Le marché canadien est mûr
Course vendredi, 9 nov. 2007. 17:18 dimanche, 15 déc. 2024. 03:28
MONTREAL - Pour la première fois dans l'histoire de la série NASCAR, deux pilotes québécois tentent de se qualifier, ce vendredi, en vue de la course de dimanche en coupe Nextel à Phoenix, Arizona.
Quelque soit l'issue des qualifications, toutefois, l'arrivée de Patrick Carpentier et de Jacques Villeneuve en NASCAR ouvre toute grande la porte du marché canadien à cette grande entreprise.
C'est du moins ce qu'espère le co-propriétaire de l'écurie Gillett-Evernham, George Gillet, qui est aussi propriétaire du Canadien de Montréal et dont l'avis a pesé lourd dans l'embauche de Patrick Carpentier.
En entrevue avec La Presse Canadienne, M. Gillett n'a pas caché, d'ailleurs, que le choix de Patrick Carpentier, d'abord motivé par ses qualités exceptionnelles de pilotage, a également été influencé par son image, son charisme et le fait qu'il soit bilingue.
George Gillett, qui qualifie l'organisation de NASCAR d'entreprise extrêmement bien administrée, a dit souhaiter faire davantage d'affaires avec des entreprises canadiennes et attirer de nouveaux annonceurs canadiens.
Il note que NASCAR bénéficie d'une loyauté inégalée de ses fervents amateurs auprès des annonceurs. Ainsi, des études de marché ont démontré qu'un produit en présentoir dans un supermarché aux Etats-Unis attire habituellement l'attention de 43 pour cent des consommateurs qui vont soit l'acheter, le regarder ou l'essayer mais que cette proportion grimpe à 70 pour cent auprès des amateurs de NASCAR lorsque le produit est associé à la série ou à un de ses pilotes.
Dans un tel contexte, avec la présentation cette année d'une course de la série Busch sur le circuit Gilles Villeneuve, à Montréal, M. Gillett calcule que le fruit est mûr et que la présence de Patrick Carpentier lui offre un avantage sur la plan des affaires.
Il se réjouit également de l'arrivée de Jacques Villeneuve, y voyant un élément de plus pour mousser l'intérêt des amateurs canadiens et, surtout, des annonceurs face au `stock car'. Il qualifie l'ancien champion du monde de Formule Un et de série CART de grand pilote mais se dit tout de même convaincu d'avoir fait le bon choix en misant sur Patrick Carpentier.
Il estime que, de tous les anciens pilotes de monoplaces ayant fait le saut en NASCAR, à l'exception de Juan Pablo Montoya, Carpentier s'est avéré le plus rapide et a aussi été celui qui s'est amélioré le plus rapidement.
Quelque soit l'issue des qualifications, toutefois, l'arrivée de Patrick Carpentier et de Jacques Villeneuve en NASCAR ouvre toute grande la porte du marché canadien à cette grande entreprise.
C'est du moins ce qu'espère le co-propriétaire de l'écurie Gillett-Evernham, George Gillet, qui est aussi propriétaire du Canadien de Montréal et dont l'avis a pesé lourd dans l'embauche de Patrick Carpentier.
En entrevue avec La Presse Canadienne, M. Gillett n'a pas caché, d'ailleurs, que le choix de Patrick Carpentier, d'abord motivé par ses qualités exceptionnelles de pilotage, a également été influencé par son image, son charisme et le fait qu'il soit bilingue.
George Gillett, qui qualifie l'organisation de NASCAR d'entreprise extrêmement bien administrée, a dit souhaiter faire davantage d'affaires avec des entreprises canadiennes et attirer de nouveaux annonceurs canadiens.
Il note que NASCAR bénéficie d'une loyauté inégalée de ses fervents amateurs auprès des annonceurs. Ainsi, des études de marché ont démontré qu'un produit en présentoir dans un supermarché aux Etats-Unis attire habituellement l'attention de 43 pour cent des consommateurs qui vont soit l'acheter, le regarder ou l'essayer mais que cette proportion grimpe à 70 pour cent auprès des amateurs de NASCAR lorsque le produit est associé à la série ou à un de ses pilotes.
Dans un tel contexte, avec la présentation cette année d'une course de la série Busch sur le circuit Gilles Villeneuve, à Montréal, M. Gillett calcule que le fruit est mûr et que la présence de Patrick Carpentier lui offre un avantage sur la plan des affaires.
Il se réjouit également de l'arrivée de Jacques Villeneuve, y voyant un élément de plus pour mousser l'intérêt des amateurs canadiens et, surtout, des annonceurs face au `stock car'. Il qualifie l'ancien champion du monde de Formule Un et de série CART de grand pilote mais se dit tout de même convaincu d'avoir fait le bon choix en misant sur Patrick Carpentier.
Il estime que, de tous les anciens pilotes de monoplaces ayant fait le saut en NASCAR, à l'exception de Juan Pablo Montoya, Carpentier s'est avéré le plus rapide et a aussi été celui qui s'est amélioré le plus rapidement.