La météo inquiète pilotes et mécanos
Course samedi, 28 août 2010. 19:38 vendredi, 13 déc. 2024. 19:05
MONTRÉAL - La météo pourrait encore faire des siennes lors de l'épreuve du circuit Nationwide de la série NASCAR, dimanche, puisque la chaleur et le temps sec pourraient entraîner une dégradation rapide de plusieurs composantes mécaniques.
La dégradation des pneus sur le bitume du circuit Gilles-Villeneuve fait d'ailleurs craindre le pire à l'Australien Marcos Ambrose, détenteur de la pôle position.
"Les pneus seront le principal enjeu, comme à toutes les semaines, mais encore davantage sur les circuits routiers, a dit Ambrose. La pression des pneus sera aussi à surveiller, car elle peut influencer le comportement de la voiture sur la piste.
"La course pourrait être remportée par n'importe qui demain (dimanche), car elle sera très exigeante sur la mécanique. Je sais déjà que ce sera une longue journée."
Un avis qui est partagé par l'Américain Carl Edwards, quatrième à l'issue des qualifications.
"Les pneus sont différents de ceux que nous avions lors de la première course à Montréal. Nous éprouvions ce matin des problèmes avec la rigidité des pneus à l'arrière, a-t-il dit. Je crois même qu'ils se dégraderont un peu plus rapidement, et certains pilotes pourraient même devoir rentrer aux puits à des moments inopportuns. Ce sera intéressant."
Les freins préoccupent aussi plusieurs pilotes, dont Jacques Villeneuve, qui s'était plaint à Watkins Glen au début du mois des problèmes de freins de sa voiture no 32 de l'écurie Braun Racing. Brad Keselowski, meneur au classement des pilotes du Nationwide, a aussi été ennuyé par des problèmes de freins, qui ont surchauffé lors de la séance d'essais matinale.
"C'est vrai qu'il va faire chaud (dimanche), donc ce sera un petit peu une surprise pour tout le monde, a indiqué Villeneuve, qui s'élancera de la deuxième position aux côtés d'Ambrose. On ignore comment la pression des pneus va augmenter pendant la course - tout le monde n'a fait que quatre tours en qualifications - mais en général, c'est une piste qui se gomme et qui prend de l'adhérence en course."
Une observation qui n'est pas partagée par son compatriote Patrick Carpentier, qui a dit ne pas craindre que la chaleur dégrade les composantes mécaniques.
"Non, les pneus et les freins sont très efficaces ici, a assuré le détenteur de la 12e position sur la grille de départ. De toute façon, nous allons ouvrir les bouches du radiateur pour refroidir davantage le moteur dimanche. On annonce du temps plus chaud, et la seule chose qu'il y a, c'est que l'aiguille de température du moteur grimpait lors des qualifications."
Contrairement aux années précédentes, où la pluie avait occupé la majeure partie des discussions au sein des diverses écuries du plateau, les pilotes devront s'adapter cette fois-ci à une piste sèche et à des conditions idéales.
"La piste est si différente (des deux dernières années), car elle est très exigeante sur les freins, et je crois que plusieurs pilotes tenteront des dépassements dans les zones de freinage", a indiqué Edwards.
"Il faudra non seulement préserver les freins, mais savoir comment les utiliser, sinon les pilotes derrière pourraient en tirer profit pour te dépasser, a ajouté le champion en titre du NAPA Pièces d'Auto 200. En raison du poids des voitures, de la poussière et de la température ambiante, les freins ne pourront se ventiler adéquatement. J'ignore encore quelle sera notre stratégie pour la course."
Edwards en avait fait rire plusieurs en utilisant un balai pour assécher son pare-brise il y a deux ans, tandis qu'il tombait des cordes sur le circuit Gilles-Villeneuve. L'épreuve avait même été écourtée en raison des conditions de course pitoyables.
"Je crois que c'était un 'swiffer', ou un 'squeegee', mais on a remédié à la situation en installant des essuie-glaces. On n'a plus vraiment le choix lorsqu'on s'amène à Montréal...car c'est une pièce très importante sur le véhicule."
La dégradation des pneus sur le bitume du circuit Gilles-Villeneuve fait d'ailleurs craindre le pire à l'Australien Marcos Ambrose, détenteur de la pôle position.
"Les pneus seront le principal enjeu, comme à toutes les semaines, mais encore davantage sur les circuits routiers, a dit Ambrose. La pression des pneus sera aussi à surveiller, car elle peut influencer le comportement de la voiture sur la piste.
"La course pourrait être remportée par n'importe qui demain (dimanche), car elle sera très exigeante sur la mécanique. Je sais déjà que ce sera une longue journée."
Un avis qui est partagé par l'Américain Carl Edwards, quatrième à l'issue des qualifications.
"Les pneus sont différents de ceux que nous avions lors de la première course à Montréal. Nous éprouvions ce matin des problèmes avec la rigidité des pneus à l'arrière, a-t-il dit. Je crois même qu'ils se dégraderont un peu plus rapidement, et certains pilotes pourraient même devoir rentrer aux puits à des moments inopportuns. Ce sera intéressant."
Les freins préoccupent aussi plusieurs pilotes, dont Jacques Villeneuve, qui s'était plaint à Watkins Glen au début du mois des problèmes de freins de sa voiture no 32 de l'écurie Braun Racing. Brad Keselowski, meneur au classement des pilotes du Nationwide, a aussi été ennuyé par des problèmes de freins, qui ont surchauffé lors de la séance d'essais matinale.
"C'est vrai qu'il va faire chaud (dimanche), donc ce sera un petit peu une surprise pour tout le monde, a indiqué Villeneuve, qui s'élancera de la deuxième position aux côtés d'Ambrose. On ignore comment la pression des pneus va augmenter pendant la course - tout le monde n'a fait que quatre tours en qualifications - mais en général, c'est une piste qui se gomme et qui prend de l'adhérence en course."
Une observation qui n'est pas partagée par son compatriote Patrick Carpentier, qui a dit ne pas craindre que la chaleur dégrade les composantes mécaniques.
"Non, les pneus et les freins sont très efficaces ici, a assuré le détenteur de la 12e position sur la grille de départ. De toute façon, nous allons ouvrir les bouches du radiateur pour refroidir davantage le moteur dimanche. On annonce du temps plus chaud, et la seule chose qu'il y a, c'est que l'aiguille de température du moteur grimpait lors des qualifications."
Contrairement aux années précédentes, où la pluie avait occupé la majeure partie des discussions au sein des diverses écuries du plateau, les pilotes devront s'adapter cette fois-ci à une piste sèche et à des conditions idéales.
"La piste est si différente (des deux dernières années), car elle est très exigeante sur les freins, et je crois que plusieurs pilotes tenteront des dépassements dans les zones de freinage", a indiqué Edwards.
"Il faudra non seulement préserver les freins, mais savoir comment les utiliser, sinon les pilotes derrière pourraient en tirer profit pour te dépasser, a ajouté le champion en titre du NAPA Pièces d'Auto 200. En raison du poids des voitures, de la poussière et de la température ambiante, les freins ne pourront se ventiler adéquatement. J'ignore encore quelle sera notre stratégie pour la course."
Edwards en avait fait rire plusieurs en utilisant un balai pour assécher son pare-brise il y a deux ans, tandis qu'il tombait des cordes sur le circuit Gilles-Villeneuve. L'épreuve avait même été écourtée en raison des conditions de course pitoyables.
"Je crois que c'était un 'swiffer', ou un 'squeegee', mais on a remédié à la situation en installant des essuie-glaces. On n'a plus vraiment le choix lorsqu'on s'amène à Montréal...car c'est une pièce très importante sur le véhicule."