La pluie risque de compliquer la tâche
Course vendredi, 15 juin 2007. 12:23 dimanche, 15 déc. 2024. 03:51
LE MANS - Si les prévisions météo se confirment, la pluie risque de compliquer considérablement la tâche de Jacques Villeneuve et des autres pilotes qui prennent part en fin de semaine aux 24 heures du Mans.
Au départ samedi (à 9h, heure du Québec), la Peugeot numéro 7 de l'équipe Minassian-Gene-Villeneuve occupera la troisième place, derrière une autre Peugeot en pole position et l'Audi R10 du trio Biela, Pirro et Werner.
Pendant les essais qualificatifs plus tôt cette semaine, Villeneuve a fait l'expérience de la conduite sous un véritable déluge.
"C'est 'inconduisable"', s'était-il écrié.
"Avec le trafic, on ne voit vraiment rien, a expliqué l'ancien champion de Formule 1 vendredi. On arrive à juger si on est proche d'une voiture par la quantité d'eau qu'on reçoit dans le pare-brise. Le problème, c'est qu'on ne sait pas si c'est une voiture qui va à la même vitesse que nous ou moins vite. Et quand on voit ses feux arrière, c'est trop tard."
Dans ces circonstances, le Québécois, présenté ici comme une "rookie" des 24 heures, n'hésite pas à faire des appels de phare, à "flasher" les pilotes qui le précèdent pour qu'il dégage la voie.
Il faut savoir que quatre catégories de voitures, dont les prototypes et les GT2 (comme les Porsche et les Corvette, parfois pilotées par des " gentlemen drivers") roulent en même temps aux 24 Heures.
"Il y a des pilotes qui donnent des coups de frein en plein milieu d'une ligne droite, en réalisant que, ben non, il n'y a pas de virage. A plus de 300 kilomètres à l'heure, c'est chaud", a raconté Villeneuve, qui s'est plaint de l'absence de balisage fluorescent le long de la piste.
Dans un tel contexte, le légendaire circuit du Mans se révèle encore plus difficile: quand les voitures ne font pas de l'aquaplaning sur 50 mètres, ce sont les conducteurs qui n'arrivent plus à faire la différence dans le noir "entre l'herbe et l'asphalte".
Ce sont les Français Sébastien Bourdais et Nicolas Minassian qui s'installeront au volant des deux Peugeot 908 au départ de cette 75e édition. Le Québécois fait équipe avec Minassian et l'Espagnol Marc Gene. Il ne savait pas encore vendredi à quel moment il prendra le relais ni s'il conduira en deuxième ou en troisième place.
La vraie question de toute manière est plutôt de savoir si les toutes nouvelles Peugeot, malgré leurs victoires à Monza et Valence (sur 1000 kilomètres), seront capables de finir la plus ancienne et la plus longue course d'endurance du monde.
Au Mans, les voitures parcourent plus de 5000 kilomètres en 24 heures. Contrairement aux Audi (six victoires depuis 2000), les Peugeot diesel équipées de filtre à particules (FAP) n'ont pas encore levé tous les doutes sur leur fiabilité. Les dirigeants de Peugeot Sport le reconnaissent d'ailleurs, eux qui évoquaient prudemment vendredi, en parlant des 24 Heures, un "essai grandeur nature".
"L'objectif général, c'est d'aller le plus loin possible, mais c'est une vraie course, a nuancé quelques minutes plus tard le pilote québécois. On part en se disant qu'on est là pour gagner."
Villeneuve ne s'en cache pas: il rêve aussi de la "triple couronne". Jusqu'ici, seul le Britannique Graham Hill a réussi à remporter le championnat de Formule 1, les 500 milles d'Indianapolis et les 24 Heures du Mans.
"C'est une des raisons principales pour lesquelles je suis ici", a-t-il rappelé.
Après les essais de mercredi et jeudi, Jacques Villeneuve, particulièrement détendu et très sollicité, a passé la journée de vendredi à répondre aux questions de la presse et à faire des relations publiques, avant de prendre part en fin d'après-midi à la traditionnelle parade des pilotes dans les rues du Mans.
Peugeot revient aux 24 heures après une absence de 14 ans. Pour la première fois, le constructeur, mais aussi son rival Audi, que le constructeur français vient défier, alignent des voitures équipées de moteurs turbo diesel. En fin de semaine, le duel entre les deux marques sera donc sportif et technologique à la fois.
Au départ samedi (à 9h, heure du Québec), la Peugeot numéro 7 de l'équipe Minassian-Gene-Villeneuve occupera la troisième place, derrière une autre Peugeot en pole position et l'Audi R10 du trio Biela, Pirro et Werner.
Pendant les essais qualificatifs plus tôt cette semaine, Villeneuve a fait l'expérience de la conduite sous un véritable déluge.
"C'est 'inconduisable"', s'était-il écrié.
"Avec le trafic, on ne voit vraiment rien, a expliqué l'ancien champion de Formule 1 vendredi. On arrive à juger si on est proche d'une voiture par la quantité d'eau qu'on reçoit dans le pare-brise. Le problème, c'est qu'on ne sait pas si c'est une voiture qui va à la même vitesse que nous ou moins vite. Et quand on voit ses feux arrière, c'est trop tard."
Dans ces circonstances, le Québécois, présenté ici comme une "rookie" des 24 heures, n'hésite pas à faire des appels de phare, à "flasher" les pilotes qui le précèdent pour qu'il dégage la voie.
Il faut savoir que quatre catégories de voitures, dont les prototypes et les GT2 (comme les Porsche et les Corvette, parfois pilotées par des " gentlemen drivers") roulent en même temps aux 24 Heures.
"Il y a des pilotes qui donnent des coups de frein en plein milieu d'une ligne droite, en réalisant que, ben non, il n'y a pas de virage. A plus de 300 kilomètres à l'heure, c'est chaud", a raconté Villeneuve, qui s'est plaint de l'absence de balisage fluorescent le long de la piste.
Dans un tel contexte, le légendaire circuit du Mans se révèle encore plus difficile: quand les voitures ne font pas de l'aquaplaning sur 50 mètres, ce sont les conducteurs qui n'arrivent plus à faire la différence dans le noir "entre l'herbe et l'asphalte".
Ce sont les Français Sébastien Bourdais et Nicolas Minassian qui s'installeront au volant des deux Peugeot 908 au départ de cette 75e édition. Le Québécois fait équipe avec Minassian et l'Espagnol Marc Gene. Il ne savait pas encore vendredi à quel moment il prendra le relais ni s'il conduira en deuxième ou en troisième place.
La vraie question de toute manière est plutôt de savoir si les toutes nouvelles Peugeot, malgré leurs victoires à Monza et Valence (sur 1000 kilomètres), seront capables de finir la plus ancienne et la plus longue course d'endurance du monde.
Au Mans, les voitures parcourent plus de 5000 kilomètres en 24 heures. Contrairement aux Audi (six victoires depuis 2000), les Peugeot diesel équipées de filtre à particules (FAP) n'ont pas encore levé tous les doutes sur leur fiabilité. Les dirigeants de Peugeot Sport le reconnaissent d'ailleurs, eux qui évoquaient prudemment vendredi, en parlant des 24 Heures, un "essai grandeur nature".
"L'objectif général, c'est d'aller le plus loin possible, mais c'est une vraie course, a nuancé quelques minutes plus tard le pilote québécois. On part en se disant qu'on est là pour gagner."
Villeneuve ne s'en cache pas: il rêve aussi de la "triple couronne". Jusqu'ici, seul le Britannique Graham Hill a réussi à remporter le championnat de Formule 1, les 500 milles d'Indianapolis et les 24 Heures du Mans.
"C'est une des raisons principales pour lesquelles je suis ici", a-t-il rappelé.
Après les essais de mercredi et jeudi, Jacques Villeneuve, particulièrement détendu et très sollicité, a passé la journée de vendredi à répondre aux questions de la presse et à faire des relations publiques, avant de prendre part en fin d'après-midi à la traditionnelle parade des pilotes dans les rues du Mans.
Peugeot revient aux 24 heures après une absence de 14 ans. Pour la première fois, le constructeur, mais aussi son rival Audi, que le constructeur français vient défier, alignent des voitures équipées de moteurs turbo diesel. En fin de semaine, le duel entre les deux marques sera donc sportif et technologique à la fois.