Les Ford en tête devant Loeb
Course samedi, 14 juin 2008. 10:11 jeudi, 12 déc. 2024. 03:21
KEMER - Les Ford de Mikko Hirvonen, auteur de trois temps scratch (ES10, ES11, ES13), et Jari-Matti Latvala sont repassées en tête du rallye de Turquie, samedi, devant la Citroën C4 du Français Sébastien Loeb, 3e, qui a fait tout ce qu'il a pu pour préserver ses chances de victoire.
Comme prévu, et comme vendredi pendant toute la 1re journée, le Français a été gêné par sa position sur la route, car il était obligé de balayer la couche de terre pour trouver la bonne trajectoire, avec une adhérence limitée.
Malgré ce handicap, Loeb n'a concédé que 13 secondes le matin, en deux spéciales, puis seulement une vingtaine l'après-midi, en cinq spéciales, terminant même en beauté par deux temps scratch dans l'ES15 (Phaselis 2) et l'ES16, la super-spéciale d'Antalya.
"On s'attendait encore aujourd'hui à perdre une seconde au kilomètre sur Hirvonen. C'est loin d'être le cas", a expliqué Loeb. "On attaque et on reste dans le match, mais ça reste très difficile. Même dans les deuxièmes passages, on balaye encore".
"Dans la première spéciale du matin, déjà courue hier, j'ai fait une spéciale parfaite, à la limite partout, sans faute, et Hirvonen nous a quand même repris trois secondes et demie! Normalement, à ce rythme là, Mikko ne nous met pas cet écart là!", a ajouté l'Alsacien.
Les Ford ayant quand même creusé l'écart en tête, elles n'ont pas jugé utile de reproduire le scénario de vendredi soir, quand elles avaient ralenti dans l'ES9 pour remettre Loeb en tête, et donc pour que le Français balaye toute la journée. Il ne reste que trois spéciales dimanche matin, 67 km chronométrés, et cela aurait été trop risqué.
Tout reste possible
"Le rallye n'est pas encore joué et au moins, pour notre part, nous n'avons pas à nous poser de question : il faut attaquer au maximum et voir où en en est ensuite", a dit Loeb. C'est exactement ce qu'il a continué à faire samedi, lui qui a horreur des calculs et ne connaît qu'une règle de conduite: aller le plus vite possible, être le meilleur tout le temps, ne jamais lever le pied.
Daniel Elena, le coéquipier de Loeb, l'avait promis à midi : "on va continuer à vendre chèrement notre peau. On va leur remuer un peu le casque". L'avantage, c'est que Ford a perdu quelques plumes dans la journée, notamment celles de Gigi Galli, sur sa Focus de chez Stobart, victime d'une perte de pression à son turbo qui l'a fait plonger de la 3e à la 8e place.
Tout reste donc possible pour le champion français, pas trop mécontent finalement de cette journée contrastée. D'autant qu'Hirvonen, obligé de compter avec Latvala qui le suit de très près, à 16 secondes seulement, ne peut pas se permettre de calculer quoi que ce soit dimanche matin.
Derrière les trois cadors, les écarts se sont creusés aussi vite que les ornières turques. À titre indicatif, Henning Solberg, 4e sur sa Focus-Stobart, pointait samedi soir à plus de deux minutes du leader, devant Dani Sordo, 5e sur l'autre C4 officielle, et Petter Solberg, 6e sur sa nouvelle Subaru Impreza.
Comme prévu, et comme vendredi pendant toute la 1re journée, le Français a été gêné par sa position sur la route, car il était obligé de balayer la couche de terre pour trouver la bonne trajectoire, avec une adhérence limitée.
Malgré ce handicap, Loeb n'a concédé que 13 secondes le matin, en deux spéciales, puis seulement une vingtaine l'après-midi, en cinq spéciales, terminant même en beauté par deux temps scratch dans l'ES15 (Phaselis 2) et l'ES16, la super-spéciale d'Antalya.
"On s'attendait encore aujourd'hui à perdre une seconde au kilomètre sur Hirvonen. C'est loin d'être le cas", a expliqué Loeb. "On attaque et on reste dans le match, mais ça reste très difficile. Même dans les deuxièmes passages, on balaye encore".
"Dans la première spéciale du matin, déjà courue hier, j'ai fait une spéciale parfaite, à la limite partout, sans faute, et Hirvonen nous a quand même repris trois secondes et demie! Normalement, à ce rythme là, Mikko ne nous met pas cet écart là!", a ajouté l'Alsacien.
Les Ford ayant quand même creusé l'écart en tête, elles n'ont pas jugé utile de reproduire le scénario de vendredi soir, quand elles avaient ralenti dans l'ES9 pour remettre Loeb en tête, et donc pour que le Français balaye toute la journée. Il ne reste que trois spéciales dimanche matin, 67 km chronométrés, et cela aurait été trop risqué.
Tout reste possible
"Le rallye n'est pas encore joué et au moins, pour notre part, nous n'avons pas à nous poser de question : il faut attaquer au maximum et voir où en en est ensuite", a dit Loeb. C'est exactement ce qu'il a continué à faire samedi, lui qui a horreur des calculs et ne connaît qu'une règle de conduite: aller le plus vite possible, être le meilleur tout le temps, ne jamais lever le pied.
Daniel Elena, le coéquipier de Loeb, l'avait promis à midi : "on va continuer à vendre chèrement notre peau. On va leur remuer un peu le casque". L'avantage, c'est que Ford a perdu quelques plumes dans la journée, notamment celles de Gigi Galli, sur sa Focus de chez Stobart, victime d'une perte de pression à son turbo qui l'a fait plonger de la 3e à la 8e place.
Tout reste donc possible pour le champion français, pas trop mécontent finalement de cette journée contrastée. D'autant qu'Hirvonen, obligé de compter avec Latvala qui le suit de très près, à 16 secondes seulement, ne peut pas se permettre de calculer quoi que ce soit dimanche matin.
Derrière les trois cadors, les écarts se sont creusés aussi vite que les ornières turques. À titre indicatif, Henning Solberg, 4e sur sa Focus-Stobart, pointait samedi soir à plus de deux minutes du leader, devant Dani Sordo, 5e sur l'autre C4 officielle, et Petter Solberg, 6e sur sa nouvelle Subaru Impreza.