Loeb: chronique d'un dimanche extra... "ordinaire"
Course dimanche, 5 juin 2005. 13:35 samedi, 14 déc. 2024. 00:09
KEMER, Turquie (AFP) - Sébastien Loeb (Citroën Xsara) est arrivé dimanche matin au parc d'assistance de Kemer pour l'ultime journée du rallye automobile de Turquie, septième des seize épreuves du Championnat du monde, comme si commençait une journée "ordinaire".
La perspective d'une quatrième victoire consécutive, d'une cinquième cette saison, la quinzième de sa carrière, mais surtout le marathon qui allait suivre, l'hélicoptère, l'avion privé pour rallier Le Mans (centre-ouest de la France), une séance de qualifications pour les "24 Heures", rien ne pouvait ébranler le calme, la sérénité du pilote français.
Sur le chemin qui le menait de l'hôtel jouxtant le parc d'assistance de Kemer au motor-home Citroën, l'animation était pourtant grande. Sous les déclics des appareils photos, les caméras, Loeb marchait tranquillement. Non sans faire de multiples haltes pour signer des autographes, poser avec des spectateurs.
"Un dimanche particulier ? Pour l'instant tout va bien. Il faut rester concentré. Le Mans ? J'y penserai après l'arrivée. Non, cette journée n'a rien d'exceptionnel. Je vais prendre l'hélico, l'avion pour aller au Mans, c'est tout. Il faut prendre les choses de façon relaxe. Il n'y a aucune raison d'être stressé", commentait le champion du monde tout sourire.
"Un bon apprentissage"
Comme à son habitude, à son arrivée au motor-home, Loeb allait saluer les mécaniciens un à un, une chaude poignée de main, une petite plaisanterie, c'était ensuite une discussion avec les ingénieurs, un énième expresso et, avant de monter dans la Xsara, de partir pour les deux dernières spéciales, encore une séance de signatures puis un petit entretien avec une poignée de journalistes.
"Carlos ? Il fait exactement ce que Citroën veut qu'il fasse. Il a repris comme s'il n'avait jamais quitté l'équipe. Avec lui, c'est vraiment un travail d'équipe", commentait Loeb.
"Les 10 tours au Mans ce soir (dimanche) ? Cela va être un moment de découverte du circuit. Je ne le connais pas du tout. C'est un bon apprentissage. Je vais devoir m'habituer à des tas de choses. A rouler dans le trafic notamment. Il faudra y aller progressivement", dévoilait-il.
Tout semble facile
Quelques heures plus tard, la victoire attendue était bien au bout avec une arrivée au parc de regroupement en dérapage à 12h39 (locales). Une petite touche de spectacle, pour le fun, à la joie des centaines de badauds venus l'acclamer, lui qui venait de s'imposer sur les routes turques pour la deuxième fois consécutive. Et de quelle manière ! Loeb avait tué tout suspense dès le premier jour, les premières spéciales.
"Je me retrouve souvent dans la position de gérer mon avance la dernière journée, voire la deuxième. Cela s'est très bien passé, j'essaie de trouver un bon rythme, je me cale un peu sur celui des autres, quitte à perdre un peu de temps. C'est plutôt sans pression que je cours les spéciales", analysait le vainqueur, alors qu'une nuée de photographes et de cameramen s'agglutinait autour de la Xsara "numéro un".
Il ne restait plus à Loeb qu'à satisfaire à la cérémonie du podium (13h35 locales) avant d'entamer une course contre la montre, monter dans l'hélicoptère sur un terrain proche du parc d'asssistance, puis dans le Falcon 50 mis à disposition par Playstation. Pour le champion du monde des rallyes une autre aventure commençait. La Pescarolo-Judd l'attendait sur le circuit français.
"C'est un autre challenge, complètement différent. Mais la priorité pour moi c'était le rallye de Turquie. Maintenant je vais avoir des essais à faire en fin de journée, c'est un planning très chargé mais bon.. Pour l'instant tout ce présente bien", lâchait Loeb. Avec lui tout semble facile, ... ordinaire.
La perspective d'une quatrième victoire consécutive, d'une cinquième cette saison, la quinzième de sa carrière, mais surtout le marathon qui allait suivre, l'hélicoptère, l'avion privé pour rallier Le Mans (centre-ouest de la France), une séance de qualifications pour les "24 Heures", rien ne pouvait ébranler le calme, la sérénité du pilote français.
Sur le chemin qui le menait de l'hôtel jouxtant le parc d'assistance de Kemer au motor-home Citroën, l'animation était pourtant grande. Sous les déclics des appareils photos, les caméras, Loeb marchait tranquillement. Non sans faire de multiples haltes pour signer des autographes, poser avec des spectateurs.
"Un dimanche particulier ? Pour l'instant tout va bien. Il faut rester concentré. Le Mans ? J'y penserai après l'arrivée. Non, cette journée n'a rien d'exceptionnel. Je vais prendre l'hélico, l'avion pour aller au Mans, c'est tout. Il faut prendre les choses de façon relaxe. Il n'y a aucune raison d'être stressé", commentait le champion du monde tout sourire.
"Un bon apprentissage"
Comme à son habitude, à son arrivée au motor-home, Loeb allait saluer les mécaniciens un à un, une chaude poignée de main, une petite plaisanterie, c'était ensuite une discussion avec les ingénieurs, un énième expresso et, avant de monter dans la Xsara, de partir pour les deux dernières spéciales, encore une séance de signatures puis un petit entretien avec une poignée de journalistes.
"Carlos ? Il fait exactement ce que Citroën veut qu'il fasse. Il a repris comme s'il n'avait jamais quitté l'équipe. Avec lui, c'est vraiment un travail d'équipe", commentait Loeb.
"Les 10 tours au Mans ce soir (dimanche) ? Cela va être un moment de découverte du circuit. Je ne le connais pas du tout. C'est un bon apprentissage. Je vais devoir m'habituer à des tas de choses. A rouler dans le trafic notamment. Il faudra y aller progressivement", dévoilait-il.
Tout semble facile
Quelques heures plus tard, la victoire attendue était bien au bout avec une arrivée au parc de regroupement en dérapage à 12h39 (locales). Une petite touche de spectacle, pour le fun, à la joie des centaines de badauds venus l'acclamer, lui qui venait de s'imposer sur les routes turques pour la deuxième fois consécutive. Et de quelle manière ! Loeb avait tué tout suspense dès le premier jour, les premières spéciales.
"Je me retrouve souvent dans la position de gérer mon avance la dernière journée, voire la deuxième. Cela s'est très bien passé, j'essaie de trouver un bon rythme, je me cale un peu sur celui des autres, quitte à perdre un peu de temps. C'est plutôt sans pression que je cours les spéciales", analysait le vainqueur, alors qu'une nuée de photographes et de cameramen s'agglutinait autour de la Xsara "numéro un".
Il ne restait plus à Loeb qu'à satisfaire à la cérémonie du podium (13h35 locales) avant d'entamer une course contre la montre, monter dans l'hélicoptère sur un terrain proche du parc d'asssistance, puis dans le Falcon 50 mis à disposition par Playstation. Pour le champion du monde des rallyes une autre aventure commençait. La Pescarolo-Judd l'attendait sur le circuit français.
"C'est un autre challenge, complètement différent. Mais la priorité pour moi c'était le rallye de Turquie. Maintenant je vais avoir des essais à faire en fin de journée, c'est un planning très chargé mais bon.. Pour l'instant tout ce présente bien", lâchait Loeb. Avec lui tout semble facile, ... ordinaire.