Les déclarations
Course lundi, 13 oct. 2003. 15:14 dimanche, 15 déc. 2024. 15:26
SUZUKA (AFP) - Michael Schumacher (ALL/Ferrari), huitième champion du monde: "Je ne peux pas traduire mon émotion. Honnêtement. Parce que cela a été une année difficile, une dernière course dure, probablement l'une de mes plus dures.
Mais je pense que le plus important c'est l'équipe. Je le répète si souvent parce que, aujourd'hui encore, tout le monde a fait un incroyable boulot. Nos voitures ont toujours été compétitives. Rubens a remarquablement piloté, gagné ce Grand Prix, l'équipe remportant ainsi le Championnat constructeurs pour la cinquième fois d'affilée, ce qui, je pense, est une première. Quant à moi, j'ai été un peu brouillon dimanche après avoir eu un petit incident et c'est pourquoi je dis que cela a été une de mes courses les plus dures avec tout ce qui m'est arrivé, avec da Matta et Ralf. C'était une course très, très étrange. Je ressens ainsi plus d'émotions pour l'équipe que pour moi, pour le moment. Je me sens vide et épuisé. Je suis juste fier de ce que nous avons réussi. C'est bizarre pour moi parce que la plupart de mes titres ont été gagnés après une victoire sur la piste. Et là, dimanche, gagner un Championnat en terminant huitième, le dernier point, cela me fait tout drôle".
Rubens Barrichello (BRE/Ferrari), vainqueur: "Je suis fier. Oui, être pour la quatrième année consécutive avec Ferrari et gagner le Championnat, gagner cette dernière course sur un circuit réputé «de pilote» me rend vraiment fier. Quand Montoya m'a passé, ma voiture était louvoyante, très difficile à contrôler. C'était difficile et je priais pour qu'il ne pleuve pas. Et pourtant, j'aime vraiment conduire sur le mouillé. Mais là, cela aurait été notre pire ennemi. Je me suis battu tout le temps en espérant qu'il ne pleuvrait pas. Il me fallait garder ma concentration et j'ai attaqué jusqu'à la fin parce que je savais que si jamais il pleuvait, au bout de trois tours j'allais perdre trois secondes au tour".
Kimi Raikkonen (FIN/McLaren-Mercedes), deuxième: "Je suis un peu déçu de ne pas avoir gagné le Championnat du monde. Mais il nous fallait un peu de chance pour y parvenir. Et, si nous avons été près de réussir, ce n'était pas encore assez. Nous avons cependant bataillé jusqu'au bout. Je veux remercier tout le monde dans l'équipe. Non seulement ici mais à l'usine. Tout le monde a travaillé dur durant la saison, autant qu'il était possible. Je suis confiant quant au fait que nous serons encore plus forts l'an prochain, que nous pourrons nous battre pour le titre. J'ai fait un bon départ, mais nous étions loin sur la ligne après les qualifications perturbées de la veille. Ce qui rendait les choses plus difficiles. J'ai été en difficulté sur les deux derniers trains de pneus avec l'équilibre de la voiture, mais j'ai néanmoins continué à attaquer le plus possible jusqu'au tout dernier tour car vous ne savez jamais ce qui peut arriver en course. Ce n'était pas assez. J'ai vraiment aimé cette saison et j'attends déjà la prochaine".
David Coulthard (GBR/McLaren-Mercedes), troisième: "J'ai été capable d'avoir un rythme raisonnable et j'ai attaqué autant que j'ai pu compte-tenu de ma stratégie à trois arrêts. J'ai eu quelques problèmes d'équilibre avec mon deuxième train de pneus et, finalement, la troisième place était ce que l'on pouvait espérer. Ma course a été relativement ennuyeuse car je n'ai jamais été réellement en bagarre. Félicitations à Kimi pour sa deuxième place au Championnat et je suis sûr que l'an prochain nous pourrons viser plus haut".
Juan Pablo Montoya (COL/Williams-BMW), abandon: "C'est vraiment dommage car notre voiture était fiable cette saison. Il n'y a rien à faire, c'est la course et ces choses arrivent. Mon départ avait été bon, la piste était un peu humide et j'ai pu passer Rubens Barrichello dans le premier tour, dès ma deuxième tentative. J'ai ensuite adopté mon rythme et j'étais satisfait car la voiture marchait bien et nous avions une bonne stratégie. Et puis, la malchance, j'ai perdu la pression hydraulique. Dans un sens, heureusement que je n'étais plus en course pour le titre parce que, abandonner dans la dernière épreuve ainsi aurait été très dur à accepter. Quand on regarde la saison, je suis très, très heureux du boulot que j'ai fait. Depuis l'an dernier j'ai appris, j'ai mûri".
Fernando Alonso (ESP/Renault), abandon: "C'est une grosse déception. Je luttais pour la victoire et nous allions faire probablement un arrêt de moins que Rubens. Nous avons eu une saison superbe mais nous avions la possibilité de gagner la dernière course. Ca fait mal de la perdre".
Mais je pense que le plus important c'est l'équipe. Je le répète si souvent parce que, aujourd'hui encore, tout le monde a fait un incroyable boulot. Nos voitures ont toujours été compétitives. Rubens a remarquablement piloté, gagné ce Grand Prix, l'équipe remportant ainsi le Championnat constructeurs pour la cinquième fois d'affilée, ce qui, je pense, est une première. Quant à moi, j'ai été un peu brouillon dimanche après avoir eu un petit incident et c'est pourquoi je dis que cela a été une de mes courses les plus dures avec tout ce qui m'est arrivé, avec da Matta et Ralf. C'était une course très, très étrange. Je ressens ainsi plus d'émotions pour l'équipe que pour moi, pour le moment. Je me sens vide et épuisé. Je suis juste fier de ce que nous avons réussi. C'est bizarre pour moi parce que la plupart de mes titres ont été gagnés après une victoire sur la piste. Et là, dimanche, gagner un Championnat en terminant huitième, le dernier point, cela me fait tout drôle".
Rubens Barrichello (BRE/Ferrari), vainqueur: "Je suis fier. Oui, être pour la quatrième année consécutive avec Ferrari et gagner le Championnat, gagner cette dernière course sur un circuit réputé «de pilote» me rend vraiment fier. Quand Montoya m'a passé, ma voiture était louvoyante, très difficile à contrôler. C'était difficile et je priais pour qu'il ne pleuve pas. Et pourtant, j'aime vraiment conduire sur le mouillé. Mais là, cela aurait été notre pire ennemi. Je me suis battu tout le temps en espérant qu'il ne pleuvrait pas. Il me fallait garder ma concentration et j'ai attaqué jusqu'à la fin parce que je savais que si jamais il pleuvait, au bout de trois tours j'allais perdre trois secondes au tour".
Kimi Raikkonen (FIN/McLaren-Mercedes), deuxième: "Je suis un peu déçu de ne pas avoir gagné le Championnat du monde. Mais il nous fallait un peu de chance pour y parvenir. Et, si nous avons été près de réussir, ce n'était pas encore assez. Nous avons cependant bataillé jusqu'au bout. Je veux remercier tout le monde dans l'équipe. Non seulement ici mais à l'usine. Tout le monde a travaillé dur durant la saison, autant qu'il était possible. Je suis confiant quant au fait que nous serons encore plus forts l'an prochain, que nous pourrons nous battre pour le titre. J'ai fait un bon départ, mais nous étions loin sur la ligne après les qualifications perturbées de la veille. Ce qui rendait les choses plus difficiles. J'ai été en difficulté sur les deux derniers trains de pneus avec l'équilibre de la voiture, mais j'ai néanmoins continué à attaquer le plus possible jusqu'au tout dernier tour car vous ne savez jamais ce qui peut arriver en course. Ce n'était pas assez. J'ai vraiment aimé cette saison et j'attends déjà la prochaine".
David Coulthard (GBR/McLaren-Mercedes), troisième: "J'ai été capable d'avoir un rythme raisonnable et j'ai attaqué autant que j'ai pu compte-tenu de ma stratégie à trois arrêts. J'ai eu quelques problèmes d'équilibre avec mon deuxième train de pneus et, finalement, la troisième place était ce que l'on pouvait espérer. Ma course a été relativement ennuyeuse car je n'ai jamais été réellement en bagarre. Félicitations à Kimi pour sa deuxième place au Championnat et je suis sûr que l'an prochain nous pourrons viser plus haut".
Juan Pablo Montoya (COL/Williams-BMW), abandon: "C'est vraiment dommage car notre voiture était fiable cette saison. Il n'y a rien à faire, c'est la course et ces choses arrivent. Mon départ avait été bon, la piste était un peu humide et j'ai pu passer Rubens Barrichello dans le premier tour, dès ma deuxième tentative. J'ai ensuite adopté mon rythme et j'étais satisfait car la voiture marchait bien et nous avions une bonne stratégie. Et puis, la malchance, j'ai perdu la pression hydraulique. Dans un sens, heureusement que je n'étais plus en course pour le titre parce que, abandonner dans la dernière épreuve ainsi aurait été très dur à accepter. Quand on regarde la saison, je suis très, très heureux du boulot que j'ai fait. Depuis l'an dernier j'ai appris, j'ai mûri".
Fernando Alonso (ESP/Renault), abandon: "C'est une grosse déception. Je luttais pour la victoire et nous allions faire probablement un arrêt de moins que Rubens. Nous avons eu une saison superbe mais nous avions la possibilité de gagner la dernière course. Ca fait mal de la perdre".