Latvala en tête, Loeb à la faute
Course vendredi, 8 févr. 2008. 09:53 dimanche, 15 déc. 2024. 04:28
KARLSTAD, Suède - Le Finlandais Jari-Matti Latvala (Ford Focus), auteur de six temps scratch, menait le Rallye de Suède vendredi soir, au terme d'une 2e journée marquée par la sortie de route de Sébastien Loeb (Citroën C4), qui a manqué quatre spéciales mais repartira 50e samedi matin.
Pour prendre 48 secondes d'avance sur Mikko Hirvonen, leader désigné de l'équipe Ford, Latvala a attaqué tout au long des 120 km chronométrés et s'est fait quelques frayeurs sans conséquence, à la différence de Loeb. Il a aussi profité de sa position sur la route, car il passait dans chaque spéciale un quart d'heure après Loeb et Hirvonen, qui ouvraient le chemin.
"C'était une journée très intéressante", a souri Latvala vendredi soir. Très intéressante aussi pour Ford, qui a placé cinq Focus dans le Top 7, en profitant aussi des ennuis de Chris Atkinson, sorti de l'ES3 à la 60e place, sans pare-choc avant, après un quart d'heure perdu dans un mur de neige qui ne voulait pas lâcher sa Subaru.
Loeb repartira
Comme quoi il y avait quand même de la neige, vendredi en Suède, mais pas partout. "On vient pour un rallye hivernal et on se retrouve dans la boue. Je n'avais aucune adhérence", s'est plaint Petter Solberg, pilote de l'autre Subaru, leader éphémère jeudi soir mais seulement 5e vendredi soir, derrière un quartette de Focus efficaces.
La grosse histoire de la journée, c'est bien sûr le vrai-faux abandon de Loeb, voiture "chiffonnée" à midi, au regroupement de Sunne, à la suite d'un tonneau dans l'ES4, rentrée sur une remorque à Karlstad, puis réparée dans l'après-midi par les mécaniciens très efficaces de Citroën Sport.
"C'est une erreur de pilotage, je me suis fait piéger", a avoué le quadruple champion du monde, aussi lucide sur ses performances que disponible pour évoquer les aléas d'une vie de pilote de rallye. Sa C4 a "tapé" un mur de neige dans une longue courbe à gauche, au kilomètre 19 de l'ES4, puis a fait un tonneau.
Du coup, le leader du championnat du monde a pointé à l'assistance de Sunne avec cinq minutes de retard et une voiture très abîmée, dont le moteur avait chauffé. Après 15 minutes de réparations sommaires, elle est repartie poussée par Daniel Elena, le copilote de Loeb, à cause d'une commande d'embrayage abîmée dans la sortie de route.
25 minutes de retard sur Latvala
"On va se faire mettre hors-course", a dit Elena, un peu essoufflé, avant de remonter en marche pour repartir de Sunne. Quelques minutes plus tard, Citroën Sport mettait un terme à cette journée bien mal engagée et évitait à Loeb de faire 60 km chronométrés avec une voiture mal en point, ou pire, de casser bêtement un moteur prévu aussi pour le Mexique.
Samedi matin, Loeb repartira donc de la 50e place, avec 25 minutes de retard sur Latvala, sans espoir de marquer des points au championnat des pilotes mais en mesure d'en inscrire pour Citroën au classement constructeurs. Tout comme Dani Sordo, sur l'autre C4, qui traîne depuis le départ cinq minutes de pénalité provoquées par un changement de moteur après le rallye Monte-Carlo.
Douze spéciales restent à disputer avant l'arrivée dimanche. Sachant que l'hécatombe risque de continuer, à cause du manque de neige et des ornières qui se creuseront au passage des 58 concurrents rescapés, ce n'est pas forcément un mauvais calcul de la part du champion du monde.
Pour prendre 48 secondes d'avance sur Mikko Hirvonen, leader désigné de l'équipe Ford, Latvala a attaqué tout au long des 120 km chronométrés et s'est fait quelques frayeurs sans conséquence, à la différence de Loeb. Il a aussi profité de sa position sur la route, car il passait dans chaque spéciale un quart d'heure après Loeb et Hirvonen, qui ouvraient le chemin.
"C'était une journée très intéressante", a souri Latvala vendredi soir. Très intéressante aussi pour Ford, qui a placé cinq Focus dans le Top 7, en profitant aussi des ennuis de Chris Atkinson, sorti de l'ES3 à la 60e place, sans pare-choc avant, après un quart d'heure perdu dans un mur de neige qui ne voulait pas lâcher sa Subaru.
Loeb repartira
Comme quoi il y avait quand même de la neige, vendredi en Suède, mais pas partout. "On vient pour un rallye hivernal et on se retrouve dans la boue. Je n'avais aucune adhérence", s'est plaint Petter Solberg, pilote de l'autre Subaru, leader éphémère jeudi soir mais seulement 5e vendredi soir, derrière un quartette de Focus efficaces.
La grosse histoire de la journée, c'est bien sûr le vrai-faux abandon de Loeb, voiture "chiffonnée" à midi, au regroupement de Sunne, à la suite d'un tonneau dans l'ES4, rentrée sur une remorque à Karlstad, puis réparée dans l'après-midi par les mécaniciens très efficaces de Citroën Sport.
"C'est une erreur de pilotage, je me suis fait piéger", a avoué le quadruple champion du monde, aussi lucide sur ses performances que disponible pour évoquer les aléas d'une vie de pilote de rallye. Sa C4 a "tapé" un mur de neige dans une longue courbe à gauche, au kilomètre 19 de l'ES4, puis a fait un tonneau.
Du coup, le leader du championnat du monde a pointé à l'assistance de Sunne avec cinq minutes de retard et une voiture très abîmée, dont le moteur avait chauffé. Après 15 minutes de réparations sommaires, elle est repartie poussée par Daniel Elena, le copilote de Loeb, à cause d'une commande d'embrayage abîmée dans la sortie de route.
25 minutes de retard sur Latvala
"On va se faire mettre hors-course", a dit Elena, un peu essoufflé, avant de remonter en marche pour repartir de Sunne. Quelques minutes plus tard, Citroën Sport mettait un terme à cette journée bien mal engagée et évitait à Loeb de faire 60 km chronométrés avec une voiture mal en point, ou pire, de casser bêtement un moteur prévu aussi pour le Mexique.
Samedi matin, Loeb repartira donc de la 50e place, avec 25 minutes de retard sur Latvala, sans espoir de marquer des points au championnat des pilotes mais en mesure d'en inscrire pour Citroën au classement constructeurs. Tout comme Dani Sordo, sur l'autre C4, qui traîne depuis le départ cinq minutes de pénalité provoquées par un changement de moteur après le rallye Monte-Carlo.
Douze spéciales restent à disputer avant l'arrivée dimanche. Sachant que l'hécatombe risque de continuer, à cause du manque de neige et des ornières qui se creuseront au passage des 58 concurrents rescapés, ce n'est pas forcément un mauvais calcul de la part du champion du monde.