(RDS) - Les membres des écuries de Formule 1 sont déjà affairés à tout mettre en place pour le grand rendez-vous montréalais. Les prochains jours seront chargés pour que tout baigne dans l'huile côté organisation et compétition.

Une première constatation : il y a vraiment un écart entre les écuries riches et les écuries pauvres. Les riches Ferrari, Renault, et McLaren, bref celles qui obtiennent généralement les meilleurs résultats, étaient déjà au travail lundi matin. Alors que le matériel des écuries pauvres attendait toujours d'être démonté.

"Les deux premières journées sont ardues, admet Tim Broom, un technicien chez Bar-Honda. Nous devons déballer et installer tout le matériel."

Autre constatation: le circuit a été légèrement retouché. À la chicane du Québec, on remodelait le dos d'âne à l'extérieur du virage. On a aussi ré-asphalté certains virages. L'an dernier, peu avant la course, le circuit avait été entièrement refait. Mais dès les premiers tours de piste, le bitume s'était dégradé en raison de la chaleur.

"On a refait les secteurs du circuit qui se sont dégradés l'an dernier, fait remarquer Martin Spalding, le directeur-général du Grand Prix du Canada. On a refait l'asphalte. Michelin et la FIA sont venus vérifier le tout et ils ont dit que nos joints étaient parfaits. Le niveau du circuit sera parfait pour les F1 cette année."

Des sections à assembler, des chronomètres à installer, des logos à peinturer, près de 12 000 chaises à placer. Dans quelques jours, il ne restera que des gradins à remplir. Pour l'instant il y a toujours des billets à vendre. Mais l'organisation croit pouvoir présenter le Grand Prix à guichets fermés, même si l'événement se déroule lors de la fête de la St-Jean Baptiste.

"Je trouve que c'est fantastique que ça ait lieu pendant la St-Jean Baptiste, parce que le congé férié est vendredi, évalue M. Spalding. Ça veut dire que les gens ont congé. Je crois qu'on va battre un record vendredi. Ceux qui viennent de l'étranger vont pouvoir célébrer la fête nationale au Québec. Il y a plein d'activités. Ça a un double impact pour les gens qui seront à Montréal."

Tourisme Montréal a constaté que pour cette édition du Grand Prix du Canada, les touristes européens étaient cette fois plus nombreux que les touristes américains. La hausse du prix de l'essence et la perte de valeur du dollar américain auraient découragé plusieurs de nos voisins du sud.