Mauritanie pour assurer la sécurité du rallye".
A Paris, Abdel Raman Habib, premier conseiller de l'ambassade de Mauritanie, a également assuré que "toutes les garanties avaient été données". M. Habib a rappelé sur RTL qu'une délégation conduite par le directeur du Paris-Dakar, Etienne Lavigne, avait reçu ces garanties lors d'une visite la semaine dernière à Nouakchott au cours de laquelle elle avait été reçue par les ministres de la Défense et de l'Intérieur, ainsi que le directeur de cabinet du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
"Nous n'avons pas eu connaissance de menaces particulières dirigées contre ce rallye", a poursuivi le diplomate. L'assassinat des quatre touristes français à la veille de Noël "ne devait pas être utilisé pour mettre en cause cet important rallye, parce que tout est déjà mis en place en Mauritanie. On s'est engagé dans ce rallye à plein, il y a déjà des milliers de personnes qui ont été mobilisées tout au long de ces étapes parce qu'il y a une logistique très importante pour approvisionner le rallye en carburant et en matériel". "Vraiment, la perte sera très importante", a-t-il dit en qualifiant l'annulation de "triste nouvelle".
Faisant également part de sa "tristesse", Bernard Kouchner a estimé pour sa part sur France Info "que les organisateurs ont fait le choix de la sécurité". "Honnêtement, la prudence commandait de tenir le plus grand compte des risques (...) A notre avis, pour huit étapes du rallye, dans un contexte géographique compliqué et surtout dans un contexte de sécurité insuffisant, il me paraît vraiment sage, et je les en félicite, d'avoir choisi la sécurité".
En marge d'un déplacement aux Antilles, le Premier ministre François Fillon a également jugé "sage" la décision d'ASO, même s'il la "regrette", en rappelant que son gouvernement lui avait "indiqué déjà depuis plusieurs semaines que la Mauritanie présentait des risques considérables". Pour lui, le fait qu'une bonne partie du parcours du rallye se situe dans ce pays, "c'était vraiment prendre un risque inutile que maintenir" le Rallye Dakar "tel qu'il était prévu".