"Le plus vite de toute ma carrière"
Course samedi, 28 mai 2005. 11:42 jeudi, 12 déc. 2024. 07:54
INDIANAPOLIS (AFP) - Le Français Sébastien Bourdais, qui court pour l'écurie de Paul Newman, appréhende sa première participation à la mythique épreuve automobile des 500 miles d'Indianapolis, dimanche, avec la pleine conscience que ce sera la course où il roulera "le plus vite de toute (sa) carrière".
Depuis la 15e position, Bourdais sait que sa tâche ne sera pas simple face aux spécialistes de la série Indycar alors qu'il est monté dans la voiture pour la première fois le 18 avril dernier et qu'il n'a effectué qu'une heure d'essais vendredi entre les qualifications du 15 mai et la course de dimanche.
Sur l'oval de 2,5 miles (4 km), les vitesses des bolides atteignent des moyennes de 360 km/h lors des qualifications et de 240 km/h lors de la course, soit plus de 30 km/h qu'en Formule 1.
Q: Que représente cette course pour vous ?
R: "Avec Le Mans (les 24 heures), le Grand Prix de Monaco, Daytona, c'est une classique parmi les classiques. L'une des courses les plus rapides au monde, peut-être celle où je roulerai le plus vite de toute ma carrière. Cette dimension est présente dans les esprits de tous les pilotes en permanence. Le public vient en vacances pendant trois semaines pour suivre le début des essais. C'est énorme. Dès que j'ai pu envisager une participation à cette course, j'ai réalisé ce qu'elle représente. C'est une piste à traiter avec beaucoup de respect."
Q: Dans quelles conditions abordez-vous l'épreuve ?
R: "Je ne retrouve pas la voiture que j'ai laissée il y a quinze jours. J'ai roulé pour la première fois dans le trafic (vendredi). Dans le trafic, la voiture n'est pas compétitive. Je perds beaucoup d'appuis et je suis obligé de lever le pied. Mais il va falloir faire avec. Mais ce n'est pas catastrophique, c'est juste désespérant. L'an passé, l'écurie avait manqué de temps pour travailler dans le trafic. C'est pourtant important car dans le trafic on perd entre 40 et 60 % d'appuis et c'est cela qui est difficile à maîtriser. Cette année, nous avons eu pas mal de possibilités de travailler ce domaine. On n'est quand même pas loin de la vérité. Bien sûr, j'aurais aimé rouler plus mais je savais que cela ne serait pas possible à cause de mon planning (l'épreuve dans la série ChampCar au Mexique le week-end dernier)."
Q: Vous figurez parmi les prétendants, quel est votre objectif ?
R: "Disons qu'il y a un objectif +secret+ et qu'il y a un objectif +réaliste+. L'objectif réaliste est un Top 5. Voir la ligne d'arrivée serait déjà bien, mais être acteur en fin de course serait pas mal non plus. On ne peut pas se permettre de jouer +easy+ au début, ni de prendre trop de risques. Il me faudra savoir forcer quand il faut et lever le pied quand il faut. Il faut trouver le compromis entre agressivité et sagesse."
Depuis la 15e position, Bourdais sait que sa tâche ne sera pas simple face aux spécialistes de la série Indycar alors qu'il est monté dans la voiture pour la première fois le 18 avril dernier et qu'il n'a effectué qu'une heure d'essais vendredi entre les qualifications du 15 mai et la course de dimanche.
Sur l'oval de 2,5 miles (4 km), les vitesses des bolides atteignent des moyennes de 360 km/h lors des qualifications et de 240 km/h lors de la course, soit plus de 30 km/h qu'en Formule 1.
Q: Que représente cette course pour vous ?
R: "Avec Le Mans (les 24 heures), le Grand Prix de Monaco, Daytona, c'est une classique parmi les classiques. L'une des courses les plus rapides au monde, peut-être celle où je roulerai le plus vite de toute ma carrière. Cette dimension est présente dans les esprits de tous les pilotes en permanence. Le public vient en vacances pendant trois semaines pour suivre le début des essais. C'est énorme. Dès que j'ai pu envisager une participation à cette course, j'ai réalisé ce qu'elle représente. C'est une piste à traiter avec beaucoup de respect."
Q: Dans quelles conditions abordez-vous l'épreuve ?
R: "Je ne retrouve pas la voiture que j'ai laissée il y a quinze jours. J'ai roulé pour la première fois dans le trafic (vendredi). Dans le trafic, la voiture n'est pas compétitive. Je perds beaucoup d'appuis et je suis obligé de lever le pied. Mais il va falloir faire avec. Mais ce n'est pas catastrophique, c'est juste désespérant. L'an passé, l'écurie avait manqué de temps pour travailler dans le trafic. C'est pourtant important car dans le trafic on perd entre 40 et 60 % d'appuis et c'est cela qui est difficile à maîtriser. Cette année, nous avons eu pas mal de possibilités de travailler ce domaine. On n'est quand même pas loin de la vérité. Bien sûr, j'aurais aimé rouler plus mais je savais que cela ne serait pas possible à cause de mon planning (l'épreuve dans la série ChampCar au Mexique le week-end dernier)."
Q: Vous figurez parmi les prétendants, quel est votre objectif ?
R: "Disons qu'il y a un objectif +secret+ et qu'il y a un objectif +réaliste+. L'objectif réaliste est un Top 5. Voir la ligne d'arrivée serait déjà bien, mais être acteur en fin de course serait pas mal non plus. On ne peut pas se permettre de jouer +easy+ au début, ni de prendre trop de risques. Il me faudra savoir forcer quand il faut et lever le pied quand il faut. Il faut trouver le compromis entre agressivité et sagesse."