Lacroix prend le huitième rang
Course dimanche, 1 juil. 2007. 15:19 samedi, 14 déc. 2024. 03:52
MONT-TREMBLANT - Le Français Franck Perera a profité de son passage sur le circuit de Mont-Tremblant pour signer sa première victoire en formule Atlantique, dimanche, dans une épreuve qui précédait l'épreuve de Champ Car.
Perera, parti de la position de tête, a mené la course d'un bout à l'autre et il a complété les 34 tours du circuit de 4,32 km avec une priorité de 20 secondes sur le Brésilien Raphael Matos, l'actuel meneur au championnat. Le Torontois James Hinchcliffe est monté sur la troisième marche du podium.
"C'est formidable d'obtenir cette première victoire en série Atlantique, a révélé Perera. Je savais que je pouvais faire une très bonne course sur ce circuit, qui rappelle certaines pistes en Europe.
"Mais ça n'a pas été une course aussi facile que cela a paru, a poursuivi le pilote de Montpellier. J'ai réussi un bon départ mais la voiture de sécurité est sortie au deuxième tour et elle a semblé quitter la piste avant de revenir devant moi. Je ne savais plus trop quoi penser."
Mais après la relance, Perera n'a plus jamais été inquiété.
Kevin Lacroix, de Saint-Eustache, victorieux à Portland à sa quatrième course en série Atlantique, s'est classé huitième, perdant une position par rapport à son rang au départ.
"J'ai manqué mon départ alors que j'ai presque calé mon moteur. J'ai perdu deux places et j'ai dû en bloquer quelques-uns."
Par la suite, le jeune pilote n'a jamais réussi à dépasser la Suisse Simona De Silvestro.
"J'étais plus rapide qu'elle, mais dès que je me retrouvais directement derrière, je perdais toute ma vitesse. C'était la même chose pour tout le monde. Quand tu suivais de trop près, tu perdais l'appui aérodynamique et les pneus se mettaient à chauffer."
Lacroix a également bénéficié de la situation puisque J.R. Hildebrand, qui a terminé juste derrière lui, était plus rapide d'une demi-seconde mais, lui non plus, n'a pu doubler. Perera s'acclimate
Perera, pilote de la filière Toyota jusqu'à l'an dernier, se sent de plus en plus à l'aise en formule Atlantique. Il faut dire qu'il n'a pas eu beaucoup de temps pour s'acclimater à sa nouvelle équipe et à la série. On lui a confirmé son volant au sein de l'équipe Condor Motosports après une seule journée d'essais en mars.
"Une fois la saison entamée, toutes les autres équipes étaient bien préparées. Ca n'a pas été facile au début. J'ai fait quelques petites erreurs qui m'ont privé de podiums. Depuis deux ou trois courses, je monte sur le podium (3e à Portland et Cleveland) et je me bats pour la pole. C'est de mieux en mieux."
Cette victoire permet à Perera de grimper au troisième rang du championnat avec 166 points, 35 de moins que Matos, et il estime que le championnat est encore à sa portée même s'il ne reste que cinq courses au calendrier.
Son objectif demeure de graduer en Champ Car, peut-être même dès cette année.
"J'avais le niveau pour me battre devant en Champ Car dès cette saison mais, malheureusement, je n'en avais pas les moyens financiers. Quand mon contrat s'est terminé avec Toyota, je n'avais aucun gérant et aucune commandite. Je repartais presque à zéro. C'est pourquoi cette victoire représente beaucoup."
Son passage en Amérique du Nord constitue un pas en arrière pour celui qui a fait des tests avec Toyota en F1 en 2004 et 2005.
"C'est sûr que c'est decevant de sortir d'un programme comme celui de Toyota. J'ai énormément appris avec eux. Parfois, il faut redescendre pour mieux rebondir. Je suis encore jeune et on voit la belle carrière que Sébastien (Bourdais) mène ici. J'espère faire de même."
Perera, parti de la position de tête, a mené la course d'un bout à l'autre et il a complété les 34 tours du circuit de 4,32 km avec une priorité de 20 secondes sur le Brésilien Raphael Matos, l'actuel meneur au championnat. Le Torontois James Hinchcliffe est monté sur la troisième marche du podium.
"C'est formidable d'obtenir cette première victoire en série Atlantique, a révélé Perera. Je savais que je pouvais faire une très bonne course sur ce circuit, qui rappelle certaines pistes en Europe.
"Mais ça n'a pas été une course aussi facile que cela a paru, a poursuivi le pilote de Montpellier. J'ai réussi un bon départ mais la voiture de sécurité est sortie au deuxième tour et elle a semblé quitter la piste avant de revenir devant moi. Je ne savais plus trop quoi penser."
Mais après la relance, Perera n'a plus jamais été inquiété.
Kevin Lacroix, de Saint-Eustache, victorieux à Portland à sa quatrième course en série Atlantique, s'est classé huitième, perdant une position par rapport à son rang au départ.
"J'ai manqué mon départ alors que j'ai presque calé mon moteur. J'ai perdu deux places et j'ai dû en bloquer quelques-uns."
Par la suite, le jeune pilote n'a jamais réussi à dépasser la Suisse Simona De Silvestro.
"J'étais plus rapide qu'elle, mais dès que je me retrouvais directement derrière, je perdais toute ma vitesse. C'était la même chose pour tout le monde. Quand tu suivais de trop près, tu perdais l'appui aérodynamique et les pneus se mettaient à chauffer."
Lacroix a également bénéficié de la situation puisque J.R. Hildebrand, qui a terminé juste derrière lui, était plus rapide d'une demi-seconde mais, lui non plus, n'a pu doubler. Perera s'acclimate
Perera, pilote de la filière Toyota jusqu'à l'an dernier, se sent de plus en plus à l'aise en formule Atlantique. Il faut dire qu'il n'a pas eu beaucoup de temps pour s'acclimater à sa nouvelle équipe et à la série. On lui a confirmé son volant au sein de l'équipe Condor Motosports après une seule journée d'essais en mars.
"Une fois la saison entamée, toutes les autres équipes étaient bien préparées. Ca n'a pas été facile au début. J'ai fait quelques petites erreurs qui m'ont privé de podiums. Depuis deux ou trois courses, je monte sur le podium (3e à Portland et Cleveland) et je me bats pour la pole. C'est de mieux en mieux."
Cette victoire permet à Perera de grimper au troisième rang du championnat avec 166 points, 35 de moins que Matos, et il estime que le championnat est encore à sa portée même s'il ne reste que cinq courses au calendrier.
Son objectif demeure de graduer en Champ Car, peut-être même dès cette année.
"J'avais le niveau pour me battre devant en Champ Car dès cette saison mais, malheureusement, je n'en avais pas les moyens financiers. Quand mon contrat s'est terminé avec Toyota, je n'avais aucun gérant et aucune commandite. Je repartais presque à zéro. C'est pourquoi cette victoire représente beaucoup."
Son passage en Amérique du Nord constitue un pas en arrière pour celui qui a fait des tests avec Toyota en F1 en 2004 et 2005.
"C'est sûr que c'est decevant de sortir d'un programme comme celui de Toyota. J'ai énormément appris avec eux. Parfois, il faut redescendre pour mieux rebondir. Je suis encore jeune et on voit la belle carrière que Sébastien (Bourdais) mène ici. J'espère faire de même."