Les pièges de la Sardaigne sur la route de Loeb
Course jeudi, 30 sept. 2004. 11:49 jeudi, 12 déc. 2024. 05:44
OLBIA (AFP) - Le Français Sébastien Loeb (Citroën Xsar) n'apprécie pas trop les routes en terre étroites et sinueuses du nord-est de la Sardaigne, théâtre de vendredi à dimanche de la treizième des 16 manches du Championnat du monde des rallyes qu'il aborde en confortable leader.
"C'est pire que Chypre. Ca tourne mais en plus étroit. On n'a jamais vu un rallye comme ça", a expliqué le pilote de Haguenau, jeudi matin lors de la séance d'essais disputée sur le Monte Pinu, à l'ouest du parc d'Olbia.
Que l'Alsacien se rassure: à quelques encablures de la Costa Smeralda (Côte d'émeraude), qui abrite des criques enchanteresses où mouillent les yachts milliardaires, l'aspérité des chemins a également dérouté le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza), tenant du titre. "Il y a beaucoup de roches. Une faute est vite arrivée. Il faut être très précis, très technique. Ca va être dur pour tout le monde", a indiqué le Nordique.
Le Rallye Italia Sardinia, qui remplace comme étape italienne le San Remo et ses routes de macadam, est donc de nature à freiner l'enthousiasme de ceux qui annoncent le sacre mondial de Loeb dès dimanche après-midi, à l'arrivée à Porto Cervo.
Handicap
Avec une marge rassurante de 28 points sur Solberg, "Seb" doit marquer trois points de plus que le Nordique pour décrocher son premier titre mondial. Ce qui n'est pas une sinécure. L'Alsacien aura en effet le désavantage d'ouvrir la route lors des six épreuves spéciales au programme du premier jour. "C'est très glissant lors du premier passage. Il y a beaucoup de balayage avec les graviers, la poussière", a souligné le pilote de Citröen. Le Bas-Rhinois a d'ailleurs précisé que, lors des essais de début de semaine, "on a amélioré au second passage les temps de 8 secondes au kilomètre".
En s'imposant cette saison sur la terre de Chypre et de Turquie, Loeb a pourtant prouvé qu'il pouvait battre Solberg sur ce type de revêtement, réputé favorable au Nordique.
"Ce sera un rallye différent de celui de Chypre. Là-bas, cela avait été dur pour les mécaniques, d'autant qu'il faisait chaud. Ici on va utiliser des pneumatiques adaptés pour les terrains de moyenne vitesse, avec un revêtement de terre plus meuble vendredi", a remarqué Fiorenzo Bivio, responsable du manufacturier Pirelli, associé à la marque Subaru.
Peugeot en reconquête
La lutte pour le titre ne doit pas faire pas occulter le potentiel d'autres pilotes, notamment du Finlandais Marcus Gronholm (Peugeot 307 WRC), dont le manque de réussite ces dernières semaines a été illustré par une sortie de route au pays de Galles.
"Les temps des essais sont encourageants. Les pilotes qui partent un peu en arrière devraient être avantagés. La 307 a prouvé qu'elle était bonne partout. Si la voiture gagnait, on ne serait pas surpris", a indiqué Corrado Provera, directeur de Peugeot-Sport.
La firme du lion s'était d'ailleurs imposée dans l'édition 2003 du "Supermag Rallye d'Italia Sardinia", plus connu sous le nom de "Costa Smeralda", avec Harri Rovanpera. Un avantage toutefois théorique. "Je garde un très bon souvenir de cette course, d'autant qu'il y régnait une ambiance très chaleureuse. Mais l'édition 2004 ne comporte que 12 kilomètres identiques à l'an dernier", a noté le pilote finnois.
Pour le reste, à savoir l'avenir du Championnat du monde des rallyes, qui pèse comme une chappe de plomb sur l'actualité, M. Provera a fait preuve d'une remarquable sobriété. "Il faut prendre le temps de la réflexion. Et Peugeot prendra le temps", a-t-il répondu.
"C'est pire que Chypre. Ca tourne mais en plus étroit. On n'a jamais vu un rallye comme ça", a expliqué le pilote de Haguenau, jeudi matin lors de la séance d'essais disputée sur le Monte Pinu, à l'ouest du parc d'Olbia.
Que l'Alsacien se rassure: à quelques encablures de la Costa Smeralda (Côte d'émeraude), qui abrite des criques enchanteresses où mouillent les yachts milliardaires, l'aspérité des chemins a également dérouté le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza), tenant du titre. "Il y a beaucoup de roches. Une faute est vite arrivée. Il faut être très précis, très technique. Ca va être dur pour tout le monde", a indiqué le Nordique.
Le Rallye Italia Sardinia, qui remplace comme étape italienne le San Remo et ses routes de macadam, est donc de nature à freiner l'enthousiasme de ceux qui annoncent le sacre mondial de Loeb dès dimanche après-midi, à l'arrivée à Porto Cervo.
Handicap
Avec une marge rassurante de 28 points sur Solberg, "Seb" doit marquer trois points de plus que le Nordique pour décrocher son premier titre mondial. Ce qui n'est pas une sinécure. L'Alsacien aura en effet le désavantage d'ouvrir la route lors des six épreuves spéciales au programme du premier jour. "C'est très glissant lors du premier passage. Il y a beaucoup de balayage avec les graviers, la poussière", a souligné le pilote de Citröen. Le Bas-Rhinois a d'ailleurs précisé que, lors des essais de début de semaine, "on a amélioré au second passage les temps de 8 secondes au kilomètre".
En s'imposant cette saison sur la terre de Chypre et de Turquie, Loeb a pourtant prouvé qu'il pouvait battre Solberg sur ce type de revêtement, réputé favorable au Nordique.
"Ce sera un rallye différent de celui de Chypre. Là-bas, cela avait été dur pour les mécaniques, d'autant qu'il faisait chaud. Ici on va utiliser des pneumatiques adaptés pour les terrains de moyenne vitesse, avec un revêtement de terre plus meuble vendredi", a remarqué Fiorenzo Bivio, responsable du manufacturier Pirelli, associé à la marque Subaru.
Peugeot en reconquête
La lutte pour le titre ne doit pas faire pas occulter le potentiel d'autres pilotes, notamment du Finlandais Marcus Gronholm (Peugeot 307 WRC), dont le manque de réussite ces dernières semaines a été illustré par une sortie de route au pays de Galles.
"Les temps des essais sont encourageants. Les pilotes qui partent un peu en arrière devraient être avantagés. La 307 a prouvé qu'elle était bonne partout. Si la voiture gagnait, on ne serait pas surpris", a indiqué Corrado Provera, directeur de Peugeot-Sport.
La firme du lion s'était d'ailleurs imposée dans l'édition 2003 du "Supermag Rallye d'Italia Sardinia", plus connu sous le nom de "Costa Smeralda", avec Harri Rovanpera. Un avantage toutefois théorique. "Je garde un très bon souvenir de cette course, d'autant qu'il y régnait une ambiance très chaleureuse. Mais l'édition 2004 ne comporte que 12 kilomètres identiques à l'an dernier", a noté le pilote finnois.
Pour le reste, à savoir l'avenir du Championnat du monde des rallyes, qui pèse comme une chappe de plomb sur l'actualité, M. Provera a fait preuve d'une remarquable sobriété. "Il faut prendre le temps de la réflexion. Et Peugeot prendra le temps", a-t-il répondu.