Le duel Peugeot-Citroën n'a pas eu lieu
Course mardi, 2 avr. 2002. 15:53 dimanche, 15 déc. 2024. 05:30
LLORET DE MAR, Espagne (AFP) - Le duel attendu, la lutte fratricide sans merci entre les Peugeot 206 WRC et les Citroën Xsara WRC au rallye de Catalogne n'a pas eu lieu. Dès le premier jour, la bagarre a tourné court. Les 206, Gilles Panizzi en tête, se sont rapidement détachées. Facilement. Et dimanche soir, Guy Fréquelin, directeur de Citroën Sport, encaissait mal le verdict en dépit de la troisième place de Philippe Bugalski. Une bien maigre consolation.
Le grizzly avait d'autres ambitions, les pilotes Bugalski, Sébastien Loeb et Jesus Puras aussi. L'an dernier, les Xsara s'étaient illustrées avant de renoncer le dernier jour. Puras s'était même imposé en Corse en octobre. Cette fois, elles n'avaient jamais été dans le rythme pour menacer les Peugeot.
"Ce n'est pas tant le fait de terminer troisième que la manière dont on a obtenu ce podium, constatait Guy Fréquelin. Si encore on s'était battus avec les deux premiers en étant très proches dans la bagarre... La place importe peu. C'est la façon".
Et le patron d'analyser trois jours de course. "On a fait une première journée très difficile, on a corrigé un certain nombre de défauts sur la voiture, ce qui nous a permis de nous rapprocher des temps de Peugeot, indiquait Fréquelin. La deuxième journée, des petites modifications ont encore été apportées, on s'est rapprochés encore un peu. On a ensuite tenté de faire des modifications pour dimanche. Cela ne nous a absolument rien apporté. On a même régressé un petit peu par moments".
"Frustrant"
D'un coup d'un seul, la Citroën, la référence jusque là sur asphalte, se faisait rétive, perdait de sa superbe. Un rude coup pour le chevron, pour le patron.
"Que l'on ne soit pas au niveau des Peugeot n'est pas le problème parce qu'elles ont beaucoup progressé. Mais par contre, notre voiture est loin d'être ce qu'elle était, insistait Fréquelin. C'est cela qui me chagrine le plus, qui me déçoit. Parce que l'on avait une voiture fantastique en comportement, en stabilité, en équilibre, et on ne retrouve pas ces qualités. La Xsara n'a été que l'ombre de ce qu'elle était. On n'a pas mis le doigt sur le problème. C'est frustrant".
La déception passée, Citroën va devoir travailler maintenant pour retrouver sa compétitivité perdue. Et on peut compter sur Guy Fréquelin pour mobiliser ses troupes, travailler d'arrache-pied. "Ils sont prévenus. On ne va pas lâcher le morceau", assurait d'ailleurs l'intéressé.
Le patron avait sa petite idée sur la méthode. "La seule façon de trouver, c'est de refaire une voiture version Corse 2001 dans sa configuration complète, de partir en essais et de refaire la gamme. Il arrive un moment quand on patauge comme cela, où il faut partir d'une base que l'on connaît et puis prendre les étapes marche par marche", prévient Fréquelin.
Si Citroën n'a pas atteint son objectif, le "boss" ne retirait pas moins des aspects positifs de la Catalogne. Tous liés aux pilotes. "Philippe (Bugalski) a retrouvé confiance en lui avec une voiture qui malgré tout n'était pas parfaite. Sébastien (Loeb) marchait bien avant sa bêtise".
"Ce ne sont pas les pilotes qui sont en cause. C'est nous. Nous ne leur avons pas donné une bonne voiture", concluait Guy Fréquelin.
Le grizzly avait d'autres ambitions, les pilotes Bugalski, Sébastien Loeb et Jesus Puras aussi. L'an dernier, les Xsara s'étaient illustrées avant de renoncer le dernier jour. Puras s'était même imposé en Corse en octobre. Cette fois, elles n'avaient jamais été dans le rythme pour menacer les Peugeot.
"Ce n'est pas tant le fait de terminer troisième que la manière dont on a obtenu ce podium, constatait Guy Fréquelin. Si encore on s'était battus avec les deux premiers en étant très proches dans la bagarre... La place importe peu. C'est la façon".
Et le patron d'analyser trois jours de course. "On a fait une première journée très difficile, on a corrigé un certain nombre de défauts sur la voiture, ce qui nous a permis de nous rapprocher des temps de Peugeot, indiquait Fréquelin. La deuxième journée, des petites modifications ont encore été apportées, on s'est rapprochés encore un peu. On a ensuite tenté de faire des modifications pour dimanche. Cela ne nous a absolument rien apporté. On a même régressé un petit peu par moments".
"Frustrant"
D'un coup d'un seul, la Citroën, la référence jusque là sur asphalte, se faisait rétive, perdait de sa superbe. Un rude coup pour le chevron, pour le patron.
"Que l'on ne soit pas au niveau des Peugeot n'est pas le problème parce qu'elles ont beaucoup progressé. Mais par contre, notre voiture est loin d'être ce qu'elle était, insistait Fréquelin. C'est cela qui me chagrine le plus, qui me déçoit. Parce que l'on avait une voiture fantastique en comportement, en stabilité, en équilibre, et on ne retrouve pas ces qualités. La Xsara n'a été que l'ombre de ce qu'elle était. On n'a pas mis le doigt sur le problème. C'est frustrant".
La déception passée, Citroën va devoir travailler maintenant pour retrouver sa compétitivité perdue. Et on peut compter sur Guy Fréquelin pour mobiliser ses troupes, travailler d'arrache-pied. "Ils sont prévenus. On ne va pas lâcher le morceau", assurait d'ailleurs l'intéressé.
Le patron avait sa petite idée sur la méthode. "La seule façon de trouver, c'est de refaire une voiture version Corse 2001 dans sa configuration complète, de partir en essais et de refaire la gamme. Il arrive un moment quand on patauge comme cela, où il faut partir d'une base que l'on connaît et puis prendre les étapes marche par marche", prévient Fréquelin.
Si Citroën n'a pas atteint son objectif, le "boss" ne retirait pas moins des aspects positifs de la Catalogne. Tous liés aux pilotes. "Philippe (Bugalski) a retrouvé confiance en lui avec une voiture qui malgré tout n'était pas parfaite. Sébastien (Loeb) marchait bien avant sa bêtise".
"Ce ne sont pas les pilotes qui sont en cause. C'est nous. Nous ne leur avons pas donné une bonne voiture", concluait Guy Fréquelin.