PARIS (AP) - Olivier Panis va mettre un terme à sa carrière active de pilote de Formule-1 à la fin de la présente saison, mais il restera néanmoins chez le constructeur japonais en tant que pilote d'essai pour les deux prochaines années.

Le pilote français âgé de 38 ans, a signé jeudi un nouveau contrat de deux ans avec Toyota stipulant qu'il sera le troisième pilote de l'écurie et qu'il pourra donc être amené, si besoin est, à suppléer en course les deux pilotes principaux en cas de besoin.

"Ma décision de me retirer de la F1 est intervenue après des mois d'intense réflexion", a expliqué le pilote aux 155 Grands Prix (pour une victoire, à Monaco en 1996).

"Je suis fier que le Panasonic Toyota Racing ait décidé de continuer à faire appel à mes services. J'ai une relation très forte avec tout le monde à Toyota, et je suis heureux de pouvoir continuer mon travail à la fois sur et en dehors des circuits."

Panis s'est en effet également vu confier un rôle de représentation de la marque nipponne en dehors des paddocks.

"Je suis impatient d'aider l'équipe à progresser sur la grille et je suis confiant à l'idée que nos efforts produits lors des deux dernières années soient prochainement récompensés."

En tant que troisième pilote de l'écurie, Panis n'aura cependant pas le droit de prendre part à la séance d'essais libres du vendredi puisqu'il a participé à plus de six Grand Prix lors des deux dernières saisons.

Au cours de sa carrière débutée en 1994 au sein de l'écurie Ligier avec qui il allait remporter un superbe Grand Prix de Monaco en 1996, Olivier Panis regrettera sans doute la malchance qui s'est abattue sur lui lors de la saison 1997.

Sous la houlette d'Alain Prost, qui venait de racheter l'écurie Ligier, Panis réalisait le meilleur début de saison de sa carrière avec notamment deux podiums (une troisième place au Brésil et une deuxième place en Espagne) lors des six premières courses. Il se présentait alors en troisième position au championnat du monde des pilotes quand une violente sortie de route lors du Grand Prix du Canada mettait fin à ses espoirs en le laissant en dehors des baquets plusieurs mois.

Il ne devait jamais ensuite retrouver une voiture aussi compétitive. Lors de la saison 2000, il devenait pilote essayeur pour McLaren, avant de retrouver sa place sur la grille la saison suivante au sein de BAR.

En 2003, il rejoignait Toyota pour deux nouvelles saisons plutôt décevantes malgré une belle régularité lui permettant très souvent de rallier l'arrivée mais en dehors des points.